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226.

GARCÍA MÁRQUEZ, Gabriel

Cent ans de solitude

Paris, Seuil, 1968

ENVOI DE GABRIEL GARCÍA MÁRQUEZ À FRANÇOIS MITTERRAND.

CENT ANS DE SOLITUDE

EST LE MEILLEUR ROMAN EN LANGUE ESPAGNOLE ÉCRIT

DEPUIS

DON QUICHOTTE

” (Pablo Neruda)

Première édition française

In-8 (200 x 133mm)

ENVOI :

Para François Mitterrand, de son ami, Gab Marquez, 1981

RELIURE. Chagrin bleu, double filet doré en encadrement, dos long, tranche supérieure dorée, couverture et dos conservés

Petit frottement en queue du dos

“Gabriel García Márquez est comme un chef d’État. La question est : de quel État ?”, disait Fidel

Castro. Le 21 mai 1981, Gabriel García Márquez faisait partie de la délégation d’écrivains, latino-

américains (avec Octavio Paz et Carlos Fuentes) conviés à l’investiture du nouveau président de la

République à Paris. Il fut invité à déjeuner à l’Élysée après la cérémonie du Panthéon. L’envoi porté

sur cet exemplaire de

Cent ans de solitude

est justement daté de cette année 1981. Les deux hommes se

rencontreront régulièrement durant la Présidence de François Mitterrand.

Gabriel García Márquez confiera que “Mitterrand était bel et bien un homme de lettres, dans le sens

révérencieux et légèrement fataliste où seuls les Français l’entendent”. Carlos Fuentes rapporta, de

son côté, ce portrait de l’écrivain colombien par François Mitterrand : “un homme semblable à son

œuvre : solide, souriant, silencieux... maître d’un silence comme seules les forêts tropicales peuvent

en créer”.

“Gabriel Garcia Marquez nous attendait à l’aéroport de Mexico (...) Connaissez-vous

Cent ans

de solitude

 ? m’avait demandé Pablo Neruda, sinon dépêchez-vous, c’est le plus beau roman que

l’Amérique latine ait produit depuis la dernière guerre” (

L’Abeille et l’architecte

, p. 273).

5.000 - 8.000 €