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157 stEELE (robert). some old french and english ballads. s.l.n.d. [au colophon] :
Londres, Eragny Press
[Esther et Lucien
Pissarro]
; New York, John Lane, 1905.
in-8, bradel demi-cartonnage vert, titre en lettres dorées sur le premier plat, plats
recouverts de papier orné d’un décor floral à répétition, dos lisse muet, non rogné, chemise et étui (
Reliure de l’éditeur
).
2 000/2 500 €
Édition originale, ornée d’une composition de forme circulaire dessinée et gravée sur bois en couleurs par
Lucien
Pissarro
.
impression en caractères noirs et rouges, avec lettrines ornées sur fond rouge et musique notée.
Jolie publication sortie des presses de l’imprimerie privée fondée en Angleterre vers 1895 par Lucien Pissarro, fils du
célèbre peintre impressionniste, et son épouse Esther. influencé par William morris et le mouvement Art and Crafts,
le couple imprima une trentaine de beaux ouvrages et contribua au renouvellement de l’esthétique du livre.
tirage à 210 exemplaires, celui-ci un des 200 sur papier vergé d’Arches.
E
Nvoi AUtogrAPHE dE
L
UCiEN
P
issArro à
o
CtAvE
m
irbEAU
.
mirbeau défendit l’œuvre de Lucien Pissarro et fit appel à lui pour illustrer l’un de ses contes dans
La Revue illustrée
:
Les Infortunes de Mait’ Liziard
(1886). il tenta également auprès de son éditeur ollendorff de lui confier l’illustration
du
Calvaire
, mais en vain.
vente octave mirbeau (i, 1919, n°543).
brunissure claire sur les pages faisant face aux contreplats et sur celle portant l’envoi.
158 tiNAN (Jean le barbier, dit Jean de). Penses-tu réussir ! ou Les diverses amours de mon ami raoul de vallonges.
Paris, Société du Mercure de France, 1897.
in-12, bradel cartonnage papier marbré, dos lisse, pièce de titre rouge,
non rogné, couverture (
Reliure de l’époque
).
1 500/2 000 €
Édition originale.
U
N dEs
15
ExEmPLAirEs sUr CHiNE
,
NoN mis dANs LE CommErCE
, celui-ci signé par l’auteur.
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AUtEUr à
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CtAvE
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irbEAU
:
À Octave Mirbeau à l’admirable artiste qui, s’il faut en
croire le médisant La Jeunesse se mue en bibliophile Tinan
Le médisant mentionné ci-dessus n’est autre qu’Ernest La Jeunesse (1874-1917), à qui tinan dédia le troisième cha-
pitre de
Penses-tu réussir !
Ce critique littéraire et caricaturiste, d’un caractère impertinent, doublé d’une laideur pro-
verbiale, fut jalousé et détesté par bon nombre de ses confrères ; Jules renard le comparait même à une hyène. En 1901
dans
Cinq ans chez les sauvages
, il évoqua à propos de celui qui fut un temps son protecteur, octave mirbeau, sa pas-
sion pour les bibelots, les livres et les reliures séculaires (cf. Pierre michel, « octave mirbeau et Ernest La Jeunesse »
in
Cahiers d’Octave Mirbeau
, n°2, 1995).
des bibliothèques octave mirbeau (i, 1919, n°675) et Antoine Chastenet.
Légères rousseurs.
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