Robert DELAUNAY (1885-1941). L.A.S., [Paris 1906], à Édouard GAZANION ; 4 pages petit in-8 à l’encre violette sur papier au chiffre DD et l’adresse 11 rue Legendre (croquis au crayon sur la lettre).
Estimation :
1 200 / 1 500 €
Adjudication :
2 250 €
Description
LETTRE DU JEUNE PEINTRE, ÉVOQUANT SON TRAVAIL CHEZ LE DÉCORATEUR RONSIN ET SA PREMIÈRE EXPOSITION AU SALON D’AUTOMNE AVEC SON MANÈGE DE COCHONS.
« Ma toile est sur le fait d’être refusée et chose amusante un bruit qui court le jury l’aurait jugée à l’envers. J’espère que vous me ferez le plaisir de la voir donc chez moi. Je pense que vous serez moins rare et que vous viendrez passer quelques soirs […].
Moi je suis resté dans cet enfer tout l’été. Comme vous savez je suis employé dans une usine de décor et les quelques jours d’accalmie je les ai consacrés à mon art.
J’ai envoyé au Salon d’automne 2 portraits et une toile de 8 mètres, le Manège [première version de son Manège électrique ou Manège aux cochons], dans une tout autre note, cette toile doit décorer un des murs de mon atelier »…
4 croquis au crayon sur la lettre de poignées et gardes d’épée.
« Ma toile est sur le fait d’être refusée et chose amusante un bruit qui court le jury l’aurait jugée à l’envers. J’espère que vous me ferez le plaisir de la voir donc chez moi. Je pense que vous serez moins rare et que vous viendrez passer quelques soirs […].
Moi je suis resté dans cet enfer tout l’été. Comme vous savez je suis employé dans une usine de décor et les quelques jours d’accalmie je les ai consacrés à mon art.
J’ai envoyé au Salon d’automne 2 portraits et une toile de 8 mètres, le Manège [première version de son Manège électrique ou Manège aux cochons], dans une tout autre note, cette toile doit décorer un des murs de mon atelier »…
4 croquis au crayon sur la lettre de poignées et gardes d’épée.
