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361. ViGny (alfred de).

l

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aisOn dU

b

erGer

.

Poëme philosophique. P

Oème aUtOGraPHe siGné

, daté

1844

.

4 pages in-4 oblong, reliées en un volume in-4 oblong (283 x 212 mm), bradel demi-maroquin noir, pièce de

titre de maroquin noir au premier plat.

1 500 / 2 500 €

i

mPOrtant fraGment

(70

Vers

)

d

'

Un des PlUs Célèbres POèmes de

V

iGny

,

CHef d

OeUVre de la POésie rOmantiqUe

.

Précieuse copie, soigneusement calligraphiée, destinée à un album, datée de l’année de sa première publication dans la

Revue des Deux Mondes

du 15 juillet 1844. Comme le précise Vigny lui-même, en tête du manuscrit, il s'agit d'un

« fragment », correspondant aux strophes 10 à 19 (seconde moitié de la première partie du poème) dans lesquelles Vigny

décrit et dénonce le chemin de fer,

« taureau de fer qui fume, souffle et beugle »

, vainqueur du temps et de la distance,

pourtant si favorables à la rêverie amoureuse.

... Evitons ces chemins. — Leur voyage est sans grâces,

Puisqu'il est aussi prompt, sur ses lignes de fer,

Que la flèche lancée à travers les espaces

Qui va de l'arc au but en faisant siffler l'air.

Ainsi jetée au loin, l'humaine créature

Ne respire et en voit, dans toute la nature,

Qu'un brouillard étouffant que traverse un éclair...

Ce manuscrit est d'autant plus précieux qu'on n’en connaît, à l'heure actuelle, aucun manuscrit complet. Proust appréciait

La Maison du berger

et andré breton écrivait à son propos qu'il « marque une des culminations les plus éclatantes, les

plus vertigineuses de l'amour-passion. »

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