Lot n° 386

Charles-Marie WIDOR (1844-1937). 8 L.A.S., 1871-1892 ; 14 pages in-8 ou in-12, enveloppe.

Estimation : 400 / 500
Adjudication : 600 €
Description
Les Hayes 28 septembre 1871, à une dame. Ses inquiétudes sur la santé de sa mère ; il peut griffonner « un Domine salvum fac Regem nostrum Léopoldum qui n’a rien de politique et qui doit se chanter en Belgique pour l’anniversaire du Leopoldum en question le mois prochain. On prend un couple de trompettes, des trombones, deux timbales, une liaison de violons et de contre basses, le tout assaisonné de cris partant du chœur et l’affaire est faite »… Picadilly, 12-14 mars 1890, à une dame. Mme KINEN a merveilleusement chanté, et la Princesse MATHILDE lui a demandé « de faire taire les autres et de la faire chanter : elle, Mme Kinen à la place des morceaux du programme restant. J’ai eu grand peine à lui faire comprendre que peut-être ALBONI ferait des difficultés, et n’autoriserait pas ». Les répétitions de sa Fantaisie ont commencé au Philharmonique, et il a entendu « une opérette charmante de SULLIVAN, merveilleusement chantée et mise en scène »... Il annonce deux jours après le grand succès de La Fantaisie à la Philharmonie : « On m’a rappelé trois fois [...] l’auditoire de 2000 personnes en grande toilette était admirable à voir ». Il fera entendre demain au Conservatoire ses Symphonies d’orgue. « Il fait un temps de rêve et la vie est un rêve charmant »... 23 décembre, remerciant un « Cher Grand » : « Très fier que vous ayez bien voulu regarder les épreuves du morceau de Harpe »... 28 avril 1891. Il remercie son correspondant de sa lettre pleine de souvenirs amicaux. « Quant à votre amabilité pour l’organiste de Saint-Sulpice, elle est faite d’échos lointains, car je n’ai plus la solidité nécessaire pour l’audition en public »... 25 janvier 1892. Il espère avoir une loge à disposition de son correspondant samedi... Il regrette de ne pouvoir accepter une invitation et se dit « le plus malheureux des musiciens »...
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