Catalogue de vente du 18 septembre 2016
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Kapandji Morhange
Bel ensemble témoignant du faste gastronomique de la cour
d’Espagne sous Alphonse XIII
. Neuf de ces menus sont en français,
et deux sont manuscrits. L’on y observe une riche variété d’influences
culinaires, et de provenances des mets, dont les chapons de Bayonne
ou les canetons de Nantes – les asperges d’Aranjuez sont souvent à
l’honneur – enfin, on relève parmi les desserts un soufflé de limon et
une « bombe Cléopâtre ».
Voir la reproduction.
100 / 200 €
216.
[
France
].
ENSEMBLE DE 56 MENUS
français, dont 31
portent un texte et 25 sont vierges – certains sont manuscrits. 1901 à
1948. 56 pièces in-12.
Voir la reproduction.
60 / 80 €
217.
CAVAILLES
(Jules) (1901-1977).
MENU.
Menu du 20 juin 1971 chez Rose et Jules qui «
vous proposent un
déjeuner bien de chez nous
».
Le menu décline les « cochonneries de chez nous », un pâté en croûte
(du tonnerre), un poulet de Rose accompagné de riz aux champignons
de nos bois.
Épreuve d’artiste. Planche pliée en deux.
38×24,8 cm.
Dos légèrement empoussiéré.
20 / 30 €
218.
ENSEMBLE DE 7 MENUS.
Pic à Valence, menu «Rabelais » – Rogé Vergé au Moulin de Mougins
– Lameloise – Jean et Pierre Troisgros à Roanne – Alain Chapel –
Alain & Eventhia Senderens à l’Archestrate – Les Frères Haeberlin à
l’Auberge de l’Ill.
Il est joint :
THUILIER
(Raymond). Propos sur la gastronomie.
Lyon,
1973.
Le menu de l’Auberge de l’Ill comporte un envoi : «
Avec mes amitiés
gourmandes. G. Haeberlin
. »
Certains menus portent la date à laquelle ils ont été dégustés, entre
1978 et 1980.
Ici, les Frères Troisgros nous régalent avec un melon au rasteau,
des
œufs brouillés aux oursins
, un gratin forézien pour accompagner une
bécasse Maître Richard et des macarons mous.
Soit 8 pièces.
50 / 100 €
212.
[
Hôtel Astoria
].
ENSEMBLE DE 4 MENUS
de l’hôtel Astoria
à Paris, imprimés, in-4, [vers 1900-1905] (vendredi 6 et samedi 7 juil-
let). Amplement annotés aux versos (liste de plats et surtout recettes).
Accidents et défauts.
80 / 120 €
213.
[
Angleterre
] [
Italie
].
ENSEMBLE DE 9 MENUS
de déjeuners
ou dîners de qualité donnés en Angleterre ou Italie. 9 pièces in-12 sur
bristol, avec armoiries (plis et petits défauts sur 2 pièces).
Les 5 menus anglais proviennent du Carlton de Londres, du Star
and Garter Hôtel à Richmond, du Charing Cross Hôtel, de Stowe
House à Buckingham, et de York House. Ils sont en français, et l’on y
relève des canetons et poulets rôtis au cresson, mais aussi une « grouse »
rôtie, des pêches melba, un pudding aux abricots… Deux menus
de « collazione » italiens portent les signatures des convives, femmes
de la noblesse italienne (dont Esperanza de Borbon et Matilde de
Serracapriola).
Seuls 3 menus sont datés (1889, 1896 et 1909). 2 sont manuscrits.
Enfin deux menus ne sont pas localisés.
Voir la reproduction.
80 / 120 €
214.
[
Portugal
].
ENSEMBLE DE 20 MENUS
de soupers donnés à
la cour royale du Portugal. Décembre 1906. 20 pièces in-12 sur bris-
tol, avec armoiries frappées à froid ou dorées, et 3 enveloppes (impres-
sion pâle des menus dont 4 sont illisibles).
Rare réunion de menus illustrant le faste de la cour royale de Portugal.
L’on pourrait même évoquer ses derniers éclats, puisque la monarchie
portugaise prendra fin en 1910. Ces dîners donnés à la Villa Viçosa,
propriété des ducs de Bragance, chefs de la maison royale de Portugal,
étaient le plus souvent suivis ou accompagnés d’un programme musical.
Les menus sont en français (ces exemplaires ont été adressés à l’époque
à un diplomate français). Deux d’entre eux s’apparentent à des listes de
tapas, et sont enrichis au verso de la liste manuscrite des invités. Une
des pièces n’est pas un menu, mais un carton d’invitation à un dîner à la
cour, daté d’avril 1887.
Voir la reproduction.
200 / 300 €
215.
[
Espagne
].
ENSEMBLE DE 13 MENUS
de déjeuners ou
dîners donnés à la cour Royale d’Espagne, 1901-1916. 13 pièces in-12
sur bristol, avec armoiries ou monogramme dorés.
206.
▲
[
La Tour d’Argent
].
ENSEMBLE DE 23 DOCUMENTS
entre 1962 et 1993, en parfait état.
–
19 plaquettes ou opuscules
publiés par le restaurateur Claude
Terrail de la Tour d’Argent pour les Amis du restaurant. Ceux-ci ont été
adressés au confrère Raymond Oliver (on joint quelques enveloppes de
ces opuscules à l’adresse du Grand Véfour ou à l’adresse personnelle de
Raymond Oliver). Ces plaquettes ont toutes un « permis de paraître »
pour chaque nouvelle publication. Pour les collectionneurs amateurs,
nous présentons ici les plaquettes 2-7-9 à 11-14-16-17-20-28 à 31- 33
à 38.
