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JEAN-VALENTIN MOREL
, vers 1845
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polychrome dans lequel repose une perle baroque.
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Poinçon au cygne et au hibou.
Tour de Poignet : 16,7 cm – Poids brut : 75,8 g
Accompagné d’un rapport d’analyse du LFG attestant la qualité de la perle.
20 000 / 25 000 €
Ce bracelet s’inscrit dans la mouvance de la production artistique nommée communément le bijou Romantique qui joue sur la multiplication des couleurs : émaux
peints sur or, enrichis d’éléments décoratifs comme la perle baroque et les lierres inspirés de la nature.
Ce bijou, non signé, a pu être attribué à Jean-Valentin MOREL (1794–1860) grâce à une gravure de l’Illustration parue le 30 décembre 1848 dans le cadre d’un
article consacré à la Maison Morel dont on vantait les mérites : «
La maison Morel et Cie a bien voulu soulever les couvercles de quelques-uns de ces écrins de
choix à nos artistes, pour y puiser les dessins du bracelet, du porte-monnaie et de la broche qui accompagnent cet article. Le bracelet, exécuté en or, argent et
émail, représente deux sirènes sortant des ondes et soutenant, sur une large feuille de plante marine, la perle qu’elles viennent d’arracher à la coquille nacrée qui les
renfermait
»
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musées (Musée du Louvre, Musée des Arts Décoratifs de Paris) sur lesquelles le poinçon d’orfèvre n’a pas été apposé. De la même manière et datant de la même
époque, parmi les cinq versions du bracelet aux femmes allongées sur une peau de lion de la maison Froment-Meurice, seules deux d’entre elles sont poinçonnées.
Ce fait est donc avéré et ne remet pas en cause la paternité de notre bracelet.
Le décor d’émaux translucides peut être attribué à Louis-Hippolyte- Auguste Fournier (1802–1859) qui excelle dans la fabrication des émaux de couleurs vives sur
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