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les collections aristophil

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GUSTAVE CAILLEBOTTE (1848-1894)

Réunion de 9 lettres autographes

signées à Claude Monet

Petit-Gennevilliers, janvier-décembre

1891

Ens. 15 p. sur 8 f. ou doubles f. in-8

(17,7 x 11,3 cm) et 1 f. in-12

(14,3 x 11,2 cm)

6 000 / 8 000 €

Réunion de 9 lettres autographes

signées à Claude Monet dans lesquelles

Caillebotte évoque souvent la passion du

peintre de Giverny pour les plantes et les

fleurs. Ils s’échangent des plantes et se

conseillent pour les variétés : « Pour vos

soleils, Godefroy compulse les catalogues

pour vous demander une collection aussi

complète que possible. »

Plus loin, il mentionne la situation

familiale de Monet. En effet, celui-ci

vit maritalement avec Alice Hoschedé

depuis 1880 mais le mari de celle-ci ne

décède qu’en mars 1891. Cette situation

a dû devenir encore plus difficile pour

Monet et Alice car Caillebotte déclare :

« Je comprends bien que cela soit gênant

pour Mme Hoschedé car pour moi vous

pouvez vous douter ce que je pense de

la plupart des distinctions dites sociales. »

Provenance :

- Vente Artcurial, Paris, 13 décembre

2006, lot 34

Taches

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GUSTAVE CAILLEBOTTE (1848-1894)

Réunion de 11 lettres autographes

signées à Claude Monet

Petit-Gennevilliers, [s.d.]

Ens. 16 p. sur 3 f. et doubles f. in-8

(17,1 x 11 cm) et 8 f. et doubles f. in-12

(15,5 x 9,8 cm)

6 000 / 8 000 €

Réunion de 11 lettres autographes

signées à Claude Monet dans lesquelles

Caillebotte partage avec le peintre sa

passion pour l’horticulture. : « Je vous

envoie une bourriche de plantes vivaces,

(2 espèces) […] »

Caillebotte relate les activités de son

frère Martial, musicien et précurseur de

la musique impressionniste, il se plaint à

Monet de ne pas travailler comme il le

souhaiterait : « […] j’ai couvert beaucoup

de toiles et gâché pas mal de couleur. » Et

lorsque Monet tente de lui emprunter de

l’argent, il lui confie son embarras : « Mais

tous les embêtements arrivent toujours

ensemble. Il y a en ce moment

plus d’un tiers des loyers d’avril que je

n’ai pas touché. Mes locataires sont tous

comme vous. […] Vous savez bien du reste

que chaque fois que je l’ai pu, je ne vous

ai jamais refusé […] »

En effet, Caillebotte vit dans une certaine

aisance financière grâce à l’héritage de

son père et en a profité pour soutenir

Monet financièrement.

Provenance :

- Vente Artcurial, Paris, 13 décembre

2006, lot 40

Taches

Livres et Manuscrits du XIX

e

et XX

e

siècle

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