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les collections aristophil
littérature
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DUMAS PÈRE ALEXANDRE (1802-1870).
2 P.A.S., et 7 L.A.S. de ses collaborateurs, 1853-1887 et s.d. ;
17 pages in-4 ou in-8.
300 / 400 €
Envoi sur le faux-titre (seul, mouill.) de
Louis XIV et son siècle
: « Je
voudrais que mon
Louis XIV
fut digne d’habiter votre Palais de Ver-
sailles »… Billet d’envoi à Claire de Maillé, duchesse de CASTRIES, avec
adresse : « Déposé aux pieds de Madame la Duchesse de Castries »…
Gaspard de
CHERVILLE
(1819-1898).
Noisy le Roi 17 décembre 1887
,
à un ami collaborateur du
Gil Blas
. « J’ai retrouvé quelque chose de
bien oublié, mais en recopiant, ça me paraît bigrement vieillot. Si vous
croyez que cela ne puisse pas aller, flanquez-moi la chose au panier »…
Auguste
MAQUET
(1813-1888). 5 L.A.S.
Château de Sainte-Mesme 13
janvier
, [à Albert Delpit], lui conseillant de ne pas s’emporter dans la
politique, dans son journal : « Vous diviseriez votre public, vous ne
réussiriez qu’à moitié »…
9 novembre
, [à Émile de Najac], se gaussant
d’un compte rendu d’André Gill, sans rancune, car son « panégyrique
enthousiaste » de « vers de mirliton » le désarme… Etc.
Noël
PARFAIT
(1813-1896).
Bruxelles 4 décembre 1853
, à Dumas
père. Il a reçu les quatre premiers actes de
La Jeunesse de Louis
XIV
[comédie créée au Vaudeville de Bruxelles le 20 janvier 1854], et
il défendra ses intérêts auprès de Quélus « comme s’ils étaient les
miens ; seulement, je doute que j’obtienne la moitié de la recette
brute »… Il signale les lacunes qui arrêtent l’impression de la pièce,
et une autre dans les épreuves d’
Ingénue
…
+
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DUMAS FILS ALEXANDRE (1824-1895).
9 L.A.S., [Paris et Puys 1878-1889], au comte Joseph
PRIMOLI
; 43 pages in-8, 3 enveloppes.
300 / 400 €
Intéressante correspondance
.
[19 janvier 1878]
. Condoléances, avec
réflexions sur la mort : « C’est la première fois qu’elle se montre à
vous ; elle recommencera. Ce sont des chagrins, ce n’est pas un mal.
C’est en voyant mourir les autres que nous nous faisons à l’idée de
mourir nous-mêmes »…
[Août 1881]
. La fausse nouvelle que le père de
Primoli était décédé l’a fort inquiété. « Quant au projet de traité que
vous m’envoyez, je compte ne plus écrire pour le théâtre, mais il ne
faut pas en répondre. Si j’y reviens, ce qui est certain c’est que je ne
prendrai aucun engagement avec l’étranger avant la représentation
de la pièce à Paris »…
[27 août 1883]
. Il réclame des nouvelles de sa
mère [la princesse Charlotte Bonaparte, comtesse Primoli], qui souffre
d’une maladie nerveuse, ironisant sur le « Dieu de justice et d’amour »
qui l’a faite ainsi… Ayant déploré le séisme d’Ischia, il évoque les heu-
reux, ou ceux « qui souffrent le moins », le prêtre étant « un égoïste
supérieur »…
[12 août 1884]
. « Je suis allé tout de suite pour m’inscrire
chez la Princesse Mathilde que je vais retourner voir aujourd’hui »…
Il résume sa réponse à De Filippi, concernant un droit exclusif de
représentation en Italie : il voulait donner ce droit à la DUSE, non la
vendre à Mme Tessero, et d’ailleurs il ne veut plus traiter d’avance
avec les directeurs italiens, « dans la crainte de leur faire faire de trop
mauvaises spéculations »…
[26 juillet 1885]
. Il viendra à Paris seulement
le temps du concours du Conservatoire. « J’aurais été cependant
