Lot n° 217

THÉÂTRE. xxe siècle — – Environ 100 lettres et pièces.

Estimation : 800 - 1000 €
Description
Antoine (André). 7 lettres autographes signées, soit : une lettre à l'administrateur de la Comédie-Française Jules Claretie pour annoncer qu'il ne fera pas donner Jules César à l'Odéon tant que les décors de Lucien Jusseaume ne seraient pas achevés (1906) ;
3 lettres à l'auteur dramatique Gustave Grillet, sur son retour mouvementé de Turquie où il était parti fonder un Conservatoire et qu'il dut quitter quand ce pays entra en guerre aux côtés de l'Allemagne, sur le bombardement de Paris, sur la situation précaire des théâtres et cinémas dans la capitale, etc. (1914) ; une lettre à la veuve d'Alphonse Daudet, Julia Allard, concernant le scénario qu'il propose pour son adaptation cinématographique de L'Arlésienne de Daudet (1921) ; une lettre évoquant Sarah Bernhardt et son « foutriquet de gendre », les difficultés des théâtres, « ... Il n'y a vraiment que Sacha [Guitry], le Gymnase et les Variétés qui font de l'argent... » (s.d.) ; une lettre à une dame évoquant la Malibran (s.d.). — Dubillard (Roland). Lettre autographe signée. 1984. « ... Je n'ai jamais joué que mes propres pièces, et il me semble que c'est – presque – suffisant. Mon plus grand désir est de jouer les classiques, et particulièrement Molière... » — Dussane (Bétrice Dussan dite Béatrix). 3 mots autographes de remerciements sur une carte de visite. Joint, quelques documents manuscrits et imprimés la concernant. — Guitry (Lucien).
Dactylographie intitulée « Grand-père ». [Vers 1919]. Scénario de sa pièce Grand-père, créée en 1919 au théâtre de la Porte-Saint-Martin (29 pp. in-folio). Provenance : Sacha Guitry. Joint, une lettre signée de la secrétaire du comédien, scénariste et réalisateur Henry Roussell, de la part de celui-ci à Sacha Guitry, accompagnant l'envoi de la présente dactylographie : « Monsieur Henry-Roussell ayant retrouvé, en rangeant ses papiers, un scénario qu'écrivit autrefois M. Lucien Guitry, il a pensé que ce manuscrit, devenu relique, devait revenir de droit à ses héritiers spirituels, et il me charge de vous le faire parvenir... » Henry Roussell avait créé le rôle du capitaine Boutard dans cette pièce. — Guitry (Sacha) et Yvonne Wigniolle dite Yvonne Printemps. Une lettre et 3 cartes autographes signées dont 2 avec apostille autographe signée de Sacha Guitry, adressées à Madeleine Messager, fille du compositeur et épouse du photographe Jacques-Henri Lartigue. 1923-1925 et s.d. Dont une évoquant les photographies de Jacques-Henri Lartigue. — [Guitry] : Marconi (Lana). Lettre autographe signée. Londres, « vendredi ». « Soirée triomphale. Nous sommes heureux et vous embrassons tous les trois bien fort... » — [Guitry] : Printemps (Yvonne). Billet amoureux autographe signé « ta femme Von » adressé à Sacha Guitry. S.d. « Tu mérite tant... tu mérite tout. » Apostille d'une autre main au verso : « Pour que Sacha [ait] une petite surprise... » — Leblanc (Georgette). Lettre autographe signée à un critique. 1909. « Vous avez dit sur Ariane [la pièce Ariane et Barbe-Bleue de Maurice Maeterlinck, son mari, dont Georgette Leblanc avait créé le rôle principal en 1907] d'admirables choses qu'il était nécessaire de dire. C'est une œuvre trop belle, d'une beauté qui "dépasse", d'une beauté qui éveille dans les petites âmes une sourde rancune... » — Popesco (Elvire).
