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SA LIBÉRALITÉ ENVERS LES
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ARCHANDS DE LA
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ILLE DE
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ARIS
[dans : SANTEUL. Regi pro sua
erga urbis mercatores amplioris ordinis munificentia.
Paris, Pierre Le Petit, 1674
]. In-folio, bradel toile vert amande
(
Reliure vers 1900
).
1 500/2 000 €
Édition originale de la traduction par Corneille du poème latin de Santeul (cf. Picot, n°163).
Elle est ornée de 3 grandes vignettes (une sur le titre, une en tête et une en cul-de-lampe), une grande initiale N pour le
texte latin, une grande initiale C historiée pour le texte de Corneille, et 2 grandes gravures dans le texte de
François
Chauveau
.
Le dénuement de l’État amena en 1674 les marchands-merciers de Paris, l’une des plus riches corporations, à offrir au
Roi une contribution spontanée de 50.000 livres. Mais à un Roi on ne fait pas l’aumône. Louis la leur retourna, le temps
venu, avec un présent royal de 6.000 livres. Ainsi était le Roi. Les Gardes des marchands-merciers ne pouvaient faire
moins que de célébrer ce bienfait et cette munificence. Ils appointèrent Santeul à cet effet et Corneille, qui sait le secret
des vers bien frappés, s’employa à le traduire
(M. Dubos, cat.
Corneille
, 1993, p. 52).
Cet exemplaire, très grand de marges (h. 415 mm) : il ne contient pas les signatures des auteurs à la fin des pièces, peut-
être signe de premier tirage.
De la bibliothèque La Germonière (1966, n°91).
Petites taches blanches sur le premier plat.
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