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The results are given in French francs.
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L.A.S "C.de Gaulle", Paris 9 juin 1934 - "Cher Monsieur, merci de l'aimable appréciation que vous voulez bien porter sur mon livre. Je ne suis pas moins honoré de votre intention d'en parler dans la revue des sciences politiques. Si cela ne vous dérange pas, je passerai chez vous Lundi vers 6h.1/2 en sortant de mon bureau des Invalides et je me ferai un grand plaisir de vous voir. Veuillez agréer, cher Monsieur, l'assurance de mes sentiments les plus distingués et dévoués." 2pp.in-8 (lettre de deuil) - TTB |
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LIRE LE MANUSCRIT ORIGINAL CLIQUEZ : L.A.S "C.de Gaulle" à en-tête "PRESIDENCE DU CONSEIL/CONSEIL SUPERIEUR/DE LA/DEFENSE NATIONALE / SECRETARIAT GENERAL / HOTEL DES INVALIDES", Paris le 15 octobre 1934 - "Cher Monsieur et ami, je vous renvoie le livre de Monteilhet [1] avec mes remerciements pour me l'avoir communiqué. Il y a là dedans une masse de choses, beaucoup d'érudition spéciale, quelques idées, et c'est chaleureux, convaincu, donc intéressant. Malgré tout, la philosophie de l'auteur me parait un peu trop simple, sinon simpliste. Il me souvient d'un vieux commandant que j'ai connu et qui croyait que les événements de la guerre de 70 avaient été réglés dans une cave, d'accord entre Bismarck, le Pape et le Comte de Chambord. M. Monteilhet se représenterait volontiers la politique de l'Europe, quant au désarmement, bâtie par Weygand [2], Schleicher & M. de Wendel [4] ... Surtout, on sent trop dans ce livre le parti pris de méconnaître, au profit de son idéologie propre, des faits hélas ! immenses et terribles. Je veux parler des fureurs et des ambitions allemandes qui ne peuvent être niées, des agitations des nationalités (qu'il est vraiment trop commode d'attribuer aux nationalismes), des appétits italiens, bref, du trouble profond et général d'un monde en pleine rupture d'équilibre. La politique est l'art des possibilités, elle n'est pas une construction de partisans, ou bien alors toute base lui manque. J'espère trouver bientôt l'occasion de vous parler plus longuement de cette oeuvre, en somme considérable, et qui mérite d'être étudiée comme tout ce qui est sincère, nourri, voire éloquent. Croyez, cher Monsieur et ami, à mes sentiments très sympathiques et très dévoués." P.S "On me dit que le sort du Gl Vicinet ne sera pas réglé avant la fin de la semaine prochaine en raison du voyage à Belgrade du Gl Danain, etc." 4pp.in-4 - TTB |
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L.A.S "C.de Gaulle" à en-tête "PRESIDENCE DU CONSEIL/CONSEIL SUPERIEUR / DE LA/DEFENSE NATIONALE / SECRETARIAT GENERAL / HOTEL DES INVALIDES", Paris le 14 novembre 1934 - "Mon cher ami, j'ai lu et étudié avec l'intérêt que vous pouvez penser, le très bel et trop élogieux article que vous projetez de consacrer à l'armée de métier dans la revue hebdomadaire. Je serais, éventuellement, à votre entière disposition pour vous en parler en détail. Votre jugement et l'expression que vous lui donnez m'ont tellement intéressé, que j'ai poussé la passion jusqu'à introduire dans votre texte quelques compléments techniques dont je pense bien que vous ferez tel usage qui vous paraîtra bon. Cela donne à l'ensemble l'aspect que vous trouvez ci-joint quitte à le jeter au panier. J'accepte, sans protester aucunement, votre haute leçon de la fin. Peut-être attribuez-vous à mon culte des armes, plus de fureur exclusive qu'il n'en a en réalité. Mais c'est fort bien ainsi. Le monde est fait d'idées qui se compensent. Faute de cet équilibre où irions-nous ? Il faut un frein d'autant plus fort que le char est plus rapide. Je compte passer chez vous vendredi vers 6 heures un quart pourvu que cela ne vous dérange pas. S'il n'y a pas d'empêchement, inutile de me répondre. S'il y en a, ayez l'amabilité de me fixer un autre rendez-vous, par exemple en me téléphonant à mon bureau entre 9h. et 12h. ou entre 15h. et 18h. Croyez, Mon cher ami, à mon très cordial et reconnaissant dévouement." 4pp.in-4 - TTB |
