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PERRIN, Pierre.

(...) contenant les j eux de poesie, diverses Poesies Galantes, des

Paroles de Musique,Airs de la Cour,Airs a Boire, Chansons, Noels et Motets, une Comedie en

Musique, l'Entrée de la Reyne, et la Chartreuse, ou la Sainte Solitude.

.

In-12 (142 x 82 mm) de un frontispice et (10)-406-(2) pp. : maroquin vert, dos lisse orné de

�eurons et petits fers, �let encadrant les plats avec �eurettes dans les angles, gardes ornées d'un

décor dominoté (petits carrés blancs et dorés avec �eurons et �eurs de lys alternés), �let sur les

.

coupes, dentelle intérieure, tranches dorées sur marbrure

Édition originale.

Dédiée à Mazarin, elle est ornée d'un charmant frontispice gravé sur cuivre par Chauveau.

Aventurier né à Lyon vers 1620, Pierre Perrin s'était d'abord fait connaître par des traductions

et des poésies quand il s'associa au musicien Cambert dans l'idée de renouveler la "comédie

de chansons".Ainsi retrouve-t-on dans ce recueil poétique la

, précédée d'un

titre signalant qu'il s'agit de la

. L'œuvre est

précédée d'une

de douze pages adressée à l'archevêque de Turin qui peut être considérée

comme un véritable manifeste en faveur de l'opéra.

La carrière de Perrin et Cambert fut de courte durée. En 1669, Louis XIV avait accordé à Perrin

des lettres patentes pour la création de l'Académie royale de musique. Perrin se retrouvant

bientôt en prison pour dettes, Lully ravit la place aux associés et récupéra le privilège du théâtre

en musique. En mars 1671, Perrin et Cambert avaient fait représenter

, considéré comme

le premier véritable opéra français j oué dans un théâtre spécialement conçu pour l'art lyrique.

On ne conserve que des fragments de la musique de Cambert.

Agréable exemplaire en maroquin ; le décor

des gardes et des contregardes est exquis.

Le dos est uniformément passé ; marges

extérieures un peu courtes, avec atteinte au

texte de quelques manchettes.

Les Oeuvres de Poésie

Paris, Estienne Loy son, 1661

siècle)

(reliure du XVIII

Pastorale d 'A lcidor

Première comédief rançoise en musique rep résentée en France

Lettre

Pomone

e

Un manifeste en faveur de la poésie lyrique et de l'opéra.

Rahir,

, 579. – Bibliothèque nationale,

, Paris, 1972, n° 32 : "La musique

de Cambert est perdue". – Grente,

, 987-988, notice de J. P. Chauveau.

Bibliothèque de l 'amateur

Deux siècles d 'opéra français

Dictionnaire des lettres

françaises, X VII siècle

e

2 000 / 3 000 €