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ARC DE TITUS (ROME) - Deux bas-reliefs opposés, à l'intérieur de l'arcade, représentent deux moments du Triomphe.
Titus apparaît sur le coté droit, sur le quadrige conduit par la déesse Rome. (Intérieur de l'arcade coté droit)
On y distingue le grand chandelier à sept branches ainsi que les trompettes en argent provenant
du temple de Jérusalem. (Intérieur de l'arcade coté gauche)
Lire le fichier PDF : "Coup d'oeil rétrospectif de Giuseppe Valadier et l'Arc de TITUS"
Les deux bas-reliefs opposés, à l'intérieur de l'arcade, représentent deux moments du Triomphe. La tête du cortège est sculptée au début de la cérémonie, alors qu'elle passe la porte triomphale, sur le coté gauche. On y distingue le grand chandelier à sept branches ainsi que les trompettes en argent provenant du temple de Jérusalem. Titus apparaît sur le coté droit, sur le quadrige conduit par la déesse Rome. L'inscription originale sur l'attique donnant sur la Colisée nous apprend que l'arc aurait été construit par Domitien après l'année 81, date de la mort de Titus. La majeure partie des piliers de cet arc sera restaurée en 1822 avec du travertin, une pierre calcaire provenant des carrières près de Tivoli, à l'est de Rome. La partie originale est revêtue de marbre du mont Pentelikon près d'Athènes (marbre pentélique). Un motif en relief représentant le Triomphe célébré au Forum par les empereurs Vespasien et Titus en 71 après Jésus-Christ pour fêter la victoire contre les Juifs, la destruction du temple de Jérusalem et la dispersion du peuple vaincu (la diaspora) apparaît sur le coté donnant vers le Colisée, sous la corniche qui sépare l'attique de l'arcade. Rome et deux victoires ailées sont représentées sur la clef de voûte, au-dessus de la courbure de l'arc. Après la destruction de Jérusalem, en l'an 70 après J. C., le peuple fut dispersé pour un très long et très douloureux exil. L'Apôtre Paul donne une explication de ce rejet momentané. C'est dit-il, afin que les païens entrent à leur tour dans le salut de Dieu; alors tout Israël sera sauvé (Romains chapitre 11, versets 11 à 36). Car il reste le peuple de Dieu, même lorsqu'il est spirituellement défaillant (Romains, chapitre 9, versets 1 à 5). Cela ne veut pas dire que tous les juifs de tous les temps seront automatiquement sauvés, par la seule vertu de l'appartenance raciale. Ce salut racial est contredit dans toute l'Écriture. Lisez ce qu'a dit Jean-Baptiste (Matthieu, chapitre 3, versets 7 à 9), et Jésus (Jean, chapitre 8, versets 37 à 44). Il n'en reste pas moins que, malgré leur chute spirituelle, ils conservent leurs privilèges et espérances d'avenir. Seront ainsi sauvés, ceux de la dernière génération qui, à l'avènement du Seigneur, reconnaîtront " Celui qu'ils ont percé " ( Zacharie, chapitre 12, verset 10). Titus Flavius Sabinus Vespasianus (Titus) Naissance : Rome - Décès : 81. Ce fils aîné de Vespasien se distinguera en Orient. Son père, qui s'était fait proclamer empereur par ses légions, lui confiera le soin de réprimer les derniers foyers de résistance à Jérusalem et à Massada et d'achever la reconquête de la Judée. Il sera acclamé à son retour à Rome et associé aux affaires de l'Empire. L'héritier, qui deviendra empereur à la mort de son père en 79, rétablit ainsi la règle de succession dynastique mise à mal depuis la prise de pouvoir d'Auguste. Titus laissera le souvenir d'un empereur sage et mesuré. Ses deux années de règne vont être marquées par plusieurs catastrophes dont un nouvel incendie de Rome, l'éruption du Vésuve qui entraînera la disparition de Pompéi et de ses habitants parmi lesquels Pline l'Ancien et une épidémie qui emportera très certainement l'empereur. |
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