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128

Adolphe

THIERS

(1797-1877), homme politique

– Manuscrit

autographe écrit au lendemain de l’attentat d’Alibaud

contre Louis-Philippe pour relater l’évènement et faire

l’éloge du Roi et de la famille d’Orléans [28 juin 1836]. 12

pp. in-4. reliure demi-maroquin turquoise foncé, dos à

nerfs (23,5 x 20 cm).

« Un nouvel attentat sur la personne du Roi vient d’attrister

la France, et d’y produire une sensation profonde... »

Louis Allibaud

(1810-1836) attente à la vie de Louis-Philippe

le 25 juin 1836, moins d’un an après l’attentat de Fieschi ; il

sera condamné à mort et guillotiné le 11 juillet 1836.

De la collection Pierre Mortier dispersée à l’Hôtel Drouot

le 6 mai 1952.

Joint

: reliée ensemble, une lettre autographe signée de

Thiers au sujet du suivi de son courrier. Nice, 12 novembre

1869. ½ p. in-4, deuil, devant d’enveloppe.

€ 150 - 200

364

Robert

SURCOUF

(1773-1827), corsaire

– Pièce signée trois

fois avecdeux lignes autographes. [Saint-Malo], le8Pluviose

an 13 [28 janvier 1805]. 4 pp. in-folio, rousseurs éparses.

Comptes de Construction et d’Armement

pour la Goélette

LA CONFIANCE.

€ 600 - 800

363

[GARDES

SUISSES

]

– Deux documents.

Certificat militaire

signé du Sr de Montenach baillif de St-

Aubin, pour un soldat du Régiment de Diesbach, licencié

en septembre 1792, et qu’il n’a pris aucun service auprès

d’une armée

avec laquelle la nation française est en guerre

ni

à aucun complot tramé

contre elle (août 1795, 1 page

in-8, cachet de cire rouge aux armes. –

Pièce signée du

comte d’Artois

,colonel-général des Suisses, concernant

la promotion d’un officier suisse pour le Régiment suisse

de Courten, suite à la démission du comte de Salis-Soglio

(mai 1820, 1 page in-folio, en-tête gravé de Monsieur).

€ 100 - 200

362

lendemain trois à Buchorn en Souabe… Le 5 on l’attendait à

Lindau. Nous devons maintenant occuper Bregentz d’où les

Autrichiens évacuent des magazins immenses… L’électeur

de Saxe a rappelé ses troupes lorsqu’il nous a sus à Francfort

; les Autrichiens n’ont pas osé les traiter comme celles du

cercle de Souabe ; elles sont parties avec leurs armes, leurs

bagages et beaucoup de canons… Il pense qu’un armistice

sera signé. Un détachement du Corps de Condé, d’environ

sept à huit cents hommes qui se sauvaient par le lac de

Constance…a été accueilli à coup de fusil par les paysans…

Les débris de l’armée autrichienne en Souabe sont dans

le dernier état de désorganisation et d’insubordination : ils

volent et pillent comme les émigrés… Le Roy de Prusse s’est

emparé de la plus grande partie du Bourgraviat…

»

Etc.

Fructidor an 4

. Mention des généraux Moreau et Laborde :

« ils seront tous deux de retour demain… Il se plaint de ses

courriers qui mangeraient cent-mille francs à la république

en moins de deux mois… Je ne t’envoie pas de nouvelles

parce que je n’en ai point qui soient sûres ; mais tout va

bien à l’avant-garde du Rhin… » Il a envoyé un mémoire au

Directoire sur le renouvellement de l’alliance des Grisons

avec lesVénitiens : « La diète qui va s’ouvrir le 29 du courant

traitera cet article et probablement me proposera de me

charger de la conclusion. Je ne le puis pas sans l’avis du

Directoire… » Il demande de le recommander auprès de

Barras et de Carnot pour cette mission.

Milan, brumaire an 5

. Il est embarrassé dans ses comptes

destinés au service de surveillance et de correspondance ;

il comptait en faire part au général en chef qui est déjà

parti. Au citoyen Haller : au sujet d’un voyage que Garrau le

presse d’aller faire avec lui à Vérone ; il juge que ce voyage

serait inutile et inconvenant, et en explique les raisons.

Coire, vendémiaire an 5

. « J’apprends à l’instant que nos

troupes ont de nouveau évacué Bregentz et Lindau et fait

un mouvement de trois lieues. Je ne sais pas si c’est une

avance ou une retraite… » Mention des généraux Berthier

à qui il écrit, et d’Hilliers.

Frimaire an 5

. « Les chefs des trois ligues grises se

plaignent que les Grisons établis à Modène sont vexés,

qu’on les gêne dans leur industrie, et qu’on leur impose

des taxes extraordinaires. » Ils demandent à la France le

redressement de ces griefs, etc.

Joint

: la copie d’un mémoire au général Berthier.

€ 500 - 700