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(5) LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE À SA TRÈS CHÈRE MAMAN. Rodez 27 décembre 1943 ; 2 pages in-4 à l’encre.
Lettre en partie relative au docteur Ferdière et signée Nanaqui Antonin Artaud.
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« Je sens à tout l’instant une étrange fraternité d’esprit entre Dr Ferdière et moi et si tu l’entendais parler il me semble que bien
souvent tu aurais l’impression de m’entendre parler moi »
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(Légère déchirure, trace de scotch et manque dans les marges).
Publiée dans les œuvres complètes, tome X page 155, 156.
(6) L ETTRE À SA BIEN CHÈRE MAMAN. Rodez 31 décembre 1943 ; 2 pages in-4 à l’encre.
La lettre est signée à Nanaqui Antonin Artaud.
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« Je communie trois fois par semaine et la pensée de Jésus Christ ne quitte pas mon cœur, mais à voir l’horreur dont le monde
est plein, j’ai l’impression que le mal est entrain de faire un effort dans les fonds mêmes de l’infini, là où règne le Saint-Esprit de
Dieu et qu’il faut le prier beaucoup pour lui éviter cette souffrance car la seule chose dont Dieu est souffert c’est du Mal que les
hommes faisaient »
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(Léger manque de papier).
Publiée dans les œuvres complètes page 161 à 163.
(7) LETTREAUTOGRAPHE SIGNÉE NANAQUI AntoninArtaud À EuphrasieArtaud, (Rodez) 26 janvier 1944 ; 2 pages in-4 à l’encre.
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« Comme le Dr Ferdière me l’a dit je n’ai jamais eu de maladie mentale mais j’ai été surtout malade des sévices que j’ai enduré
depuis Dublin en septembre 1937. Voilà ma véritable histoire. N’oublie pas le scapulaire et sache que je prie Dieu tous les jours pour
toi car ton amour pour moi est allé au fond de mon cœur »
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(Légers manques de papier).
Publié dans les œuvres complètes tome X page 181 à 183.
(8) LETTRE SIGNÉE NANAQUI Antonin ARTAUD À SABIEN CHÈRE MAMAN. (Rodez) le 22 juin 1944 ; 3 pages in-8 à l’encre.
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Il serait juste surtout que la vie nous devienne à tous plus favorable : car voilà trop d’années qu’elle nous est devenue à tous
impossible et Dieu ne peut pas aimer cela. Moi je suis hors du monde depuis 7 ans, depuis 1937 et je ne vois pas le moment que ça
s’arrange mais la terre entière souffre »
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Exposée et reproduite à la Bibliothèque Nationale de France en 200§-2007.
Publiée dans les œuvres complètes, tome X pages 240, 241.
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