Previous Page  37 / 108 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 37 / 108 Next Page
Page Background

37

154

[Manuscrit]

Conférence de droit. 1

er

registre,

[Bastia],

1830. Un volume in-folio, demi-vélin ivoire,

dos lisse avec mention manuscrite

Rigo,

plats frottés. Volume composé de 284 pp.,

dont 93 remplies, de plusieurs écritures

bien lisibles. Cette société qui porte le

nom de

Conférence de droit

a été fondée

par des avocats et magistrats : Pierre

Benigni, Jean-Baptiste Caraffa, Horace

Carbuccia, Paul-Émile Chiesa, Domi-

nique-Louis Figarella, Bathélémy Vastapa-

ni, César-Marie Perangeli, Vincens Rigo,

Thomas Marietti, Arrigo Arrighi. L’objet de

cette société est longuement exposé dans

le document : « les membres s’exercent

par des plaidoiries sur des questions de

droit. Elles s’engagent entre deux avocats

et un Procureur du Roi sur des questions

choisies par la société… ». Lors de chaque

conférence, une question de droit est

débattue : clause pénale dans la promesse

de mariage, donations entre époux, droits

des enfants naturels…très intéressant do-

cument pour étudier la manière d’aborder

toutes ces questions à l’époque.

300 - 400 €

155

[Filature]

Devis des ouvrages à faire pour la

construction des bâtiments nécessaires

pour une fabrique de filatures des soyes

auprès de Bastia.

10 p. in-folio, main-

tenues par un ruban de soie vert. Il est

précisé que cette fabrique

sera construite

au dessus du parc des équipages du Roy

at auprès d’un petit bâtiment que le sieur

Bruciu fabriquant de soye a fait bâtir et

où il a fait les essais des cocons du pais.

Emplacement près d’une fontaine abon-

dante. La forme des bâtiments est très

bien décrite ainsi que les opérations liées

au traitement des cocons. Suit le détail

chiffré des opérations. Rare sur ce sujet.

150 - 200 €

156

Gasparin, Adrien Étienne Pierre,

comte de (1783-1862).

Agronome, homme politique,

il fut entre autres ministre

Ensemble de 7 L. a. s. de format in-8°,

adressées au magistrat et historien Gio

Carlo Gregori, dont plusieurs au sujet

de la Corse. Les 3 lettres datées sont

écrites entre 1842 et 1843, les 4 autres

ne portent pas de date mais peuvent être

situées dans la même période. La lettre la

plus importante est celle du 2 septembre

1843 :

J’ai beaucoup réfléchi aux devoirs

que m’impose la marche adoptée par le

gouvernement vis à vis de la Corse et il m’a

semblé que le moment approchait, où il

faudrait donner publiquement le principe

d’une impartialité qui prévaut dans ce pays

depuis si longtemps, au lieu d’en com-

battre individuellement les conséquences.

J’ai aussi éprouvé depuis un an ce que

valait sous tous les rapports les démarches

officieuses et les sollicitations de détails, il

y a autre chose à tenter. Mais pour le ten-

ter, il faut disposer de renseignements plus

complets et plus précis que ceux qui sont

à ma disposition. Une connaissance vague

et générale de la partialité qui préside à

l’administration de la Corse ne suffit plus

quand le débat peut devenir

public.je

ne

suis pas suffisamment armé pour un tel dé-

bat et je viens vous demander des armes…

la lettre se poursuit sur cette même tonali-

té. Une autre lettre parle de la Corse. Soit

au total 16 p.

200 - 250 €