RICARD (Prosper). Corpus des tapis marocains. Paris, Paul Geuthner et Gouvernement chérifien, 1923-1950. 5 volumes in-4, 31 pp. et 64 planches; 74 pp. et 64 planches; 26 pp. et 64 planches; 74 pp. et 64 planches, en feuillets sous dossier demi-toile...
Estimation :
600 / 800
Adjudication :
Invendu
Description
à lacets, les fascicules de textes brochés, non coupés. I-Tapis de Rabat. II- Tapis du Moyen Atlas. III- Tapis du Haut Atlas et du Haouz de Marrakech. IV- Tapis divers: Rabat, Mediouna, Casablanca, Moyen Atlas, Maroc oriental, Haut Atlas, Haouz de Marrakech. V - Tapis citadins. 37 planches en couleurs; fascicule 1 seul paru. Publication du Gouvernement chérifien. Edition originale. (Creswell 1198). - Le "Corpus officiel" des tapis marocains est un travail de longue haleine. Soucieux de documenter une industrie intéressante entre toutes, le protectorat français au Maroc a pris, très tôt, des mesures propres à relever et à encourager les tapis marocains. Dès 1915 il a crée les Musées de Rabat et de Fès, où des spécimens anciens ont été réunis. L'exposition franco-marocaine de Casablanca (1915), les foires de Fès (1916) et de Rabat (1917) ont permis de faire l'inventaire des richesses artistiques du pays. Des expositions à Paris, Pavillon de Marsan (1917 et 1914), à l'exposition coloniale de Marseille (1922) ont présenté au public des tapis fait spontanément ou améliorées. Entre temps pour empêcher tout excès tendant à avilir la fabrication un dahir (1919) a instauré une estampille d'Etat qui garantie l'authenticité d'origine et le caractère des tapis marocains qui ne devront comprendre aucun motif décoratif que ceux réunis au "corpus officiel"
