L’info du Bibliophile


La restauration spectaculaire des « Heures de Boussu » a été menée entièrement par les équipes de la BnF.

Les Heures de Boussu sont l’un des plus beaux manuscrits enluminés de la Bibliothèque de l’Arsenal. Ce livre de prières au décor somptueux, dont les coloris vifs et francs étonnent le lecteur d’aujourd’hui, a fait l’objet d’un important chantier de restauration au cours de l’année 2020. Celui-ci  a permis de le doter d’une reliure nouvelle, mieux adaptée, qui protègera le livre pour les siècles à venir. Pour retrouver toutes les étapes de la restauration en détails : https://www.bnf.fr/fr/restaurer-les-luxueuses-heures-de-boussu

« HEURES DE G ET H » Livre d’heures à l’usage de Rome manuscrit enluminé sur parchemin vers 1500

ÉCOUTER l’Étude sur le très précieux manuscrit, véritable redécouverte, exécuté pour le commanditaire qui de cache derrière les initiales « G ET H » et la devise « JUSQUES A CE ». ♦ Chef d’œuvre de l’artiste baptisé maître de Spencer (Actif à Bourges 1495-1510), ce manuscrit est illustré de 4 diptyques (8 grandes peintures), 28 grandes miniatures [En tout 36 grandes miniutures], 35 petites miniatures (Dont 12 au calendrier en bas-de-page) Et 4 iniales historiées. Il contient également 3 initiales historiées par un autre peintre Berrichon (Peut-être le Maître du ROMULÉON ?) Vente Drouot-Richelieu Vendredi 5 juin 2020. Résultat : 749 700 € Frais inclus Voir le manuscrit : https://www.bibliorare.com/lot/345496/

Bibliothèque Bodléienne d’Oxford. Rassemble plus de 12 millions de livres imprimés et permet un accès électronique à plus de 80 000 revues scientifiques.

Sur ses différents sites, la bibliothèque Bodléienne rassemble plus de 12 millions de livres imprimés et permet un accès électronique à plus de 80 000 revues scientifiques. Elle conserve aussi des collections importantes de documents anciens : manuscrits, papyrus, cartes ou dessins. C’est la deuxième plus importante bibliothèque du Royaume-Uni, après la British Library.

La bibliothèque Bodléienne possède plus de 500 incunables imprimés en Europe avant 1501. Il s’agit de la plus grande collection au monde d’incunables d’origines occidentales dans une bibliothèque universitaire.

Pindare, l’un des poètes les plus admirés de son temps (Ve siècle avant notre ère), fut vénéré pendant toute l’Antiquité. Par la suite, son œuvre a connu des fortunes diverses : une grande partie a disparu (on n’en a retrouvé que des fragments), mais ses poèmes célébrant des vainqueurs aux jeux des sanctuaires de la Grèce (les « épinicies ») n’ont cessé d’être recopiés, confirmant l’estime dont ils jouissaient. Idole des poètes de la Pléiade au XVIe siècle

quelquefois raillé au XVIIe siècle et jusque chez Voltaire, Pindare est admiré par Hölderlin, Valéry, Saint-John Perse… Sa poésie se présente sous la forme de cantates dansées ou accompagnées de danses. Elle est réputée pour sa difficulté, une difficulté qui tient notamment à sa tonalité portée vers le sublime (« l’homme est le rêve d’une ombre »…). Ce livre est un recueil d’études publiées sur plus de quarante ans, car jamais Pindare n’a quitté les intérêts d’André Hurst, professeur et ancien recteur de l’Université de Genève. Elles sont accompagnées d’un préambule et de quatre indices. L’auteur s’est attaché à mettre en lumière des démarches de « fabrication » des épinicies pindariques, voire de rechercher des stratégies qui les sous-tendent. Une tentative de pénétrer dans l’« atelier » de Pindare.