MAC ORLAN, Pierre. Petit manuel du parfait aventurier. Paris, Éditions de La Sirène, collection “Les T racts”, sans date [1920]. In-12 étroit : cartonnage de papier gris à la Bradel, pièces de titre de veau havane au dos, date manuscrite en...
Estimation :
3000 / 4000
Adjudication :
9 500 €
Description
pied, couvertures conservées (reliure des années 1950).
Édition originale.
Exemplaire enrichi, au recto du premier feuillet liminaire, d'une belle aquarelle signée
de Pierre Mac Orlan : un pirate pendu, avec voilier au fond.
Le faux titre est en outre orné d'un petit portrait photographique de l'auteur, découpé et collé.
Envoi autographe signé sur le faux titre :
P our Richard Anacréon,
ce petit livre qui est mon propre
exemplaire, en souvenir de sa
visite à S t Cyr/Morin
bien cordialement
P ierre Mac Orlan
Mai 1947.
La provenance, s'agissant de Pierre Bergé, n'est pas anodine : Richard Anacréon, libraire à
l'enseigne de “L'Originale” rue de Seine, fut en effet le premier employeur du jeune homme fou de
littérature qui venait de débarquer à Paris.
“Mon premier travail, je le dois à Richard Anacréon. C'est chez lui que j'ai appris le beau métier
de libraire, que je connais toujours. J'étais courtier. Le matin je dénichais des livres que je vendais
l'après-midi. À cette époque, comme l'écrit Antoine Blondin, la Seine n'était pas “un fleuve qui
coulait entre des livres soldés”. On y faisait des découvertes. C'est chez Anacréon que j'ai rencontré
pour la première fois Pierre Mac-Orlan et Francis Carco. (...) [Mac Orlan] était un grand écrivain.
Lui aussi, comme Giono, Faulkner, avait expérimenté les voyages immobiles et son Petit manuel du
parfait aventurier est un chef-d'oeuvre” (Pierre Bergé, Les Jours s'en vont je demeure, 2003, 99. 125-126).
Cachet à sec de Pierre Mac Orlan sur le feuillet de garde. Ex-libris Richard Anacréon, gravé par Decaris.
Quelques piqûres. L'étiquette du dos est un peu frottée. Reliure manipulée.
Édition originale.
Exemplaire enrichi, au recto du premier feuillet liminaire, d'une belle aquarelle signée
de Pierre Mac Orlan : un pirate pendu, avec voilier au fond.
Le faux titre est en outre orné d'un petit portrait photographique de l'auteur, découpé et collé.
Envoi autographe signé sur le faux titre :
P our Richard Anacréon,
ce petit livre qui est mon propre
exemplaire, en souvenir de sa
visite à S t Cyr/Morin
bien cordialement
P ierre Mac Orlan
Mai 1947.
La provenance, s'agissant de Pierre Bergé, n'est pas anodine : Richard Anacréon, libraire à
l'enseigne de “L'Originale” rue de Seine, fut en effet le premier employeur du jeune homme fou de
littérature qui venait de débarquer à Paris.
“Mon premier travail, je le dois à Richard Anacréon. C'est chez lui que j'ai appris le beau métier
de libraire, que je connais toujours. J'étais courtier. Le matin je dénichais des livres que je vendais
l'après-midi. À cette époque, comme l'écrit Antoine Blondin, la Seine n'était pas “un fleuve qui
coulait entre des livres soldés”. On y faisait des découvertes. C'est chez Anacréon que j'ai rencontré
pour la première fois Pierre Mac-Orlan et Francis Carco. (...) [Mac Orlan] était un grand écrivain.
Lui aussi, comme Giono, Faulkner, avait expérimenté les voyages immobiles et son Petit manuel du
parfait aventurier est un chef-d'oeuvre” (Pierre Bergé, Les Jours s'en vont je demeure, 2003, 99. 125-126).
Cachet à sec de Pierre Mac Orlan sur le feuillet de garde. Ex-libris Richard Anacréon, gravé par Decaris.
Quelques piqûres. L'étiquette du dos est un peu frottée. Reliure manipulée.
