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51

BEAUX-ARTS

291

JACQUES-LOUIS DAVID (1748-1825)

Lettre autographe signée

[S.l.], 5 novembre 1809

2 p. sur 1 double f. in-4 (25,6 x 20 cm)

1 000 / 1500 €

Lettre autographe signée à Adrien de Lezay-Marnésia, alors préfet

du département de Rhin et Moselle, auquel David tente de faire

partager son intérêt pour la carrière d’un jeune homme nommé

Rittig.

David se montre particulièrement élogieux à son égard : « […] je

ne connais pas un jeune homme plus aimable et plus digne de

l’intérêt de ceux qui aiment la Vertu ; talent, conduite exemplaire,

travail assidu, Rittig réunit tout cela, je l’aime beaucoup enfin […] »

Quelques rousseurs et taches, traces de pliure

293

THÉODORE GÉRICAULT (1791-1824)

Lettre autographe signée à Pierre-Joseph Dedreux-Dorcy

[Londres], 12 février [1821]

3 p. sur 1 double f. in-8 (22,9 x 18,5 cm)

12 000 / 15 000 €

Lettre autographe signée au peintre Pierre-Joseph Dedreux-

Dorcy, le plus proche ami de Géricault.

Géricault est alors à Londres où il s’exerce à la lithographie : « […]

je lythographie à force. Nous voilà voué pour quelques temps à ce

genre qui étant tout neuf à Londres y a une vogue inconcevable

avec un peu plus de tenacité que je n’en ai-je suis sur qu’on

pourrait faire une fortune considérable. »

Il s’y est rendu pour présenter sa fameuse toile

Le Radeau de la

Méduse

qui venait tout juste de se faire éreinter par la critique en

France. L’accueil londonien est meilleur et Géricault reste dans

la capitale anglaise où il tombe malade : « J’ai été extrêmement

malade mais cela va mieux […] J’ai eu quelques bons amis qui

m’ont bien soigné […] »

Ce qui ne l’empêche pas de continuer à mener sa vie galante :

« Une conquête aussi mon cher Dorcy car je dois tout vous dire,

une femme […] s’est fourré dans la tête d’être folle de moi […] »

Géricault repart pour Paris en décembre 1821, toujours chargé du

Radeau de la Méduse

qu'il n'est pas parvenu à vendre.. À la mort

de Géricault, deux ans plus tard, c’est Dedreux-Dorcy qui achète

l’œuvre pour la revendre ensuite au Louvre.

Provenance :

- Vente Sotheby’s, Paris, 21 mai 2008, lot 53

Importantes restaurations le long des pliures, 1 trou de 2 cm et 1

manque marginal de 2,5 cm avec manque de texte, taches, traces

de pliure

292

JEAN-BAPTISTE ISABEY

(1767-1855)

Réunion de 3 lettres autographes signées

[S.l.], 2 avril 1848 et [s.l.n.d.]

3 p. sur 2 doubles f. et 1 f. in-8 (dimensions diverses)

600 / 800 €

Réunion de 3 lettres autographes signées à divers destinataires.

Dans la lettre datée du 2 avril 1848, Isabey demande à son

correspondant de donner une nouvelle carte d’admission au

Musée à son élève Ernest Bonardel.

Dans son atelier, Isabey recevait en effet plusieurs élèves afin de

leur enseigner l’art du dessin et de la miniature.

Petites rousseurs et taches, traces de pliure