NAPOLÉON BONAPARTE. 1769-1821. Général (1793), futur Empereur des Français. Pièce signée 2 fois sur une lettre à lui adressée. Leoben, 28 germinal an 5 (17 avril 1797). 2 pp. ½ bi-feuillet in-folio.
Estimation :
2700
Description
Supplique adressée à au général Bonaparte, Général en chef de l’Armée d’Italie, par le Marquis Ferdinand Guidi di Bagno, qui demande l’autorisation de séjourner en Romagne, sans que ses terres du Mantouan soient confisquées pour non résidence.
Ainsi, le Marquis Guidi expose qu’après la conquête par l’Armée française du Duché de Mantoue et de la Romagne, les commissions administratives (…) dans ces deux provinces publièrent différents édits, par lesquels il était enjoint à tous les propriétaires absents de rentrer dans un terme très court dans le pays sous peine de confiscation de leurs biens (…).
Il demande une exception car sa femme est malade et il ne peut se rendre en même temps dans ses propriétés situées dans les deux provinces.
Le Général Bonaparte, qui est en train de signer la Paix de Leoben avec les Autrichiens, à signé « Bo » sous le mot « accordé » écrit de la main de son secrétaire, Bourrienne, et « Bonaparte » en entier sous la note :
« Au Général Miolis pour donner les ordres en conséquence. Léoben ce 28 germinal an 5e ».
Le 28 Germinal est le jour de la première entrevue des plénipotentiaires français et autrichiens. ; le lendemain, ou plutôt la nuit même, à 2 heures du matin, Bonaparte signait les préliminaires de la paix.
Ancienne collection Charavay.
Ainsi, le Marquis Guidi expose qu’après la conquête par l’Armée française du Duché de Mantoue et de la Romagne, les commissions administratives (…) dans ces deux provinces publièrent différents édits, par lesquels il était enjoint à tous les propriétaires absents de rentrer dans un terme très court dans le pays sous peine de confiscation de leurs biens (…).
Il demande une exception car sa femme est malade et il ne peut se rendre en même temps dans ses propriétés situées dans les deux provinces.
Le Général Bonaparte, qui est en train de signer la Paix de Leoben avec les Autrichiens, à signé « Bo » sous le mot « accordé » écrit de la main de son secrétaire, Bourrienne, et « Bonaparte » en entier sous la note :
« Au Général Miolis pour donner les ordres en conséquence. Léoben ce 28 germinal an 5e ».
Le 28 Germinal est le jour de la première entrevue des plénipotentiaires français et autrichiens. ; le lendemain, ou plutôt la nuit même, à 2 heures du matin, Bonaparte signait les préliminaires de la paix.
Ancienne collection Charavay.
