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535.

POWELL, Colin

Un Enfant du Bronx

Paris, Odile Jacob, 1995

ENVOI DU CHEF DES ARMÉES AMÉRICAINES PENDANT LA GUERRE DU GOLFE AU

PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, EN 1995

Première édition de la traduction française

In-4 (220 x 146mm). Portrait photographique de Colin Powell reproduit sur la couverture

ENVOI :

To President François Mitterrand, with admiration and best wishes

100 - 150 €

534.

POTTIER, Eugène

Chants révolutionnaires

Paris, Dentu et Cie, 1887

“C’EST LA LUTTE FINALE” (p. 13).

EXEMPLAIRE DE

L’INTERNATIONALE

DE FRANÇOIS MITTERRAND, PUBLIÉE

ICI EN ÉDITION ORIGINALE.

AVEC UN ENVOI D’EUGÈNE

POTTIER ÉVOQUANT LE POÈTE

RÉVOLUTIONNAIRE PIERRE DUPONT,

AMI DE BAUDELAIRE

ÉDITION ORIGINALE. In-12 (185 x 115mm)

TIRAGE : il n’a pas été tiré de grand papier

ENVOI :

Au citoyen Savinien Lecoq, ami intime du grand et regretté

poète Pierre Dupont. Son collègue fraternel, Eugène Pottier, mai 1887

RELIURE DE L’ÉPOQUE. Dos à nerfs de maroquin rouge,

plats de papier marbré, tranche supérieure dorée, couverture

conservée

Dos de la couverture non conservé. Dos de la reliure blanchi par la

fameuse crème dite de la Bibliothèque nationale de France

Pierre Dupont (1821-1970) a composé des

chansons politiques dans les années 1846-

1851, période de grande misère ouvrière. Tout

semblait opposer le chansonnier lyonnais et le

dandy parisien. Pourtant Baudelaire rédigea la

préface au recueil

Chants et chansons

de Pierre

Dupont, en 1851, et, consacra un article au

chansonnier dans la

Revue fantaisiste

en 1861

rappelant leurs flâneries de jeunesse.

L’Internationale

est le seul poème connu

d’EugènePottierpeut-être,maisconnuetchanté

par des millions d’hommes.

L’Internationale

fut publiée pour la première fois en 1887

dans ce recueil des

Chants révolutionnaires

.

Le poème est daté “Paris, juin 1871”, à la fin

de la Commune, alors que le chansonnier

était traqué par les Versaillais. Les obsèques

d’Eugène Pottier au Père-Lachaise, en 1887,

tout juste après la publication de son recueil,

se firent au cri de « Vive le Commune » qui

retentit de Belleville jusqu’auMur des Fédérés.

Il manquait une chose à

L’Internationale

pour

devenir populaire : sa mise enmusique, l’année

suivante, par la Fédération du Nord du Parti

ouvrier français.

RÉFÉRENCES : Robert Brécy, “À propos de

L’Internationale

d’Eugène Pottier et de Pierre Degeyter”, in

Revue d’Histoire

moderne et contemporaine

, année 1974 :

https://www.persee.

fr/doc/rhmc_0048-8003_1974_num_21_2_2300 -- Zévaès,

Eugène Pottier et L’Internationale

, Paris, 1936

500 - 800 €