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202 gLAtigNy (Albert). Les vignes folles. Poésies.

Paris, Librairie nouvelle, 1860.

in-8, demi-maroquin vert émeraude

avec coins, filet doré, dos orné, tête dorée, non rogné, étui (

Allô

).

300/400 €

Édition originale, dont il n’a pas été tiré de grand papier.

imprimée sur papier vélin, elle est ornée d’un frontispice sur vélin fin de

Charles Voillemot

gravé à l’eau-forte par

Félix

Bracquemond

.

Premier recueil de vers de l’auteur, profondément influencé par l’œuvre de théodore de banville à qui il dédia cet ouvrage.

E

Nvoi AUtogrAPHE dE L

AUtEUr

au journaliste et homme politique gustave isambert (1841-1902).

dos passé.

203 gLAtigNy (Albert). Le Jour de l’an d’un vagabond.

Paris, Alphonse Lemerre, 1870.

in-16, demi-maroquin

rouge avec coins, dos à nerfs portant le titre doré, tête doré, non rogné (

Reliure de l’époque

).

300/400 €

seconde édition de cet ouvrage dans lequel glatigny, alors en séjour en Corse, raconte son arrestation malheureuse et

sa détention injustifiée dans un cachot de bocognano (cf. Jules Claretie,

Albert Glatigny

, 1875, n°11).

Elle est augmentée d’une préface, d’une complainte et du procès-verbal de thessein, le gendarme qui procédé à la mise

aux fers de l’auteur.

En frontispice, portrait-charge gravé sur cuivre par

André Gill

qui a représenté le poète affalé dans son cachot.

E

xEmPLAirE ENriCHi d

UN ENvoi AUtogrAPHE

à la comédienne et jolie courtisane Léonide Leblanc (1842-1894), signé

ironiquement

le criminel Albert Glatigny

.

204 gLAtigNy (Albert). Le Compliment à molière, à-propos en un acte.

Paris, Alphonse Lemerre, 1872.

Plaquette

in-12, maroquin bleu, janséniste, dos lisse portant le titre doré en long, bordure intérieure, tranches dorées, non

rogné, couverture (

M. Lortic

).

300/400 €

Édition originale de cette pièce représentée le 15 janvier 1872 sur le théâtre national de l’odéon.

on a monté en tête

UNE L

.

A

.

s

.

dE

g

LAtigNy

, écrite de bernay au début des années 1860 (3 pages in-8 avec bords repliés ;

destinataire inconnu), dans laquelle l’auteur évoque ses travaux en cours, dont une pièce qui ne semble jamais avoir été

publiée ni jouée :

J’ai terminé le Veuvage de Silvia, une petite Comédie en vers que je vais envoyer chez le Théâtre français.

J’espère qu’on me le recevra. C’est un pastiche de Marivaux

[...] ; à la fin de cette lettre se trouve

UN AmUsANt PEtit CroqUis

origiNAL dE

g

LAtigNy qUi s

Est rEPrÉsENtÉ LUi

-

mêmE

lisant le Veuvage de Silvia à la Comédie des français

.

205 gLAtigNy (Albert). L’illustre brizacier. drame en un acte.

Paris, Alphonse Lemerre, 1873.

Plaquette in-12, demi-

maroquin rouge, dos à nerfs portant le titre doré, chiffre doré en queue, tête dorée, non rognée (

Reliure de l’époque

).

1 500/2 000 €

Édition originale.

Le titre de ce drame a été inspiré à l’auteur par la lecture des

Filles du Feu

de Nerval. glatigny en corrigeait les

épreuves lorsqu’il décéda le 16 avril 1873, âgé seulement de 34 ans. selon Anatole France, la pièce fut représentée

après sa mort dans une petite salle introuvable du faubourg saint-Honoré.

P

rÉCiEUx ExEmPLAirE d

ÉPrEUvEs ComPortANt qUELqUEs CorrECtioNs AUtogrAPHEs dE L

AUtEUrAU CrAyoN Et à LA PLUmE

.

i

L A APPArtENU à

J

ULEs

C

LArEtiE

(1840-1913), académicien et administrateur de la Comédie-Française, à qui fut

dédiée la pièce. Celui-ci l’a fait relier à son chiffre et y a monté en tête 2

L

.

A

.

s

.

dE

g

LAtigNy ÉCritEs qUELqUEs tEmPs

AvANt sA mort

(2 pages in-12 chacune).

Ces deux lettres sont particulièrement émouvantes. dans la première, datée du 15 mars 1873, glatigny,

in articulo mor-

tis

, écrit à son ami :

Je viens de passer deux semaines horribles. Arrivée à ce point là la souffrance n’a plus de nom.

Enfin je me suis mis entre les mains du Docteur Sée. C’est la tentative suprême. Je vous envoie tout de suite les

épreuves de mon Brizacier, dans la crainte que vous ne le receviez à l’état de livre posthume. Cela n’arrivera peut-

être pas, mais la mort ne serait pas un mal si je devais continuer à souffrir comme je souffre depuis quatre ans

[...].

dans la seconde, datée du 11 avril 1873, tout aussi poignante, glatigny revient notamment sur son parcours littéraire :

[...]

vous dites vrai en parlant de mon amour pour la Muse. Je l’ai aimée et je l’aime toujours ardemment

[...]

j’aurais

fait loyalement et sans hypocrisie mon devoir d’artiste et cela me suffit. Si j’avais besoin d’en être récompensé, je le

serais d’ailleurs, et au delà, par les amitiés vives empressées autour de moi. Si j’ai souffert mille tortures physiques

depuis quatre ans, j’ai amassé un trésor de joie. Jamais je n’ai vu la vie aussi en rose

[...].

on a joint une lettre signée de victor garien annonçant le décès de sa sœur Emma dennie, épouse d’Albert glatigny,

dans la nuit du 24 février 1874 (2 pages in-16).

Petits frottements à la reliure.

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