217 LaPérOuZE (l’abbé de). stances sur l’évangile, divisées en six chants ; avec des cantiques, à l’usage de la
Jeunesse chrétienne.
Paris, Charles-Pierre Berton, 1771.
in-12, maroquin rouge, triple filet doré, fleur de lis aux
angles, armoiries au centre, dos lisse orné, pièce de titre verte, fleur de lis répétée, roulette intérieure, tranches
dorées (
Reliure de l’époque
).
1 500/2 000 €
P
réciEux ExEMPLairE En MarOquin aux arMEs DE
L
OuisE
M
ariE
a
DéLaÏDE DE
B
OurBOn
-P
EnTHièvrE
,
DucHEssE
D
’O
rLéans
(1753-1821), épouse de Philippe égalité et mère du roi Louis-Philippe.
cachet humide de la bibliothèque du roi au Palais royal apposé sur le titre.
cet exemplaire n’était pas connu de quentin-Bauchart,
Les Femmes bibliophiles de France
, lequel, t. ii, p. 458, n°3,
cite un autre ouvrage de l’abbé Lapérouze (
Poésies sacrées
, 1770, maroquin vert) ayant appartenu à cette princesse.
Minimes piqûres à quelques feuillets.
218 ManuscriT. —receuil [sic] de vaudevilles anciens Et nouveaux. s.l.
, 1748.
Manuscrit petit in-4 (195 x 150 mm),
un feuillet de titre, 291 pages et 4 feuillets non chiffrés pour la table, veau fauve, double filet doré, dos orné, pièce
de titre rouge, tranches rouges (
Reliure de l’époque
).
1 000/1 500 €
c
uriEux ManuscriT
,
cOPié POur unE BiBLiOPHiLE Du
xviii
e
siècLE
.
Manuscrit d’une écriture élégante et lisible comprenant 100 pièces assez libres, certaines à caractère politique ou
satirique. Beaucoup de ces airs sont empruntés au répertoire de l’opéra-comique et au théâtre italien.
celui-ci a été copié par un dénommé
De Beaulieu
, dont la signature figure en bas du titre :
De B
lieu
scripsit 1748
.
il s’agit vraisemblablement d’un parent de Jean-Baptiste alais de Beaulieu, maître écrivain breton actif dans la capitale
au xvii
e
siècle et auteur en 1680 d’un traité resté célèbre :
L’Art d’écrire
. Peut-être est-ce Jean-Baptiste-François, lequel
fut reçu maître dans la corporation des maîtres écrivains en juillet 1692 ? (cf. christine Métayer,
Au tombeau des secrets :
les écrivains publics du Paris populaire
, 2000, annexe D).
La page de titre est ornée d’un encadrement peint de tiges de roses parmi lesquelles figurent notamment un couple
d’oiseaux et une paire de cœurs empanachés, et porte au centre des armoiries en grisaille qui seraient celles de Madame
de Laboissaye, accolées à celles de son époux.
On ne connaît rien à propos de cette dame, et pourtant, sa signature sur une garde et la présence de ses armoiries peintes
sur le titre ont amené Jean Gay (
Quelques femmes bibliophiles
, 1875, p. 55) et quentin-Bauchart (
Les Femmes
bibliophiles de France
, t. ii, 1886, pp. 435-436) à la classer dans le cercle restreint des femmes bibliophiles au xviii
e
siècle. Et viollet-le-Duc, à qui a appartenu ce manuscrit, a écrit à son sujet :
C’est un monument précieux des mœurs de
cette époque. Certes, on ne trouverait pas aujourd’hui une femme de la société qui osat avouer posséder un livre de
l’espèce de celui-ci
(
Catalogue des livres de la bibliothèque poétique
, 1847, p. 55).
Des bibliothèques roisy (1843, n°354), viollet-le-Duc (1847, p. 55) et ambroise Firmin-Didot (1881, n°34).
Figure gravée sur cuivre par audran d’après sébastien Le clerc montée en tête du volume.
Premier plat fragile, la charnière supérieure étant fendillée, réparations à la reliure (coiffes et mors).
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