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L.A.S "C.de Gaulle", sans lieu (Paris), 3 décembre 1934 - "Mon cher ami, nous acceptons, ma femme et moi, avec grand plaisir, l'aimable invitation que Madame votre mère et vous même voulez bien nous adresser pour jeudi et vous en remercions vivement. Avez-vous vu le 2e et le 3e article de Léon Blum [5] sur l'armée de métier ? Il me semble qu'il y aurait quelque chose à lui répondre à gauche (Marcel Déat ? [6] ). Ceci : Il n'y a qu'un moyen pratique de réaliser un jour à la fois une limitation contractuelle des armements et éventuellement une "action commune", c'est de changer de base quant aux institutions militaires, de renoncer au système des masses, incontrôlables, désavantageuses à la France et, par surcroît, inhumains, et d'adopter universellement le régime "armée de métier". A bientôt et veuillez croire, mon cher ami, à mes sentiments très cordialement dévoués." 4pp.in-8 - TTB |
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L.A.S "C.de Gaulle" à en-tête "PRESIDENCE DU CONSEIL / CONSEIL SUPERIEUR / DE LA/DEFENSE NATIONALE/SECRETARIAT GENERAL /HOTEL DES INVALIDES", Paris le 3 avril 1935 - "Mon cher ami, votre article de "L'Homme nouveau" est excellent. Je vous en remercie bien vivement pour l'"idée" et pour moi même. Voici qu'on est obligé de maintenir pour 3 mois sous les drapeaux le demi-contingent libérable normalement en avril. C'est une preuve de plus de l'inconsistance chronique de notre système. Simple question : "les choses ne seraient-elles pas toutes autres si nous avions l'armée de métier ?" Il y aura en juin un grand débat militaire au Parlement. Ce serait un atout de premier ordre qu'une intervention de M. Déat [6] qui se conjuguerait à gauche avec celle de M. Paul Reynaud [7] à droite. Toutes mes très vives amitiés." 2pp.in-4 - TTB |
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L.A.S "C.de Gaulle" à en-tête "PRESIDENCE DU CONSEIL / CONSEIL SUPERIEUR / DE LA/DEFENSE NATIONALE/SECRETARIAT GENERAL / HOTEL DES INVALIDES", Paris le 12 avril 1935 - "Mon cher ami, ci-joint le livre pour M. Paul Boncourt, ainsi que l'article-chiffres de la revue hebdomadaire, qui intéressera peut-être l'ancien ministre de la guerre. Merci mille fois et toutes mes meilleurs amitiés." 1p.in-4 - TB |
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C.A.S "C.de Gaulle" (13,5x8,5cm), Paris le 8 juin 1935 - "Mon cher ami, vous nous feriez le plus grand plaisir, à ma femme et à moi même, en acceptant de venir dîner samedi prochain à 8 heures (smoking). J'ai vu le président Millerand [9] et suis sorti de chez lui avec l'impression d'avoir rencontré un homme d'état de très grande classe. Je vous parlerai en détail de cet entretien dont je souhaite qu'il ait des suites, dans l'intérêt de l'armée. A bientôt, mon cher ami. Je suis votre très profondément et cordialement dévoué." - 2 plis marqués, B/TB |
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L.A.S "C.de Gaulle", Colombey les Deux Eglises (Hte Marne), 26 juillet 1935 - " Mon cher ami, le Gal Debeney [10], était chef d'état major général, de 1923 à 1930. C'est dire que l'organisation actuelle, telle qu'elle résulte des lois de 1927 et 1928, est son oeuvre personnelle (en collaboration avec Painlevé [11]; alors ministre.) Il aura fort à faire pour la défendre car son système craque de toutes parts et a reçu déjà de considérables entorses. L'affaire du corps spécialisé est, au fond, une affaire énorme, et nous allons