bien enchanté d’entendre Denise avec vous […]. Je suis bien content
d’apprendre que la Princesse viendra et surtout que vous viendrez
peut-être passer quelque tems avec elle »…
[22 janvier 1888]
. Il a su
par une dépêche de la Duse le grand succès de
Francillon
mais n’a
pas répondu, étant tout à Édouard de BEAUMONT dans sa dernière
maladie : « J’enterre beaucoup de mes contemporains […]. Plus je vois
mourir, moins je redoute la mort. Il m’arrive même souvent de l’envier
quand je vois ce grand calme, cette grande indifférence, cette grande
sérénité du mort. Ce qui est très curieux c’est qu’elle ne m’inspire
aucune espérance, aucune crainte de l’au-delà »… Beaumont fut l’un des
derniers originaux naturels, et avait un amour sincère « de la solitude,
du travail et de la simplicité, à côté de ses épées dont on lui offrait
une fortune et qu’il voulait absolument laisser au musée de Cluny,
du moins les plus belles, ce qu’il a fait, grâce aux cent mille francs
que lui ont procurés un labeur quotidien, une économie d’ascète et
qu’il laisse en les faisant passer par mes mains à celle qui l’a entouré
de soins durant ses dernières années »…
[Mars ? 1889]
. Remarques à
mots couverts sur le drame chez la Princesse MATHILDE : la liaison
de sa dame d’honneur Marie ABBATUCCI, avec son amant Claudius
POPELIN. « Avec mes idées absolues sur ces choses, j’ai conseillé
des solutions radicales qui ne sont pas acceptées et auxquelles le
tems et la logique contraindront les intéressées. Pour le moment,
beaucoup de récriminations de part et d’autre, beaucoup de larmes,
d’insomnies, de découragemens, de désespoir chez la personne que
nous aimons, vous et moi. L’autre est venue. On s’est vu ; on ne s’est
pas complètement expliqué. La troisième personne est congédiée par
la rue de Berri [Mathilde] ; mais la rue de Berri aimerait mieux que ce
fût par la rue de Téhéran [Popelin]. Tout cela est fort triste, bien que
la galerie s’en amuse »…
Marly le roi
: s’il n’est pas venu chez Dumas
à Puits, « c’est que vous n’avez pas voulu y venir, puis que vous êtes
allé en Angleterre et qu’ordinairement vous faisiez ce voyage par
Dieppe ». Puis il est allé à Venise, et Dumas apprend maintenant qu’il
est revenu à Rome : « malgré vos infidélités, je vous aime toujours.
Cela date de trop longtems »… Quant au manuscrit de MUSSET qu’il
lui avait cédé, Dumas est prêt à le reprendre, « puisqu’il ne vous plaît
plus », mais ne se rappelle plus le prix… Etc.
On joint
2 L.A.S. à divers, dont une belle lettre de conseils après
lecture de la pièce d’un ami ; et une L.A.S. de sa sœur Marie.
+
289
ÉCRIVAINS
40 L.A.S.
300 / 400 €
ANICET-BOURGEOIS, le vicomte d’ARLINCOURT, Antoine-Vincent
ARNAULT (au peintre Théodore Gudin, 1832), le chevalier ARTAUD,
Pierre-Simon BALLANCHE (à A. de Martonne), Auguste BARBIER
(sur ses
Satires
, à André Lefèvre, 1865), Louis-Amédée de BAST (à
Édouard Plouvier, 1868), Roger de BEAUVOIR et son fils Henri, Antony
BÉRAUD (1840 au libraire Janet), Arthur comte BEUGNOT (2), Henri
BLAZE DE BURY, Édouard BRISEBARRE, Théodore BURETTE, Phi-
larète CHASLES (4, à Alfred de Martonne ou Jules Janin), Benjamin
CONSTANT (à l’avoué Guérin), Auguste CREUZÉ DE LESSER (3, une à
Louis de Fontanes), Anne-Henri Cabet de DAMPMARTIN (2, à Mme
de Genlis et à Lemontey, 1813-1818), Émile DESCHAMPS (9 à Alfred
de Martonne, dont une épître en vers), Charles et Louis DESNOYERS,
Xavier SAINTINE (recommandant Virginie Ancelot à l’éditeur Cadot,
1855), Eugène SUE, Amédée THIERRY.