Ces 19 plaquettes sont à tirage limité et ont pour thème les temps et les
saisons – Cent ans de canards célèbres à la Tour d’Argent avec la carte
postale illustrée d’un dessin reproduit de Cocteau (avec autorisation
de Raymond Oliver), présentant Frédéric Delair préparant le canard
au sang – Plaisirs de chasse – Au bon usage de la Tour d’Argent – Les
honneurs du cellier – Cerchez la truffe… – Aux Nouvelles centuries
(g)astrologiques – histoires de canards (Vœux de 1978) – À sa Majesté
le client – Les petits appartements de la Tour d’Argent – Hommage
[…] aux hôtes qui ont fait sa renommée.
On joint :
–
2 cartes de vœux
du restaurant, 1992 et 1993.
–
carte de vœux
– menu argenté signée D. Bouchet.
–
menu format lettre de 1963
envoyé à Raymond Oliver par son ami
Albert Lespinasse :
«Mon cher Raymond. Je reçois de temps en temps le
service des brochures publicitaires de notre ami de la Tour d’Argent !…
Personnellement, j’aime bien voir ce que font les concurrents […]. »
Provenance : Collection Raymond Oliver, Restaurateur du Grand
Véfour au Palais Royal.
Voir la reproduction.
100 / 150 €
207.
[
Second Empire
].
ENSEMBLE DE 4 MENUS
sur papier
glacé.
– 1 menu de la Société Royale d’Harmonie d’Anvers pour le Banquet
de la fête de la Sainte Cécile du 22 Novembre 1852, où l’on pouvait
déguster une tête de veau en tortue, (déchirure sur la partie centrale
gauche).
– 1 menu de la Garde Civique d’Anvers pour un banquet offert à leur
Capitaine Monsieur F. Grégoire par les membres du corps de musique
le 9 janvier 1856.
– 1 menu de déjeuner de Noce du 21 juin 1858 signé au dos «
Monsieur
Louis De Braekeker
» qui magea des asperges au boudin ou un turbot
à la Hollandaise.
– 1 menu de dîner du 15 janvier 1860 signé au dos «
Monsieur
Nieuwland père
» qui se délecta d’un suprême de volaille aux truffes.
Voir la reproduction.
100 / 150 €
208.
[
Leopold II, roi des Belges
].
ENSEMBLE DE 2 MENUS.
2 menus de dîners encadrés de Leurs Majestés des Jeudi 16 décembre
1875 et mardi 18 décembre 1888 à Bruxelles.
Sont servis à Leurs Majestés une brunoise à l’orge, du tapioca à
l’allemande, un turbot sauce Hollandaise, un filet de bœuf à la Godard,
une selle de chevreuil aux champignons, des estomacs de faisans à la
Périgueux, des cardons à la moëlle accompagnés de petits pois, des
chapons, des puddings à la Woronzoff ou un esterhazy au chocolat.
Sous cadres.
10 / 20 €
209.
ENSEMBLE DE 10 CATALOGUES DE TRAITEURS DE
PARIS.
Années 1890-1910.
Olida, comestibles fins, 11 rue Drouot (2 ex. différents) – Ernest
Dupille, 129 bd Lafayette – Maison Gloppe, 2 avenue d’Antin
(Pâtisserie du Rond-Point des Champs Élysées) – Pâtisserie de
Médicis – Pons (G. Michel Succ), 19 rue Médicis – Maison Fourrier
et Léger, Glacier du Sénat (Mignont, gendre et succ), rue de Tournon
– Mongrolle, 23 bd Sépastopol – Glacerie parisienne, 103 bd de
Charonne – Miscarou, 95 rue des Petits Champs – Kardomah, 184
rue de Rivoli.
Ces traiteurs de la fin du XIX
e
siècle proposent leur cuisine, pâtisseries,
glaces pour les lunchs, dîners, soirées, bals et proposent pour la plupart
l’expédition en province.
Il est joint : catalogue de vins de A. Bisquey d’Arraing à Bordeaux.
Olida se rendit célèbre pour la plus grande vente de jambons : «
le
jambon Olida, que sa réputation toujours croissante place au premier
rang des comestibles, doit son succès autant à la finesse de son goût qu’à
ses propriétés nutritives
». Il le décompose en jambon chaud sur un lit
de sauce Madère ou vin du Rhin, chaud en croûte, chaud braisé au
champagne, froid à l’Alsacienne, froid à la Russe, froid décoré à la
gelée, et bien d’autres façons… Il propose de même une croustade
Olida décorée à la gelée fine qui consiste en un délice de jambon et de
foie gras truffé.
La Maison Gloppe, la Maison Fourrier et Léger, la Maison Mongrolle,
la Pâtisserie Médicis produisent aussi bien les vivres que le matériel de
table très soigné, la décoration et des maîtres d’hôtel !
Soit 11 pièces.
250 / 300 €
210.
[
Carlton Hôtel
].
ENSEMBLE DE 7 MENUS
du Carlton
Hôtel, imprimés, in-4, 1901. Dont 6 d’une même présentation mais
de dates variables (dont 3 enrichis au v° d’un menu manuscrit), le
7e d’une présentation différente non daté («Carlton Hôtel London »).
Accidents et défauts.
200 / 300 €
211.
[
Hôtel Astoria
].
ENSEMBLE DE 4 MENUS
de l’hôtel Asto-
ria à Paris, imprimés, in-4, [vers 1900-1905] (vendredi 6 et samedi
7 juillet). Amplement annotés aux versos (liste de plats et surtout
recettes). Accidents et défauts.
100 / 150 €
206
207
Lots 213 à 216