![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0073.jpg)
76
[CARACCIOLI (Louis-Antoine, marquis de)].
Le Tableau de la mort,
par l'auteur de la Jouissance de soi-même. Nouvelle édition, revue,
augmentée & corrigée.
Francfort, Bassompierre, 1761.
In-12, XVIII et 361 pp., 1
f.n.ch.: vélin peint en vert, triple filet doré,
emblème macabre doré aux angles, dos lisse orné du même emblème
répété, roulette intérieure, tranches dorées
(reliure de l'époque).
Réflexion métaphysique sur la mort. Dans le chapitre XVII, intitulé
Des
apparitions
, l'auteur tente de détruire le mythe des revenants, vampires,
spectres et autres fantômes. Enfin, le volume se clôt par un curieux
Dialogue
entre Palmire (un mort) et Onuphre (un vivant).
Cet ouvrage du marquis de Caraccioli (1719-1803) n'est pas répertorié
par Caillet. (Dorbon, nº 619, pour une édition à la date de 1765.)
R
ELIURE MACABRE
EN VÉLIN VERT
,
UN
PEU
PATINÉE
PAR
LE
TEMPS
.
Elle porte répété et doré dans les angles et au dos un crâne surmontant
deux tibias entrecroisés.
Ex-libris manuscrit ancien biffé en haut du titre. Petite mouillure à
quelques feuillets.
1 000 / 1 500 €
77
[GAUDET (François-Charles)].
Bibliothèque des Petits-Maîtres, ou Mémoires pour servir à l'histoire du bon ton & de
l'extrêmement bonne compagnie.
Au Palais-Royal, Chez la petite Lolo, marchande de Galanteries, à la Frivolité, 1762.
In-12, 3
ff.n.ch.et 150 pp. : bradel cartonnage papier, sur les plats panneau rectangulaire de papier marbré serti d'un filet doré,
dos lisse orné de filets, pièce de titre rouge, étiquette de cote en tête
(reliure du début du XIX
e
siècle).
A
MUSANTE
SATIRE RÉDIGÉE
SUR
LE MODÈLE DES
C
ARACTÈRES
DE
L
A
B
RUYÈRE
.
L'auteur tourne en ridicule les « petits-maîtres », ces
pantins ambulants & parlants
que l'on a vu naître vers 1680 à Paris et dont
la mode a perduré jusqu'à la fin du XVIII
e
siècle.
Le volume se termine par un catalogue des livres de la bibliothèque de feu Ange-Rose-Farfadet, abbé de Pouponville,
le mignon
des grâces, la fleur des beaux esprits, la perle des petits-maîtres
, etc. (pp. 135-150), morceau d'un goût exquis qui a enchanté
Charles Monselet au XIX
e
siècle :
je
[le]
considère comme un chef-d’œuvre, et comme le spécimen le plus étourdissant de la
littérature des boudoirs
écrira-t-il à propos de cette notice.
De la bibliothèque du château des ducs de Starhemberg à Eferding, avec tampon
Aus Schloss Haus 1893
à l'encre violette sur le titre.
(Gay-Lemonnyer, I, col. 390-391 : “Critique spirituelle des sentiments et du langage affété et précieux à la mode à cette époque.”)
400 / 600 €
71