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« Ce que j’aime particulièrement avec les livres ou les manuscrits anciens c’est leur rapport avec l’intime, ce qui a été lu ou écrit, possédé ou aimé. Le livre, objet de passion, peut aussi devenir un véritable objet d’art à part entière lorsque l’écrit est sublimé par l’illustration ou la reliure. » — Sophie Perrine
La maison Aguttes a été choisie en 2017 pour orchestrer les ventes de la formidable et immense collection de livres et manuscrits réunie par Aristophil. Au bout de cinq années, le montant total des ventes s’élève à plus de 108 millions d’euros avec 335 préemptions, de nombreux records, trois lots classés Trésor national et une suite de catalogues qui marquera l’histoire de la profession.
Notre maison a ainsi renforcé sa position sur ce marché et enrichi son fichier de collectionneurs dans le monde entier.
Forts de cette expérience, nous sommes à même de pouvoir cibler notre clientèle pour un livre d’heures du XIIIe siècle, un atlas du XVIIe siècle, une édition originale de Marcel Proust, un livre illustré par Pablo Picasso mais aussi un manuscrit musical de Stravinsky ou encore une lettre de Charles Baudelaire.
L’enchère la plus élevée demeure celle de la théorie de la relativité d’Albert Einstein et Michele Besso : 11,7 millions d’euros en 2021.
L’odeur des livres anciens bientôt inscrite au Patrimoine Culturel et Immatériel de l’Unesco ?
Une étude scientifique démontre l’importance de préservation et de reconnaissance de l’odeur des livres anciens. Les auteurs de l’étude souhaiteraient inscrire ce type d’odeur au Patrimoine Culturel et Immatériel de l’UNESCO. Peut-être en avez-vous déjà fait l’expérience de tourner les pages d’un livre pour sentir son odeur et être transporté dans un souvenir de lecture au coin du feu durant votre enfance où à la bibliothèque de votre quartier ? L’odeur des livres est pour beaucoup une sorte de « Madeleine de Proust » qui renvoie directement à un souvenir vécu grâce à un livre, c’est la raison pour laquelle certains se battent pour sa conservation.
Garamont, naissance d’un imprimeur, avec Rémi Jimenes Historien, maître de conférence à l’Université de Tours, rattaché au Centre d’études supérieures de la Renaissance.
Au XVIe siècle, le tailleur et fondeur de caractères Claude Garamont est invité par François Ier à inventer une série de polices d’écriture. Ses créations représentent une véritable révolution typographique et aujourd’hui encore, la police d’écriture qui porte son nom est partout. Né vers 1510 à Paris, Claude Garamont est un enfant de la balle. Il appartient par sa naissance au monde des ouvriers imprimeurs et grandit dans le quartier de la Sorbonne, où vivent et travaillent les professionnels du monde du livre. Formé comme apprenti fondeur auprès d’Antoine Augereau, le jeune Garamont grandit et apprend dans un climat d’effervescence culturelle et intellectuelle. La révolution humaniste bat son plein : la graphie, l’orthographe, la mise en page sont au cœur de ces réflexions nouvelles sur la formalisation et la diffusion des idées nouvelles.
La typographie et les humanistes
Ce bouillonnement intellectuel est soutenu par François Ier, un monarque humaniste, protecteur des arts et des lettres. Soucieux d’encourager le développement d’une littérature en langue française, le roi est particulièrement curieux des innovations typographiques de son temps. Dans les années 1530, les typographes rompent avec la tradition gothique et imaginent des caractères romains, plus élégants, fins et déliés, proches de l’écriture manuscrite. Les caractères de Claude Garamont sont particulièrement réguliers et maîtrisés, et son travail suscite l’intérêt de Jean de Gagny, l’aumônier et conseiller du roi. Sur la recommandation de ce dernier, Garamont devient le graveur de caractères du roi, qui le charge de mettre au point différentes polices grecques.
Aventure du déchiffrement de l’écriture cunéiforme. Sur les traces des savants français en Mésopotamie.
Nous n’avons aucune peine à associer Champollion au déchiffrement des hiéroglyphes, mais qu’en est-il de l’écriture cunéiforme ? Qui sont les savants qui ont percé les mystères de ces antiques caractères ? Pourquoi n’ont-ils pas connu la même célébrité que leur confrère égyptologue ? Correspondant de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, Dominique Charpin retrace dans son dernier livre l’histoire de l’assyriologie, la discipline qui étudie les civilisations de Mésopotamie qui utilisaient cette écriture graphique. Avec Dominique Charpin
Processus complet d’une reliure pour faire un livre médiéval du début à la fin.
Dans cette vidéo, vous verrez entreprendre toutes les différentes étapes de projet de reliure gothique de la fin du Moyen Âge. Bien que j’utilise des matériaux et des outils modernes et que j’y ai ajouté quelques éléments anachroniques, ce livre est entièrement basé sur les structures et les techniques de reliure qui étaient courantes dans l’Europe du XVe siècle. Dennis. Full Medieval Gothic Binding Series
Rome dans l’histoire littéraire française, par Xavier Darcos, Chancelier de l’Institut de France
En ce début d’année 2023, la base en ligne Bibliographie des Mazarinades de la Bibliothèque Mazarine a atteint et même dépassé le nombre de 2 000 notices décrivant de façon scientifique les éditions d’imprimés de la Fronde (1468-1653) : l’entreprise se poursuit avec le souci de prendre en compte les plus récentes avancées de la recherche.
https://mazarinades.bibliotheque-mazarine.fr/
« Le cunéiforme à la portée de tous en Mésopotamie au début du IIᵉ millénaire avant J.C » par Dominique CHARPIN, correspondant de l’Académie des inscriptions et belles-lettres.
Le site Richelieu de la Bibliothèque nationale de France conserve les collections dites « spécialisées » : manuscrits, dessins, gravures, photographies, cartes et plans, monnaies et médailles, antiques et bijoux….
Après douze ans de travaux, le site a rouvert ses portes, dévoilant l’un des espaces les plus fascinants : son magnifique musée. Gennaro Toscano, conseiller scientifique pour le musée, la recherche et la valorisation à la BnF, vous propose un parcours autour de l’historie des collections. Bibliothèque nationale de France – site Richelieu 5 Rue Vivienne 75002 Paris