Lot n° 156

POULENC Francis (1899 - 1963)L.A.S., Marseille 12 décembre [1952], à Bernard GAVOTY ; 4 pages in-8 à en-tête Hôtel Beauvau. Au sujet de la cantatrice Suzanne BALGUERIE. La lettre de Gavoty l'a ému, car il ne pensait pas «que notre pauvre...

Estimation : 400 - 500
Adjudication : 494 €
Description
Suzanne en était arrivée là». Il la savait cependant «aussi imprévoyante dans le gain que dans les placements [...]. J'ai toujours aimé tendrement Balguerie, je l'ai admirée follement et, bien entendu, je ferai tout ce que vous voudrez pour elle. Il faut parer au plus pressé par un concert de charité et tâcher de trouver à cette cigale un travail un peu régulier», bien que Poulenc reconnaisse qu'elle soit «dans ce domaine, bien fantaisiste, mais peut-être qu'avec l'âge... Regardez comme la vieille [Marya] FREUND s'en sort courageusement. Il est vrai qu'elle est juive polonaise». Il travaille à Marseille depuis trois semaines, «merveilleusement solitaire, avec un piano dans ma chambre». Il se rendra le 18 à Avignon pour les répétitions de son Stabat mater «que monte courageusement la Schola du Vaucluse»... Il rentrera à Paris le 21 «pour assister Roland [Roland-Manuel] à son Plaisir de la musique où les Couraud donneront la première audition de mes 4 Motets de Noël»... Il remercie Gavoty pour son compte-rendu d'Aubade, qui a malheureusement «été montée à la sauvette dans la quasi fermeture de l'Opéra-Comique»...
POULENC Francis (1899 - 1963)L.A.S., Marseille 12 décembre [1952], à Bernard GAVOTY ; 4 pages in-8 à en-tête Hôtel Beauvau. Au sujet de la cantatrice Suzanne BALGUERIE. La lettre de Gavoty l'a ému, car il ne pensait pas «que notre pauvre Suzanne en était arrivée là». Il la savait cependant «aussi imprévoyante dans le gain que dans les placements [...]. J'ai toujours aimé tendrement Balguerie, je l'ai admirée follement et, bien entendu, je ferai tout ce que vous voudrez pour elle. Il faut parer au plus pressé par un concert de charité et tâcher de trouver à cette cigale un travail un peu régulier», bien que Poulenc reconnaisse qu'elle soit «dans ce domaine, bien fantaisiste, mais peut-être qu'avec l'âge... Regardez comme la vieille [Marya] FREUND s'en sort courageusement. Il est vrai qu'elle est juive polonaise». Il travaille à Marseille depuis trois semaines, «merveilleusement solitaire, avec un piano dans ma chambre». Il se rendra le 18 à Avignon pour les répétitions de son Stabat mater «que monte courageusement la Schola du Vaucluse»... Il rentrera à Paris le 21 «pour assister Roland [Roland-Manuel] à son Plaisir de la musique où les Couraud donneront la première audition de mes 4 Motets de Noël»... Il remercie Gavoty pour son compte-rendu d'Aubade, qui a malheureusement «été montée à la sauvette dans la quasi fermeture de l'Opéra-Comique»...
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