Frédéric li De Prusse. Lettre signée « Frederic » à Louis-Élisabeth de La Vergne de Tressan. Potsdam, 21 décembre 1780. 1/3 p. in-4, mouillure marginale. « ... votre association à L'iLLustre acaDémie française m'a fait un pLaisir bien...
Estimation :
150 / 200
Adjudication :
350 €
Description
sensibLe. c'est un juste tribut à votre mérite Littéraire ; & si maupertuis et voLtaire retournoient Dans cette savante assembLée, iLs seroient charmés De vous savoir occuper Leurs pLaces .La nouvelle traduction d'Ariosto que vous m'annoncés contribuera sans doute à augmenter votre renommée littéraire, & l'exemplaire que vous m'en destinés sera très bien accueilli. J'aime beaucoup ces sortes de traductions. Celle du Roland furieux par Mirabeau a son mérite. Mais je n'attens surement pas moins de la votre. Vous l'épurerés si bien que Voltaire en seroit tout autant enchanté qu'il l'a été de l'original. Tout ce que je souhaite c'est que votre malheureuse goutte vous quitte bientot, & vous permette de porter la dernière lime à votre traduction qui vous fera surement recueillir de nouveaux lauriers... » grand ami de voltaire, le comte detressan est le tyPe même de l'homme des lumières accomPli. Ancien camarade de jeu de Louis XV, devenu un des favoris de la reine Marie Leszczynska, Louis Élisabeth de La Vergne de Tressan (1705- 1783) mena une carrière de diplomate puis d'officier. Entré très jeune en relations avec Chaulieu, Montesquieu, le président Hénault, et surtout avec Fontenelle et Voltaire, il montra un gout prononcé pour les lettres et les sciences. Auteur du premier traité véritablement scientifique sur l'électricité, il est aussi par ses reuvres littéraires à l'origine du style troubadour et à ce titre un précurseur du romantisme. Il fut admis à l'Académie des Sciences et à l'Académie française.
