[MALLARMÉ (Stéphane)]. VALLOTTON (Félix). Portrait de Stéphane Mallarmé. [1895]. Estampe réhaussée à l'encre de Chine de Félix Vallotton, monogrammé à la mine de plomb en bas à droite (170 x 110 mm), encadré.
Estimation :
3 000 - 4 000 €
Adjudication :
46 250 €
Description
L'un des plus célèbres portraits du poète, avec ceux de Gauguin et de Munch.
Ce portrait avait été commandé par une nouvelle revue élégante de Chicago, The Chap-Book, qui, entre 1894 et 1898, contribua fortement à l'essor de l'Art nouveau aux États-Unis. Stéphane Mallarmé en est un des plus célèbres contributeurs, avec A. Beardsley, T. Hardy, P. Verlaine, H. James, E. Grasset, etc.
La séance de pause eut lieu le 2 mars 1895, chez Mallarmé. Après sa reproduction à l'encre rouge dans The Chap-Book du 15 août 1895 (vol. III, n° 7, p. 253), il est repris en noir plusieurs fois, avec des variantes (yeux mi-clos ou fermés; avec une ombre sous le buste, ou sans), notamment dans La Revue blanche (15 janvier 1897) et ou dans le Livre des masques de Remy de Gourmont (1896).
«Le style de Vallotton illustrateur tire sa force d'expression de compositions réduites à quelques lignes, à un usage massif du noir sous la forme de larges aplats annulant toute suggestion de perspective ou de volume; dans le moindre de ses croquis se lit sa leçon des maîtres du Japon. Mallarmé appréciât fort cet art de la quintessence qui n'est pas sans lien avec sa poétique personnelle» (J.-M. Nectoux, Mallarmé, peinture, musique, poésie, Adam Biro, 1998, p.112).
Une encre originale, qui ne présente que la tête, sans l'ombre, est conservée au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne.
Ce portrait avait été commandé par une nouvelle revue élégante de Chicago, The Chap-Book, qui, entre 1894 et 1898, contribua fortement à l'essor de l'Art nouveau aux États-Unis. Stéphane Mallarmé en est un des plus célèbres contributeurs, avec A. Beardsley, T. Hardy, P. Verlaine, H. James, E. Grasset, etc.
La séance de pause eut lieu le 2 mars 1895, chez Mallarmé. Après sa reproduction à l'encre rouge dans The Chap-Book du 15 août 1895 (vol. III, n° 7, p. 253), il est repris en noir plusieurs fois, avec des variantes (yeux mi-clos ou fermés; avec une ombre sous le buste, ou sans), notamment dans La Revue blanche (15 janvier 1897) et ou dans le Livre des masques de Remy de Gourmont (1896).
«Le style de Vallotton illustrateur tire sa force d'expression de compositions réduites à quelques lignes, à un usage massif du noir sous la forme de larges aplats annulant toute suggestion de perspective ou de volume; dans le moindre de ses croquis se lit sa leçon des maîtres du Japon. Mallarmé appréciât fort cet art de la quintessence qui n'est pas sans lien avec sa poétique personnelle» (J.-M. Nectoux, Mallarmé, peinture, musique, poésie, Adam Biro, 1998, p.112).
Une encre originale, qui ne présente que la tête, sans l'ombre, est conservée au Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne.
