Jean-Victor MOREAU. 1763-1813. Général (1793), rival de Napoléon, tué par un boulet à la bataille de Dresde. L.A.S. au Général Lecourbe. Au Q.G. de Coblenz, 10 ventôse an 5e (28 février 1797). 1 pp. bi-feuillet in-4, en-tête du Général en...
Estimation :
750
Description
chef de l’Armée de Rhin et Moselle avec grande vignette.
Réponse au Général Lecourbe qui demandait un congé.
Moreau a reçu tardivement son courrier auquel il répond, et écris au Général Desaix d’accorder son congé ; il précise cependant pour le moins de tems possible, car vous ne devez pas douter que les événemens d’Italie ne nous force à ouvrir la campagne de bonne heure.
Écrivez au Général Desaix et je ne doute pas qu’il ne s’empresse de faire son possible pour vous accorder votre demande (…).
Depuis début 1796, Desaix (1798-1800) était commandant le centre de l’Armée de Rhin et Moselle sous les ordres de Moreau ; il venait d’échouer contre les Autrichiens et d’évacuer la ville de Kehl en janvier ; blessé en avril, il rejoindra Bonaparte en Italie en juillet 1797. C’est à cette époque (avril 1797) que Moreau captura la correspondance secrète de Pichegru prouvant sa trahison dans le fourgon du Général Klinglin ; le Directoire reprochera à Moreau de lui avoir remis cette correspondance très tardivement en septembre, et, rendu suspect, le démit de ses fonctions ; ce n’est qu’en l’absence de Bonaparte et devant l’avance de Souvorov qui rendait nécessaire l’emploi d’un Général d’expérience que Moreau reçut le commandement de l’Armée d’Italie, à la place de Schérer, d’avril à août 1799.
Belle vignette, variante de celle du Général Pichegru (cf. Boppe & Bonnet n°66).
Réponse au Général Lecourbe qui demandait un congé.
Moreau a reçu tardivement son courrier auquel il répond, et écris au Général Desaix d’accorder son congé ; il précise cependant pour le moins de tems possible, car vous ne devez pas douter que les événemens d’Italie ne nous force à ouvrir la campagne de bonne heure.
Écrivez au Général Desaix et je ne doute pas qu’il ne s’empresse de faire son possible pour vous accorder votre demande (…).
Depuis début 1796, Desaix (1798-1800) était commandant le centre de l’Armée de Rhin et Moselle sous les ordres de Moreau ; il venait d’échouer contre les Autrichiens et d’évacuer la ville de Kehl en janvier ; blessé en avril, il rejoindra Bonaparte en Italie en juillet 1797. C’est à cette époque (avril 1797) que Moreau captura la correspondance secrète de Pichegru prouvant sa trahison dans le fourgon du Général Klinglin ; le Directoire reprochera à Moreau de lui avoir remis cette correspondance très tardivement en septembre, et, rendu suspect, le démit de ses fonctions ; ce n’est qu’en l’absence de Bonaparte et devant l’avance de Souvorov qui rendait nécessaire l’emploi d’un Général d’expérience que Moreau reçut le commandement de l’Armée d’Italie, à la place de Schérer, d’avril à août 1799.
Belle vignette, variante de celle du Général Pichegru (cf. Boppe & Bonnet n°66).
