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Boissieux, Louis, comte de (1688-
1739), lieutenant-général des armées du
roi, inspecteur-général des armées en
Corse
L. a. s.
à bord de La Flora, dans la rade de
St Florent.
5 p. in-4° le …1738 [ce débar-
quement se déroulera effectivement au
mois de février 1738]. Les premières lignes
un peu claires. …
L’impossibilité (d’entrer ?)
dans le port de Bastia me fait prendre le
parti de venir mouiller ici d’où je compte
mener les troupes par terre à Bastia mais
pour cet effet j’ai besoin votre secours ainsi
je vous prie Monsieur de nous procurer …
cent dix chevaux pour les officiers hors
d’état de faire cette journée à pied et
vingt mulets pour transporter les lits des
officiers principaux…Je fais partir demain
deux bâtiments chargés des équipages des
troupes …j’ai communiqué la lettre de V
E. à M. de Pardaillan capitaine de vaisseau
qui commande la frégate et la barque
armée, avec ordre de croiser sur les côtes
de l’île et d’y fouiller les bâtiments qu’il
soupçonnera pouvoir porter des secours
aux rebelles…Nous avons d’abord jugé que
puisque vos bâtiments étaient sur la côte
d’Aleria et Porto Vecchio il était à propos
qu’ils croisent sur celle de Calvi et du Iacio
[Ajaccio]. Nous joignons une copie de
l’état des provisions et marchandises, 1 p.
in-folio, qui se sont débarquées du capi-
taine Le Bègue d’Antibes pour le service
des troupes françaises.
Bastia le 5 juillet 1738.
120 - 150 €
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Arrighi de Casanova,
Jean-Toussaint
(1778-1853). Général, duc de Padoue.
L. a. s., Trieste le 17 septembre 1819 à M.
Galeazzini, conseiller à la cour royale du
département de la Corse, 2 p. ¼ in-4°,
adresse, cachet de cire noir et marques
postales. Touchante lettre d’exil.
Il félicite son correspondant pour sa nomi-
nation,
nos tribunaux étant encombrés de
juges qui ne sont pas faits pour cette nomi-
nation…Quant à ma situation, ma manière
de voir est conforme à la vôtre, et j’attends
avec patience le terme d’un exil dont la
prolongation autant que la cause ne peut
raisonnablement s’expliquer ; malgré
toutes les raisons que j’ai d’en voir la fin, je
n’ai jamais rien fait et ne ferai jamais rien
qui puisse répugner à un homme d’hon-
neur qui se sent fort de sa conduite et de
ses sentiments. Je préfère rentrer un peu
plus tard et que ma famille ni moi n’ayons
à nous reprocher aucune bassesse ; nos
sentiments à cet égard sont d’accord…
100 - 150 €
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[Généalogie] Benielli, famille
Ensemble de pièces composées de : un
arbre généalogique depuis Jean fils de Pierre
Benielli reconnu noble le 3 mars 1594. L’arbre
se développe sur environ 9 générations. Les
armoiries de la famille sont données dans le
document. Copie de l’arrêt du Conseil supé-
rieur en date du 18 février 1772 qui déclare
Jean Grégoire Benielli
noble de noblesse
prouvée…
à partir des titres produits. Copie
de documents génois relatifs à l’exemption de
tailles, aux origines seigneuriales de la famille,
à des suppliques pour obtenir des privilèges,
la levée d’une compagnie… Une lettre datée
d 11 il 1842 i
l
iè
t
80 - 120 €
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[Bastia – Condamnation au carcan]
Décision du Conseil supérieur de la Corse,
[Bastia], le 27 juillet 1774, 2 p. ½ in folio,
signée par les membres du Conseil. Ber-
nardin Buoncore, chargé de la garde de la
pinque Notre dame des Grâces, comman-
dée par la capitaine André Crescioni, est
accusé d’avoir volé des effets de l’un des
passagers, Laurent Pagano de Calabre. Il
est
condamné à être appliqué au carcan
sur la place de la marine de cette ville …
ayant un écriteau devant et derrière por-
tant les maux SBIRE VOLEUR D’EFFETS SUR
UN BATIMENT CONFIÉÀ SA GARDE (Souligné
dans le texte). … Il sera marqué au fer sur
les épaules avec un fer chaud en forme de
lettres G. A. ensuite conduit en prison puis
sur les galères de sa majesté pour y servir
en qualité de forçat pendant l’espace de
trois années consécutives…
50 - 80 €
u avr
s gna e que ces p ces son
adressées à « Mon cher Camille ».
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[Orsini Orsi Santo de Canari]
Bourbon, Louis-Jean-Marie de
Amiral de France, Gouverneur et lieute-
nant-général pour le Roi en sa province
de Bretagne. Pièce signée, en partie im-
primée, Bastia, le 12 février 1786. 1 p. garnd
in-folio, en-tête imprimé à son nom et ses
titres, grande vignette en tête et cachet de
cire rouge. Congé et passeport accordés
à Orsi Santo Orsini de Canari, maître du
Bâtiment françois du lieu de son bateau
nommé Saint Antoine et la sainte Croix du
port de vingt tonneaux, étant du port et
havre de Canari en Corse de sen aller au
port et havre de toute l’Italie chargé de
divers effets. Signatures de orsini, Gautier,
Serval, Dellaye, Cavaillé. Belle pièce déco-
rative.
200- 300 €