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BEAUX-ARTS

393

RAOUL DUFY (1877-1953)

Lettre autographe signée ornée d’une gouache originale à

Pierre Berès

Paris, 6 juin 1952

1 p. sur 1 f. in-4 (26,5 x 20,5 cm)

2 000 / 3 000 €

Lettre autographe signée à Pierre Berès relative à la célèbre œuvre

de Dufy

La Fée Électricité

et ornée d’une belle gouache originale

représentant un canal vénitien et deux gondoles, avec en fond

probablement la place Saint-Marc.

Dufy est sollicité par Berès pour faire une édition de son œuvre

la plus célèbre : « […] ne vous impatientez pas à propos de notre

histoire de l’Electricité en image que vous avez la folie d’éditer. »

L’idée de ce projet remonte à 1951, lorsqu’EDF, propriétaire de

l’œuvre, propose à Berès d’en éditer des gravures. Dufy n’est

pas entièrement satisfait et demande à Berès de patienter : « Je

pars à Venise après-demain […] je reviens à Paris terminer les

corrections de mon esquisse. » Après ces corrections, il supervise

la reproduction lithographique. Malheureusement, Dufy ne verra

pas l’ouvrage achevé puisqu’il décède le 23 mars 1953, deux mois

avant la parution.

Provenance :

- Ancienne collection Pierre Berès (vente Christie’s, Paris, 12-13

décembre 2012, lot 227)

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ARISTIDE MAILLOL (1861-1944)

Lettre autographe signée

Marly-le-Roi, 12 juin 1919

4 p. sur 1 double f. in-8 (17,9 x 13,7 cm)

1 200 / 1 800 €

Lettre autographe signée à l’un des frères Bernheim à propos de

sa sculpture pour le monument en hommage à Cézanne.

Commandé en 1912 par un comité d’artistes présidé par Frantz

Jourdain, la réalisation de cette sculpture fut confiée à Aristide

Maillol qui s’excuse auprès de Bernheim du délai d’exécution :

« vous savez que la guerre seule a pu empêcher l’achèvement de

l’œuvre à laquelle j’ai tout de même travaillé pendant 3 ans. »

L’œuvre, première commande publique à Maillol, sera refusée par

la ville d’Aix-en-Provence en 1925 et installée aux Tuileries en 1929.

Il conclut sa lettre en lui apportant des précisions sur l’exemplaire

en terre cuite de

La Vague

 : « Cet exemplaire est bien l’original qui

a été brisé au feu mais recollé avec soin par moi. Il est donc aussi

bon que les autres et même meilleur puisque c’est l’exemplaire

original. »

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