Lot n° 123

MALLARMÉ Stéphane (1842-1898)L'Après-midi d'un Faune. Eglogue par Stéphane Mallarmé. Nouvelle édition avec frontispice, ex-libris, fleurons et cul-de-lampe par Manet Paris, Léon Vanier, 1887. In-8 (233 x 160 mm), 16 pp. Plein maroquin ocre,...

Estimation : 5000 - 6000
Adjudication : Invendu
Description
pièces de maroquin vert sur les deux plats, sur le premier figure un décor à froid représentant un faune, filets à froid, dos titré, fleurons intérieurs, couverture conservée, signet conservé, étui (reliure signée René KIEFFER). Seconde édition tirée à petit nombre. Exemplaire enrichi d'une lettre autographe signée de Mallarmé sur papier de deuil. 4 pages in-8 montées sur onglets. «Mon pauvre ami, [...] vous savez combien j'ai ressenti votre douleur. Je ne vous donnerai pas de consolation qu'il n'y en a pas: la meilleure est de savoir que vos amis souffrent avec vous. [...] Je ne vous le cache pas, vous avez encore bien à pleurer. [...] cette disparition d'un être cher est encore celle de tous les liens qui nous rattachaient à notre enfance, et l'avenir paraît un désert. [...]».L'Après-midi d'un Faune. Eglogue by Stéphane Mallarmé. New edition with frontispiece, ex-libris, fleurons and cul-de-lampe by Manet Paris, Léon Vanier, 1887. In-8 (233 x 160 mm), 16 pp. Full ochre morocco, green morocco parts on both covers, on the first one a cold decoration representing a faun, cold filets, titled spine, inner fleurons, cover preserved, bookmark preserved, case (binding signed René KIEFFER). Second edition printed in a small number. Copy enriched with an autograph letter signed by Mallarmé on mourning paper. 4 pages in-8 mounted on tabs. "My poor friend, [...] you know how much I felt your pain. I will not give you any consolation that there is none: the best is to know that your friends suffer with you. [...] I will not hide it from you, you still have much to mourn. [...] This disappearance of a loved one is still the disappearance of all the ties that bound us to our childhood, and the future seems a desert. [...]».
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