99 ULSTADT (Philippe). Le Ciel des Philosophes, ou sont contenuz les Secrets de Nature.
Paris, Vincent Gaultherot, 1550.
In-8, veau fauve, double encadrement de filets à froid, fleuron doré aux angles et au centre, dos orné (
Reliure de l’époque
).
2 000/2 500 €
Dorbon, n°4991.
Traduction française de
L
’
UN DES
PLUS
IMPORTANTS
TRAITÉS D
’
ALCHIMIE
TOUCHANT À
L
’
ART DE
LA DISTILLATION
.
52 figures gravées sur bois représentent des fourneaux philosophiques, des cornues, des athanors et d’autres ustensiles
employés par les alchimistes.
Originaire de Nuremberg, le médecin Philippe Ulstadt exerça à Fribourg en Suisse. Il composa cet ouvrage en s’appuyant
sur des travaux d’Arnaud de Villeneuve, Albert Le Grand, Raymond Lulle, Marsile Ficin, etc., et le fit d’abord paraître
en 1525 sous le titre
Coelum philosophorum
. Il y décrit notamment la distillation circulatoire, fort en usage au XV
e
siècle, loue les propriétés de l’or potable et celles de l’eau-de-vie, et donne la recette d’une liqueur appelée « eau-de-
vie de l’Empereur Frédéric troisième », qui était fort appréciée des gourmets du Moyen Âge.
Le traité d’Ulstadt connut un grand succès et toutes ses éditions sont rares.
Exemplaire remboîté dans une reliure parisienne du XVI
e
siècle, très restaurée, doublure et gardes renouvelées.
Nombreux ex-libris anciens sur le titre. Petite déchirure sans manque au feuillet M 1 . Des mouillures et rousseurs.
100 ULSTADT (Philippe). Coelum philosophorum, seu liber De secretis Naturae.
Lyon, Guillaume Rouillé, 1557.
Fort
volume in-16, vélin à recouvrement, lacets (
Reliure de l’époque
).
2 000/2 500 €
Baudrier, t. IX, pp. 237-238.
L’
UN DES
PLUS
IMPORTANTS
TRAITÉS D
’
ALCHIMIE
TOUCHANT À
L
’
ART DE
LA DISTILLATION
.
Cette édition lyonnaise est ornée de plus de 60 bois gravés dans le texte représentant des fourneaux philosophiques, des
cornues, des athanors et d’autres ustensiles employés par les alchimistes.
Tache grasse pp. 352-353, avec décharge aux pages voisines.
Précédé de : [RICETTARIO FIORENTINO].
Antidotarium, sive De exacta componendorum miscendorumque
medicamentorum ratione. Libri tres
. Lyon, Theobald Pagan, 1561.
Traduction latine, par Charles de L’Écluse, de cette pharmacopée connue sous le titre de
Ricettario fiorentino
. Cette
édition lyonnaise a paru la même année que l’originale latine donnée à Anvers par Plantin au format in-8.
Mouillure aux deux premiers cahiers.
Et suivi de : PLACOTOMUS (Jean).
Compendium pharmacopoeae
. Lyon, Guillaume Rouillé, 1561.
Baudrier, t. IX, p. 276. Pharmacopée parue en 1560 à Anvers, due à Jean Placotomus, médecin allemand dont le vrai
nom était Brettschneider.
Quelques rousseurs.
De la bibliothèque Kobergensis (ex-libris armorié gravé du XIX
e
siècle).
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