+
290
ÉCRIVAINS ET DIVERS.
Environ 120 lettres ou pièces, la plupart L.A.S.
300 / 400 €
Jean AICARD, Henri d’ALMERAS (3), Denys AMIEL, Édouard d’AN-
GLEMONT (poème
Les Français à Rome
), Étienne ARAGO (3), Henri
d’ARBOIS DE JUBAINVILLE, Charles ASSELINEAU, Alphonse AULARD,
Théodore de BANVILLE, Maurice BARRÈS, Henri BÉRAUD, Sébastien
BOTTIN, Jean-Jacques BROUSSON, Raymond BRUCKER, Henri
CASADESUS, Guy de CASSAGNAC, Louis-François CAUCHOIS-LE-
MAIRE, Jules CLARETIE, Louis-Auguste COMMERSON, Benjamin
CONSTANT, Henri de CURZON, James DARMESTETER (longue
lettre de Constantinople), Léopold DELISLE, Jean-Baptiste DELISLE
DE SALES (2), Paul DÉROULÈDE, Camille DOUCET, Pierre DRIEU
LA ROCHELLE, Georges DUHAMEL, Alexandre DUMAS fils, Victor
DURUY, Henri DUVERNOIS, Paul FERRIER, Jacques de FERSEN,
Paul FÉVAL, Ernest FEYDEAU, Augustin FILON, Léon GANDILLOT,
Paul GAVAULT, Victor GIRAUD, Barthélemy HAURÉAU (4), Maurice
HENNEQUIN (5) Arsène HOUSSAYE, Marie JAËLL, Léonce de JON-
CIÈRES, LAMBERT-THIBOUST, Étienne LAMY, Savinien LAPOINTE,
Lorédan LARCHEY (9), Hugues LE ROUX, Camille LE SENNE, Maurice
MAGRE, Joséphine MAINVIELLE-FODOR, MARCELIN, Émile MARCO
DE SAINT-HILAIRE (3), Frédéric MASSON, Michel MASSON (4),
Édouard MAZÈRES, Joseph MÉTÉNIER, Gabriel MONOD, MORISS,
Édouard PLOUVIER, Fernand de RODAYS, Francisque SARCEY, Albert
VANDAL, Joseph WIENIAWSKI, etc.
+
291
[FAVRE LUCIENNE (1894-1958)].
Environ 40 lettres, la plupart L.A.S., à elle adressées.
400 / 600 €
Belle correspondance adressée à la romancière Lucienne FAVRE
(1894-1958), chantre des quartiers populaires de l’Alger d’avant-guerre.
Francis AMBRIÈRE (2), Denys AMIEL, Henri BARBUSSE (9 belles
lettres ardentes à sa « bien-aimée », 1925-1926 : « Je m’attache
et je m’ajoute à toi tout d’un coup et totalement, selon les com-
mandements et les fatalités de ma foi dans la vérité et dans
l’œuvre »… etc.), Pierre BRISSON (2), Charles BROUTY, Henriette
CHARASSON, Lucien DESCAVES, Raymond ESCHOLIER, Ernest
FORNAIRON, Gaston GALLIMARD, Myriam HARRY (2), René
LALOU, Gabriel MARCEL, Jane Catulle MENDÈS, Élie MOROY (5),
Suzanne NORMAND (3), François NOURISSIER, Maurice OLIVAINT,
Gabrielle REVAL, Françoise ROSAY (et reconnaissance de dette
de Lucienne Favre pour une option sur un scénario), Jules ROY,
duchesse SFORZA, Franz TOUSSAINT, Hélène VACARESCO (4),
Bernard ZIMMER. Plus quelques doubles dactyl. de réponse.
