Lot n° 16

Vicente blasco ibáñez

Estimation : 300 / 400
Adjudication : 300 €
Description
(1867-1928) romancier espagnol. 29 L.S. (plusieurs avec additions et corrections autographes), Menton 1922-1927, à Marcel Thiébaut ; 39 pages la plupart in-4 à son en-tête ou à l’adresse de la Villa Fontana Rosa (3 en espagnol). Correspondance avec son ami et traducteur. 13 mars 1922, invitation à l’avant-première de l’adaptation cinématographique américaine des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse... Avril, au sujet de la traduction par Thiébaut de La Maja desnuda… 31 octobre, sur son dernier roman, La Terre de tous, « le roman d’une partie aventurière de ma propre vie. Il passe à la Patagonie, et le lecteur s’intéresse avec les descriptions et les mœurs sauvages de ce coin du monde »… 28 février 1923, sur la façon dont les Carayon ont arrangé et coupé La Terre de tous : « ils manquent de ce talent littéraire que vous avez pour reconstruire un roman et le faire plus court, conservant son esprit et son intérêt »… 19 mars, sur la traduction par Thiébaut de Mare Nostrum, il l’autorise à faire toutes modifications convenables, à « couper beaucoup » dans trois chapitres, et à « abréger toute la partie de vulgarisation océanographique »… 1924. Au sujet de ses discours pour le monument de Zola, puis pour le « pèlerinage littéraire » de Médan, que Thiébaut l’aide à traduire : « Vous verrez qu’au final de ce discours je fait une alusion à la tyranie actuelle en Italie et en Espagne, et j’initie mes ataques à la dictature militaire en Espagne »… (25 septembre). 1er avril 1925. Il faut garder La Reine Calafia pour la Revue de Paris... Il travaille beaucoup, et dans un mois aura fini le 3e volume du Tour du monde d’un romancier. En mai, « je commencerai déjà à travailler à mes romans évocatifs que vous traduirez. Le premier sera Le Pape de la mer c’est-à-dire le roman du Pape Luna, d’Avignon, etc. »… 30 avril. Exposé de son projet d’une trilogie : Le Pape de la mer, Aux pieds de Vénus, Les Richesses du Grand Kan. « Ces romans sont d’action moderne […] et au même temps sont des romans d’évocation d’une époque ancienne. C’est une nouvelle façon de faire que je crois avoir trouvé »… Il prévoit de les faire en deux ou trois ans… Etc. On joint 2 tapuscrits de textes en espagnol de Blasco Ibañez sur Anatole France et Émile Zola, le second avec corrections autographes, et leurs traductions (5 p. in-4).
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