la voir grossir. Je vous parlerai de tout cela prochainement, je l'espère. Je serai à Paris tout le mois d'août (rentré le 1e) et, si vous y passez, ayez l'amabilité de me faire signe. C'est maintenant un comble d'attribuer d'avance au corps spécialisé des erreurs techniques du genre de celles de 1914 ! En 1914, précisément, l'armée était exactement du modèle Debeney. Et je prétend, moi, que si les cadres avaient alors reçu dans des unités techniques, uneformation comme celle dont je rêve, il n'auraient pas commis les erreurs qu'ils ont commises. Erreurs qui avaient toutes pour cause l'ignorance ou la méconnaissance du matériel moderne (mitrailleuses, artillerie lourde, aviation, notamment). A bientôt, mon cher ami. Veuillez bien, s'il vous plaît, présenter à Madame votre Mère, avec mes très respectueux hommages, les respectueux souvenirs de ma femme. Pour vous, l'assurance de ma fidélité et bien dévouée amitié." P.S "je serais enchanté de voir M. Roditi [8]. Sera-t-il à Paris en août ?" 2pp.in-4 - Plis, TB |
/ 20.000
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C.A.S "C.de Gaulle" (16x10cm), Colombey les Deux Eglises (Hte Marne), 20 septembre 1935 - "Mon cher ami, j'ai été très sensible à votre aimable souvenir et d'autant plus qu'il y pas mal de temps que je n'ai eu le plaisir de vous voir. Je rentrerai à Paris au début de la semaine prochaine (lundi ou mardi ?) et nous parlerons, j'espère, dès que possible, de bien des choses, notamment de vous dont l'action, l'esprit et l'avenir m'intéressent et me touchent au plus haut point. Veuillez bien présenter à Madame votre Mère, mes hommages les plus respectueux et les respectueux souvenirs de ma femme. Pour vous l'assurance de ma très vive et sincère amitié." - TTB |
7.500,
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L.A.S "C.de Gaulle" à en-tête "PRESIDENCE DU CONSEIL/CONSEIL SUPERIEUR / DE LA DEFENSE NATIONALE/SECRETARIAT GENERAL / HOTEL DES INVALIDES", Paris le 4 juin 1936 - "Mon cher ami, je viendrai donc avec grand plaisir samedi, mais ma femme s'excuse de ne pouvoir m'accompagner, parce qu'une de mes belles-soeurs sera de passage à Paris ce jour là avec ses enfants et doit déjeuner à la maison. Veuillez, cher ami, présenter à Madame votre Mère mes très respectueux hommages et croire à ma bien sincère et affectueuse amitié. " P.S "Les choses vont vite. Si le vent ne tourne pas tout à coup, il faudra faire d'ici 8 jours un gouvernement d'union nationale." - Petit manque hors du texte, TB |
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L.A.S "C.de Gaulle" (signature rehaussée d'un deuxième passage) à en-tête "PRESIDENCE DU CONSEIL / CONSEIL SUPERIEUR DE LA / DEFENSE NATIONALE / SECRETARIAT GENERAL HOTEL DES INVALIDES", Paris le 30 juin 1936 - "Mon cher ami, le déjeuner dont je vous avais parlé n'a pu s'arranger aujourd'hui. Permettez-moi de compter sur vous incessamment. J'attendais bien après midi votre coup de téléphone et j'ai appris que vous aviez téléphoné ce matin; à cette heure là, j'étais avec Paul Reynaud ... Bref, sauf avis contraire de vous j'irai vous voir chez vous vendredi à 18 heures pour m'excuser et vous parler de différentes choses. A bientôt donc et agréez mon cher ami, l'expression de mes sentiments très sincèrement et affectueusement dévoués." 2pp.in-8 - TTB |
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L.A.S "C.de Gaulle" à en-tête "PRESIDENCE DU CONSEIL / CONSEIL SUPERIEUR / DE LA / DEFENSE NATIONALE / SECRETARIAT GENERAL/HOTEL DES INVALIDES", Paris le 11 septembre 1936 - "Mon cher ami, je suis profondément touché de votre attention. La grande bataille n'est pas encore gagnée. Mais il est incontestable que les mesures prises sont un progrès décisif dans le sens que vous voyez. On voit luire, enfin, l'aurore de la victoire. Pourvu qu'Hitler nous laisse le temps !.. A bientôt, j'espère. [..] de me faire voir Chantemps... Croyez à mes sentiments de profonde et solide amitié." 2pp.in-8 - TTB |
