[MAZARINADES]. [NAUDÉ (Gabriel)]. Jugement de tout ce qui a esté imprimé contre le Cardinal Mazarin, depuis le sixiéme Janvier, jusques à la Declaration du premier avril mil six cens quarante-neuf. S.l.n.d. [Paris, 1650]. In-4, veau fauve...
Estimation :
1500 / 2000
Adjudication :
1 800 €
Description
moucheté, armoiries dorées au centre dans un médaillon ovale, dos orné aux petits fers, pièce de titre rouge, coupes décorées, roulette intérieure dorée, tranches rouges (Reliure de l'époque).
Seconde édition fort augmentée de cet ouvrage célèbre, connu sous le nom de Mascurat, du nom d'un des interlocuteurs des dialogues qui le composent. Publié sous le voile de l'anonymat par Naudé, qui était le bibliothécaire de Mazarin, l'ouvrage connut, en 1649, une première édition en 492 pp. tirée à seulement 250 exemplaires et rapidement épuisée. L'auteur en porta le volume à 718 pp. dans la présente édition, qu'il fit paraître l'année suivante. De même que l'originale, cette édition est rare. « Souvent consulté et cité par les bibliographes, [l'ouvrage] est du petit nombre des livres où la science s'allie au bon sens, à l'esprit et à la gaité » (Moreau). Il se présente sous forme de dialogues entre un imprimeur et un colporteur, Mascurat (Camusat) et Saint-Ange (Naudé). Ils sont au cabaret, boivent et mangent des harengs en faisant assaut d'érudition. Il y est beaucoup question de livres et Naudé, plus bibliothécaire que jamais, développe l'idée de voir les collections ouvertes à tous – premier pas vers le concept de bibliothèque publique. Superbe exemplaire aux armes des ducs de La Rochefoucauld, intéressante provenance pour cet ouvrage, avec cachet du château de La Roche Guyon sur le titre. Quelques insignifiantes rousseurs. Moreau : Mazarinades, n°1769 – Barbier, II, 1048.
Seconde édition fort augmentée de cet ouvrage célèbre, connu sous le nom de Mascurat, du nom d'un des interlocuteurs des dialogues qui le composent. Publié sous le voile de l'anonymat par Naudé, qui était le bibliothécaire de Mazarin, l'ouvrage connut, en 1649, une première édition en 492 pp. tirée à seulement 250 exemplaires et rapidement épuisée. L'auteur en porta le volume à 718 pp. dans la présente édition, qu'il fit paraître l'année suivante. De même que l'originale, cette édition est rare. « Souvent consulté et cité par les bibliographes, [l'ouvrage] est du petit nombre des livres où la science s'allie au bon sens, à l'esprit et à la gaité » (Moreau). Il se présente sous forme de dialogues entre un imprimeur et un colporteur, Mascurat (Camusat) et Saint-Ange (Naudé). Ils sont au cabaret, boivent et mangent des harengs en faisant assaut d'érudition. Il y est beaucoup question de livres et Naudé, plus bibliothécaire que jamais, développe l'idée de voir les collections ouvertes à tous – premier pas vers le concept de bibliothèque publique. Superbe exemplaire aux armes des ducs de La Rochefoucauld, intéressante provenance pour cet ouvrage, avec cachet du château de La Roche Guyon sur le titre. Quelques insignifiantes rousseurs. Moreau : Mazarinades, n°1769 – Barbier, II, 1048.
