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Victorien SARDOU

(1831-1908).

2 L.A.S., et P.A.S. avec

dessin

en marge d’une aquarelle originale de

Draner

, [novembre-

décembre 1873, au dessinateur

Draner

] ; 3 pages et quart in-8 et 1 page in-4.

Intéressant ensemble sur les costumes de sa pièce

L

es

M

erveilleuses

, donnée en

décembre1873 au Théâtre des Variétés.

Sardou fait une description minutieuse du costume de

Barras

 : « La gravure de Chataigner

donne une tunique de soie blanche à galon d’or qui reparait au revers. Une ceinture bleue de

ciel à longues crépines d’or, un pardessus rouge à large revers blanc, le tout brodé d’or », sans

oublier les bas de soie blancs, les souliers pointus à rosettes, le large col rabattu à la Louis XIII

brodé de dentelles, et une épée « en forme de glaive et haut-perchée soutenue par un baudrier

d’or »… Il insiste sur la précision des détails de broderie et de dentelles qui sont dessinés par

Chataigner avec un « soin excessif , et je vous engage à vous fier à lui, car j’ai vu une description

écrite conforme à cette gravure »… Il conseille à Draner d’aller essayer un caraco à rayures

bleues et rouges qu’il a repéré, « d’un effet atroce sur celle qui le portait mais qui ferait un joli

habit de muscadin ». Il parle de la forme des culottes et de la place importante des poches. Pour

le chapeau de Léonce, il faut s’inspirer de

La Promenade incroyable

à retravailler en exagérant

avec de gros pompons et une plume : « Mon père se rappelle encore cet homme-là ». Il recopie

une description dont il faut s’inspirer pour les couleurs, les chapeaux, etc…

À côté d’une

aquarelle

originale de

Draner

(Jules Renard dit, 1833-1926) pour le costume

de la « Tricoteuse », Sardou a indiqué les modifications qu’il souhaite y apporter, notamment

au niveau du chapeau, dont il fait un petit croquis. En dessous, il a dessiné à la plume

le personnage avec la coiffe qu’il désire : « faire un bonnet drôle et comique, avec grosse

cocarde ! Costume de revendeuse à la toilette du temps. Une longue écharpe en ruine, qui

remplace le tartan actuel ; robe à grandes fleurs comique aussi, et à la main un ridicule »…

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Gaspare SPONTINI

(1774-1851).

L.A.S., Paris 15 novembre 1843, à Placide

Colsoul

 ; 1 page in-4, adresse collée.

En faveur d’Adolphe Sax

, le futur inventeur du saxophone, qui était arrivé de Bruxelles à

Paris un an plus tôt : « Ce que vous me faites l’honneur de me demander, quant au jugement

des inventions et perfectionnemens des instrumens à vent par M

r

Sax

regarde exclusivement

l’Académie royale des Beaux-Arts de l’Institut de France, et je serai très empressé d’y ajouter ma

signature, lorsque j’aurai pris connoissance, sur son invitation, des susdits perfectionnemens »…

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