/ 12.000
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L.A.S "C.de Gaulle", Paris le 5 décembre 1936 - "Mon cher ami, puisque vous pensez, je crois, toucher personnellement M. Léo Lagrange [12], pourriez-vous m'obtenir quelques minutes d'entretien avec lui ? Il s'agit d'une question personnelle et urgente. Je suis libre, tous les jours de la semaine qui s'ouvre, à partir de 16h.30. Très amicalement à vous." P.S "Vous pouvez, directement, me téléphoner chez moi au numéro indiqué ci-dessus" (littré 65-94) - 1p.in-4 - TB |
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L.A.S "C.de Gaulle", Paris le 5 juin 1937 - "Mon cher ami, je suis rentré hier à Paris pour en repartir demain et je ne toucherai pas terre jusqu'au 12 juillet. Je suis donc tout à fait désolé de ne pouvoir vous rencontrer, mais je vous verrai certainement avant de gagner Metz qui, d'ailleurs, n'est pas loin. Vous êtes dur pour le livre de P.R.. [7] tout de même ne croyez-vous pas qu'il avance mes affaires dans l'opinion ? Convenons qu'en nous reportant à trois ans en arrière, ces idées ont fait du chemin ! Vous y êtes pour beaucoup, beaucoup. Vous m'annoncez votre inscription au barreau? Plaiderez-vous dès décembre ? Et dans quelle branche comptez-vous vous spécialiser ? Au revoir, mon cher ami. Croyez à une profonde et dévouée sympathie." 1p.1/2 in-4 - Plis, TB |
/ 10.000
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C.A.S "C.de Gaulle" à en-tête "507e REGIMENT DE CHARS/DE COMBAT/LE COLONEL", Metz le 9 septembre 1937 - "Mon cher ami, j'ai été très sensible à vos aimables souvenirs et tiens à vous dire qu'à Metz ou ailleurs, je serai toujours très particulièrement heureux de vous voir et de vous lire. J'ai écrit à mon ami et camarade le Colonel Bourlois qui est commissaire rapporteur auprès du tribunal militaire et dont le bureau est rue du Cherche-midi. Je suis convaincu qu'il vous fera le meilleur accueil si vous allez le voir. A bientôt, j'espère ... Toutes mes fidèles amitiés" (13,5x10,5cm) - TTB |
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L.A.S "C.de Gaulle" à en-tête "507e REGIMENT DE CHARS/LE COLONEL", Metz le 31 octobre 1937 - "Mon cher ami, très heureux de recevoir de vos bonnes nouvelles, je vous approuve tout à fait de vous jeter dans la croisade pour la natalité, c.à.d. pour la famille. Plus je vais, plus je crois que c'est toute la question. Le caractère, la vie, la physionomie de la France en dépendent directement. Vous êtes, par droit de naissance et par naturelle orientation, qualifié au premier degré pour vous en occuper. Je ne connait pas F.de St Just. Mais j'avais été naguère, en correspondance avec son père au sujet du corps spécialisé dont l'idée l'intéressait fort et qu'il approuvait chaleureusement. Si vous passez à Metz, vous venez, naturellement, déjeuner ou dîner à la maison (téléphone 30-91), adresse : 1 Rue de la Vacquinière. A bientôt, j'espère. Croyez à mes très fidèles et cordiales amitiés." 2pp.in-4 - TB |
/ 10.000
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L.A.S "C.de Gaulle" à en-tête "507e REGIMENT DE CHARS / LE COLONEL", Metz le 13 novembre 1937 - "Mon cher ami, je vous félicite du succès que votre centre d'étude rencontre. Bien que je sois sans aucune compétence dans la matière, il m'a toujours semblé que dans nos luttes sociales il y avait beaucoup moins, comme motif, l'"intérêt" (car quoi qu'on dise le français de toute classe est assez désintéressé ) que la "jalousie". Du côté des petits, cette jalousie devient l'"envie". Du côté des grands, elle prend la forme de l'orgueil "Nehi me tangere!". Le quartier des gros sous (salaires, bénéfices, congés, etc.) s'arrangerait