Previous Page  68 / 204 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 68 / 204 Next Page
Page Background

66

53 MARIETTE (Pierre-Jean). Traité des pierres gravées. – Recueil des pierres gravées du Cabinet du Roy.

Paris, de

l’imprimerie de l’auteur, 1750.

2 volumes in-folio (334 x 223 mm), maroquin bleu nuit à long grain, large bordure

de palmettes dorées, dos richement orné de motifs de feuillage dorés sur fond pointillé, d’ombilics et de listels

mosaïqués de maroquin rouge, let torsadé sur les coupes, large dentelle intérieure dorée, doublures et gardes de

moire amarante, tranches dorées (

Bozerian

)

.

2 000 / 3 000

É



.

Composé par Pierre-Jean Mariette (

1694

-

1774

), historien et collectionneur d’art, marchand d’estampes, libraire et

éditeur, l’ouvrage est formé de deux tomes, dont le premier renferme les renseignements techniques, tandis que le

second reproduit en médaillons gravés les plus belles pierres du Cabinet du Roi, avec leur explication.

On trouve dans le premier tome un

Traité des pierres gravées

, une

Histoire des graveurs en pierres fines

, un

Manuel

de la gravure en pierres fines

– divisé en quatre chapitres :

Description des pierres précieuses, Pratique de la gravure

en creux et de celle en relief, De la manière de contrefaire les pierres gravées avec du verre coloré, Observations sur

diverses manières de tirer des empreintes, sur la façon de monter les pierres gravées et dont on les conserve dans les

cabinets

– et en n, une importante

Bibliothèque dactylographique, ou catalogue raisonné des ouvrages qui traitent des

pierres gravées

.

« T

» (Sinkankas)

L’illustration du livre est l’œuvre d’

Edme Bouchardon

, auteur, entre autres, de la fontaine des Quatre-Saisons, rue de

Grenelle. Elle comprend

2

titres-frontispices et une planche de dédicace à Louis XV (reliée dans le tome II),

5

vignettes,

une planche repliée dans le premier volume et

259

sujets imprimés sur

197

planches dans le second. La gravure des

planches de titre et de dédicace est due à

Pierre Soubeyran

; celle des médaillons, au

comte de Caylus

, célèbre archéologue

qui fut l’ami et le protecteur de Mariette.

53