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59

L

ETTRE

À

***

SOUS

LE

NOM

D

’A

RISTE

. S.l.n.d. [Paris, 1637]. —

L

ETTRE

POUR

M

ONSIEUR

DE

C

ORNEILLE

,

contre les mots de la Lettre sous le nom d’Ariste. S.l.n.d. [Paris, 1637]. Ensemble 2 plaquettes in-8, maroquin

rouge, janséniste, dentelle intérieure, tranches dorées (

Thibaron-Joly

).

1 500/2 000 €

T

RÈS RARE

PAMPHLET ATTAQUANT VIOLEMMENT

LE

C

ID

ET

C

ORNEILLE

LUI

-

MÊME

.

Son auteur, qui serait le marquis Faucon de Ris (1612-1688), familier de Voiture, Scarron, Sarrasin et Ninon de Lenclos,

critique Corneille :

pauvre esprit qui voulant parestre admirable à chacun se rend ridicule à tout le monde, & qui le

plus ingrat des hommes n’a jamais recognu les obligations qu’il a à Séneque & à Guillen de Castro à l’un desquels il

est redevable de son Cid & à l’autre de sa Médée. Il reste maintenant à parler de ses autres pièces qui peuvent passer

pour farces, & dont les tiltres seuls faisoient rire autrefois les plus sages & les plus sérieux, il a faict voir une Mélite,

la Gallerie du Palais & la place Royale

(pp. 6-7).

Dans la réponse en faveur de Corneille, que Nicéron attribue au dramaturge lui-même, celui-ci se défend : [...]

sa

misérable éloquence me fait pitié, je ne peux consentir qu’un tel personnage se veuille dire du nombre des Autheurs, &

qui se mesle aujourd’huy de juger de la bonté ou de la fausseté d’une pièce

(p. 3).

La seconde pièce est différente de celle décrite par Picot sous le n°1363 ; elle ne contient pas l’épigramme de Martial,

imitée en français.

De la bibliothèque La Germonière (1966, n°99 H).

60 ACADÉMIE FRANÇAISE.

L

ES

S

ENTIMENTS

DE

L

’A

CADÉMIE

FRANÇOISE

SUR

LA

TRAGICOMÉDIE

DU

C

ID

.

Paris, Jean Camusat, 1638

. In-8, veau brun, dos orné, tranches mouchetées de rouge (

Reliure de l’époque

).

800/1 000 €

Édition originale.

Exemplaire de Bordes de Fortage, bibliophile bordelais, avec son ex-libris manuscrit (II, 1925, n°2427).

Tache sombre sur le premier plat, coiffes arrachées.

30

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