très vite si quelque chose pouvait rapprocher moralement les antagonistes. Ce quelque chose, il faut concevoir que le fascisme l'a trouvé, l'hitlérisme aussi, et cependant, comment accepter que l'équilibre social se paie par la mort de la liberté ? Quelle relation ? Le christianisme, convenons-en, avait la même. Mais qui découvrira celle qui vaudra dans notre temps ? Pour moi, je suis dans les chars jusqu'au cou et cela marche. Le 11 novembre, j'ai sorti et fait défiler en vitesse sur l'esplanade 63 chars modernes qui ont fait une impression considérable. On annonce pour le 23 (?) une visite à Metz de Daladier [13]. Dans ce cas, on lui offrirait le même spectacle, bien mérité, puisqu'en toute justice c'est à lui, avant tout, que nous devons d'avoir maintenant un certain nombre de chars modernes. Vous devriez venir voir cela. La revue serait probablement vers 6 heures du soir à l'arrivée du Ministre. Vous viendriez, s'il vous plaît, dîner à la maison. Si vous décidez de venir, dites le moi tout de suite que je puisse vous dire à temps le jour et l'heure exacte. A Bientôt, mon cher ami. Je vous envoie tous mes sentiments d'affectueuse amitié." P.S "Marcel Déat [6] m'a envoyé son livre sur "le front populaire au tournant" je le trouve très bien. Déat a sans aucun doute un grand talent d'une haute valeur c'est de quoi on lui on veut. Mais patience, je crois qu'on le verra remonter et aller très haut" 3pp.in-4 - Plis, TB |
/ 30.000
Préemption des Arch. Nat. de France.
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C.A.S "C.de Gaulle" à en-tête "507e REGIMENT DE CHARS/LE COLONEL", Metz le 20 novembre 1937 - "Cher ami, Daladier [13] doit finalement venir à Metz le mercredi 24. La revue sera à 17h.45 sur la place de la République. Si vous venez, procurez-vous un coupe-file de presse, vous serez ainsi mieux placé. Nous vous attendons pour dîner à 8 heures, 1 Rue de la Vacquinière. A bientôt, j'espère, et mes meilleures amitiés." (13,5x9cm) - SUP |
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C.A.S "C.de Gaulle" à en-tête "1, RUE DE LA VAQUINIERE / TÉL. 30.91", Metz le 29 décembre 1937 - "Merci, mon cher ami, de vos aimables voeux. Recevez, s'il vous plaît, les miens, des plus affectueux et sincères. Puisse 1938 vous apporter tous les succès de toutes sortes que vous méritez et que vous pouvez désirer ! Puisse aussi cette année nouvelle sortir notre pays d'un marasme qui, vraiment, va grandissant ! Je crois que vous prenez avec passion vos devoirs, littéralement revendiqués, d'avocat plaidant. Ceci ne me surprend pas le moins du monde. En attendant le plaisir de vous revoir, et en vous remerciant du font du coeur d'avoir fait l'autre jour le voyage de Metz, je vous envoie, mon cher ami, tous mes sentiments d'affectueuse et fidèle amitié" (13,5x9cm) - SUP |
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L.A.S "C.de Gaulle" à en-tête "507e REGIMENT DE CHARS/LE COLONEL", Metz le 10 avril1938 - "Mon cher ami, je suis bien en retard pour vous remercier de votre témoignage de sympathie lors de la maladie de mon fils. Celui ci est, maintenant, rétabli, et je pense qu'il ne restera rien de cette affaire, sauf certaines lacunes dans son bagage de candidat au bachot ... Je viens d'avoir connaissance de la liste des nouveaux (?) ministres. Voici donc Paul Reynaud [7] rentré dans le gouvernement. Je souhaite qu'il y demeure, et voudrais le voir prendre aussitôt que possible la présidence du Conseil. En tous cas, la combinaison actuelle ne peut rien donner de grand et vigoureux. Les circonstances sont telles qu'il faut des hommes d'élite et des formidables remèdes. A bientôt, j'espère. Je vous envoie mes meilleurs et très fidèles amitiés." 2pp.in-4 - TB |
/ 12.000
Résultat 18.500,
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