Previous Page  44 / 108 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 44 / 108 Next Page
Page Background

44

172

[Vico, Nesa] Panattieri,

juge du tribunal suprême du royaume

de Corse

Citation à comparaître, Corte le 28 janvier

1795, 1 p. in-folio, vignette en tête.

Ordre pour faire citer des témoins de Vico,

Maria Giovanna Angeli, Maria Catarina di

Paolo Casabianca, Maddalena del fu Pietro

Grossi, Paola di Pietro Paulo Nesa, Gio-

vanna serva del signor Francesco Antonio

Cristinaccie, Maddalena del fu Domenico

Colonna, Domenoco gentili, e Domenico

Antonio Carlini dans l’affaire qui oppose

Antonio et Anna Maria Casabianca

de Vico contre Pietro Cristinaccie

du village de Nesa…

Nous joignons un document également

signé de Panattieri, de même présentation

et même format, au sujet de Pietro Criti-

naccie, de Nesa, contumace, déchu de son

titre de citoyen. Cette ordonnance sera

affichée à la porte du fugitif ; Attestation

des officiers municipaux Moltedo secré-

taire, Rocca Podestà et Cristinaccie établie

à la demande de Pietro Luiggi Anton Santo

et Francesco Maria Cipriani gendarmes.

Vico, le 30 novembre 1795, 1 p. in-folio,

cachet de cire rouge.

100 - 200 €

173

Paoli, Pascal, général de la nation

corse et duc de Choiseul

Copie de lettres, du début du XIX

e

siècle,

écrites entre le 18 mai 1766 et le 5 mai

1768, 36 p. in-folio. Ces copies sont

relatives à une période charnière pour la

Corse et traitent des négociations entre

la France, la République de Gênes et la

nation corse, auxquelles participe le comte

de Buttafoco.

Versailles le 10 juin 1766, Le duc de Choiseul

accuse réception, avec la lettre de Pascal

Paoli, du 18 du mois dernier, du « projet

de la nation corse » et de « votre mémoire

concernant la pacification de l’Ile ». Accusé

de réception de P. Paoli. Versailles le 26

juillet 1766, le Duc de Choiseul au comte de

Marbeuf au sujet du « projet d’accommo-

dement »… Suit un commentaire en italien :

« il projetto fu ricusato dalla Republica…»

Versailles, le 23 mai 1767, longue lettre à P.

Paoli sur la question du droit et de la souve-

raineté de Gênes sur la Corse.

Corte 3 juin 1767,

Memoria

de Pascal Paoli

au sujet de ces question de droits de la Ré-

publique de Gênes sur la Corse Compiègne,

le 23 juillet 1767, le Duc de Choiseul au sujet

de débarquement en Corse de « Jésuites

espagnols que Sa Majesté Catholique a

jugé devoir éloigner de ses états3. Suit un

résumé de la réponse du général.

Paris, le 12 septembre 1767, Le Duc de

Choiseul à P. Paoli, au sujet de ses nouvelles

propositions. Suit un résumé de la réponse

P. Paoli, en date du 24 septembre, au sujet

du statut des places fortes.

Fontainebleau, le 20 octobre 1767, le Duc

de Choiseul à P. Paoli, il est nécessaire

d’achever la négociation « et que vous

envoyiez ici Mr de Buttafoco avec des ins-

tructions qui m’autorisent à lui développer

en entier mon système sur la Corse… ».

Le commentaire confirme l’envoi de

Buttafoco à la cour de France. Versailles le

6 janvier 1768, le Duc de Choiseul rappelle

à M. de Buttafoco que bientôt les troupes

françaises, au terme de quatre années, de-

vront se retirer, et il expose les différents

cas de figure qui se présenteront et il

demande que tout soit exposé à P. Paoli

Corte le 5 févier 1768, Pascal Paoli à

Buttafoco au sujet de cette négociation.

Une autre longue lettre à la même date.

À la suite il est fait état de l’échec de la

négociation devant la demande persistante

de la France de conserver la propriété

des places de Bastia, Saint Florent et Cap

corse…. « E licenziato il signor Buttafoco

comlla seguente ».

Progetto di Accomùadamento della

Nazione Corsa, trasmesso al ministro di

S. M. Cma e da questo communicato alla

Republica di Genova, Corte 18 mai 1766.

Memoria del Generale des Regno di Corsi-

ca a S. M. Cma …18 mai 1766.

80 - 100 €

174

[Décès de Clemente Paoli,

frère de Pascal Paoli]

Lettre autographe, non signée, adressée

au général Paoli, Ajaccio le 6 Janvier 1794.

1 p. in-4°.

Abbiamo appreso col più dolore

la notitia della morte del signor Clemente

[Suo Fratello texte barré]…

Ils prennent un

arrêté par lequel il est ordonné à toutes

les municipalités des trois districts de

faire un service funèbre pour le repos de

son âme, et pour que les chefs corses,

les gardent nationaux portent un signe

de deuil durant trois

jours.En

marge, de la

même main :

V. E hà perduto un fratello…

Avea […] il diritto vita. Di veder terminato

l’affari di nostro governo per cui avea con

tanto zelo travagliato e con tanto coraggio

ma la morte non la perdona…il cielo vola

lui…Il signor Clemente non morera mai

nella [memoria] della Corsica perchè le

sue virtù saranno

[…?].

100 - 150 €