Lot n° 168

Pierre BENOIT (1886-1962). Manuscrit autographe signé, En marge de la Féerie cinghalaise, [1952] ; 6 pages in-fol.. Préface pour la nouvelle édition du roman de Francis de Croisset, La Féerie cinghalaise, paru en 1926. . Quinze ans après...

Estimation : 300 / 400
Adjudication : 512 €
Description
la disparition de son ami, Pierre Benoit a revu « avec une tendre et douce mélancolie les décors de sa Féerie cinghalaise ». Il a refait le voyage de Ceylan : « Que dire de cet automne de 1952, où j’ai eu la joie de retrouver les paysages d’élection de ma chère Dame de Malacca dont les aventures, pour m’être dédiées, constituent l’une des plus émouvantes fiertés de ma vie ? » Mais plutôt que de recourir à cet exotisme, il préfère évoquer son ami Francis de Croisset, la mort de son ami, la maison de l’avenue Gabriel, et un banc qui n’est pas pour lui « un banc comme les autres » ; c’est le banc où Aurore, l’héroïne de Koenigsmark « un très vieux livre, parce que c’est le premier que j’ai écrit, il va y avoir plus de quarante ans » a gravé ses initiales A.A.E. : « Combien de fois […] les doigts de Francis de Croisset ont vérifié avec une émotion amusée, le présence de ces trois signes fatidiques ! »… Croisset n’a jamais appartenu à l’Académie Française : sa « charmante désinvolture » l’éloignait des obligations et des bagarres… Etc.
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