+
292
FEMMES DE LETTRES.
38 lettres ou pièces, la plupart L.A.S.
300 / 400 €
Juliette ADAM (6, deux à Louise Ackermann), BÉRANGÈRE (2), Marthe
princesse BIBESCO (3, plus Jeanne et Valentine Bibesco), COLETTE
(carte à Ravel avec Luc-Albert Moreau et Cl. Roger-Marx, plus
Duo
dédicacé), Lucie DELARUE-MARDRUS (3, une à Judith Cladel), Marceline
DESBORDES-VALMORE (copie de vers d’Élisa Mercœur), Rosemonde
GÉRARD (à Lucien Daudet, plus envoi à elle par Ph. Hériat), GYP, Renée
MASSIP, Anna de NOAILLES, Cécile PÉRIN, Alix de Cessiat comtesse
de PIERRECLOS, Noémi PSICHARI, Marie de RÉGNIER, Marie de
SOLMS- RATTAZZI (2), Marcelle TINAYRE (2), Hélène VACARESCO,
Reine-Philiberte de Varicourt marquise de VILLETTE (2, une à Pougens),
Nelly de VOGÜÉ, Liliane WOUTERS (2, et poème a.s.).
+
293
FLAUBERT GUSTAVE (1821-1880).
Enveloppe autographe, avec marques postales.
200 / 300 €
À sa cousine Olympe BONENFANT, pendant son voyage en Orient :
« France / Nogent-sur-Seine (Aube) / Madame Bonenfant » ; cachets
postaux de Beyrouth (5 août 1850), Marseille (16 août), Paris et Nogent-
sur-Seine (19 août).
On joint
un portrait gravé (15,4 x 12 cm sur feuillet in-fol.) ; plus des
portraits gravés de Théophile Gautier (d’après une photo de Nadar)
et Octave Uzanne.
+
294
FRANCE ANATOLE (1844-1924).
P
oème
autographe, 3 L.A.S. et 2 L.A., [1865-1914] et s.d. ; 7
pages formats divers, une enveloppe.
200 / 300 €
Pièce de 13 vers datée 26 mars [1865] :
« Je viens vous demander cette fois une grâce
Qu’un mort dans son cercueil réclame plein de foi
De l’inconnu qui passe :
Priez pour moi ! »…
À Noël Charavay : « Mon vieux Coco, je suis allé chez G. Calmann.
Je me suis réveillé très fatigué par un beau soleil avec l’espoir de
me remettre » (
Le Guérinet
[12 août 1911])… Excuses à une amie de
partir sans aller lui dire adieu [26 mars 1914]… « Dis à Noël que sa
conduite à mon égard est odieuse ! »… Condoléances à son amie
Mme de Heaulme… Etc.
+
295
[GARY ROMAIN (1914-1980)].
61 épreuves gélatino-argentiques du film
Les oiseaux vont
mourir au Pérou
, [1967] ; 18 x 24 cm chaque, noir et blanc
(traces de collage au dos).
150 / 200 €
Photos réalisées pendant le tournage du premier film écrit et réalisé
par Romain Gary, en Espagne en septembre-décembre 1967. Y figurent
des prises de vue de Jean Seberg (Adriana, notamment sur la plage,
dans les bras de ses amants inconnus), Pierre Brasseur (son mari
vengeur), Maurice Ronet (Rainier), Danièle Darrieux (Madame Fer-
nande), Jean-Pierre Kalfon (chauffeur du mari), Michel Buadas (Alejo)…