3 lettres autographes signées à Jeanne [Truchot, épouse d'Albert Willemetz]. S.d. Dont 2 expédiées de Los Angeles, évoquant ses projets de théâtre au États-Unis, Henri Verneuil, Mica Salabert, Henry Bernstein, les « réceptions de tous les snobinards », son désir de gagner de l'argent aux États-Unis mais pour le dépenser en France. Jean-Pierre Aumont (lettre écrite en mars 1944, peu avant le débarquement en Provence auquel il participa au sein des Forces françaises libres), Jean-Louis Barrault (une demande d'intervention en faveur de Jean Clairjois auprès du ministre Robert Schumann, une lettre à un « maître » concernant la comédie dramatique de Paul Claudel qu'il mit en scène en 1968 sur une musique d'Honnegger), Suzanne Bing, Pierre Blanchar, Agnès Capri, Pauline Carton, Jacques Copeau (dont une lettre à l'écrivain et critique d'art Gabriel Mourey, 5 lettres à l'écrivain et critique anglais Arnold Bennett, notamment sur son aide pour la création d'une succursale du Théâtre du Vieux-Colombier à New York, 1916-1917, une carte à Léon Pierre-Quint, joint, un prospectus imprimé pour la saison 1920 du théâtre du Vieux colombier), André Isaac dit Pierre Dac (manuscrit autographe d'une publicité radiophonique), Marcel Dalio, Lucien Max Rolland dit Max Dearly, Marcel Delaître, Danièle Delorme, Robert Dhéry, Thérèse Dorny, Gabrielle Dorziat, Béatrix Dussane (5 lettres et cartes dont une de 1968 à Marc Soriano pour le remercier de l'envoi d'un exemplaire dédicacé de son ouvrage sur les contes de Perrault et pour évoquer sa propre « manie moliéresque »), Pierre-Alexandre Martin dit Pierre Dux, Jacques Fabbri, Suzanne Flon, Pierre Fresnay (4 lettres et une carte de visite, dont deux évoquant sa compagne Yvonne Printemps), l'archiviste-bibliothécaire de la Comédie française Paul Gazagne (lettre de 1957 concernant un manuscrit de Nerval), Firmin Gémier, Denise Grey, Lucien Guitry (5 lettres et une pièce, 1902-1905 et s.d., dont une évoquant son fils Sacha Guitry et un contrat d'engagement pour une comédienne dans son Théâtre de la Renaissance), Jacques Hébertot (dont 2 lettres concernant le prix Nobel de Camus en 1957 : « Je suis très lié avec Albert Camus dont j'ai créé deux pièces... », joint une carte de visite), Louis Jouvet (3 lettres dont une du 28 mai 1921 concernant une comédie de Marie de Régnier, le théâtre du Vieux-Colombier et Jacques Copeau, joint, une carte de visite manuscrite), Odette Dhommée dite Odette Laure, la cantatrice et comédienne Georgette Leblanc, sœur de Maurice Leblanc, créateur d'Arsène Leblanc, et compagne de Maurice Maeterlinck (10 lettres et cartes, dont une sur La Mort de Tintagiles de Maurice Maeterlinck, une citant Vincent d'Indy, une sur ses portraits et sur plusieurs de ses rôles, une de 1902 à Coquelin aîné sur son rôle de Vanna dans sa pièce Joyzelle), Aurélien François Marie Lugné dit Lugné-Poë (4 lettres et cartes, 1905-1934 et s.d., dont une évoquant la Duse, une critiquant les « criminels » professeurs du Conservatoire et évoquant Paul Valéry), Mary Marquet, Silvia Monfort, Marguerite Moreno, François Périer (2 lettres à Armand Lanoux, soit : sur une proposition de pièce et de film, 1951, et sur son retour de Madagascar où il a tourné dans le film La Bigorne de Robert Darène, 1957), Yvonne Printemps, Marthe Régnier, Madeleine Renaud, la comédienne et femme de lettres Pauline Benda dite Madame Simone (superbe et longue correspondance amoureuse de 5 lettres à son futur époux Claude Casimir-Périer, fils du président de la République, Marienbad, mai-juillet 1907), Cécile Sorel (dont une lettre sur les jalousies qu'elle s'attire), Henri Tisot, Michel Vitold (sur un projet de spectacle).
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