Catalogue de vente du 18 septembre 2016
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Kapandji Morhange
On joint :
Guide Michelin.
Réimpression du guide 1900 à l'occasion des cent
ans de la collection.
80 / 120 €
204.
▲
[
Maxim’s
].
ENSEMBLE DE 13 MENUS CHEZ
MAXIM’S.
30 juin 1959 – 11 avril 1963 – 26 septembre 1961 – 17 septembre
1963 – 23 mars 1968 – 9 avril 1969 – 31 mars 1970 – 3 octobre
1972 – 9 avril 1973 – 11 octobre 1973 – 3 mai 1974 – 13 octobre
1975 – 29 avril 1977.
7 menus sont sans couverture.
La couverture a été dessinée par SEM et représente la salle du
restaurant.
L’échange des menus entre le Grand Véfour, Lasserre et Maxim’s se
faisait régulièrement afin de maintenir l’équilibre approximatif des
prix.
En l’état.
Provenance : Collection Raymond Oliver, Restaurateur du Grand
Véfour au Palais Royal.
Voir la reproduction.
50 / 100 €
205.
[
Maxim’s
].
ENSEMBLE DE 2 OUVRAGES.
–
SCHAFF
(Philippe) &
DONADON
(Gianna). Les recettes de
Maxim’s.
Paris, de Vecchi, 1978. In-8, reliure cartonnage rouge éditeur,
jaquette conservée (petits accidents, scotch sur la marge de la jaquette).
–
MAUDUIT
(Jean). Maxim’s 60 ans de plaisir et d’histoire.
Monaco,
Éditions du Rocher, 1958. In-8 broché (bon état).
3 dessins de SEM dont un en double page, jaquette illustrée par SEM.
Soit 2 volumes.
80 / 120 €
du Chef au rhum de Pierre Arnal de l’Auberge du Puits à Souillac ont eu
les faveurs du jury et remportent ainsi la Grande Poêle d’or.
Feuillets rappelant les participants ou même les finalistes de la Poêle
d’or et indiquant que le lauréat du tournoi régional se rendra à Paris
en juin pour disputer la grande finale désignant ainsi le meilleur Chef
de France.
C’est en 1963 que le Comité National de la Gastronomie a demandé
aux régions d’envoyer des recettes «
susceptibles d’intéresser les
amateurs de bonnes choses
». Le jury composé d’« éminents journalistes
gastronomiques » fait donc le choix afin de désigner le lauréat. Il est
constitué de la Comtesse Mapie de Toulouse Lautrec, Madame Lasnet
de Lanty, Louis Deltheil Cluzeau, Henry Clos Jouve, Henri Cabrière,
Simon Arbellot, Georges Bateau, Christian Guy, Jean Arnaboldi,
Robert Courtine et André Hurtrel. L’idée de ce concours était de
mettre à la disposition du public plusieurs centaines de recettes de
grande qualité et permettre «
aux Françaises amoureuses de l’art de vivre
de préparer des mets délicieux
».
Soit 12 pièces.
150 / 200 €
203.
MARC-CONSTANTIN.
Histoire des cafés-concerts et des
cafés de Paris.
Paris, Renauld, 1872. In-8, élégante reliure moderne en
demi-maroquin bordeaux, dos à nerfs, deux pièces de maroquin vert pour
l’auteur et le titre ; date d’édition en pied. Couvertures conservées. 110
pp., quelques gravures dans le texte, légères rousseurs et défaut d’impression
page 3 (pli).
Nouvelle édition, en partie originale, revue et augmentée. Concernant
les cafés-concerts, l’auteur nous recommande le Ba-ta-clan: «
vous vous
croyez à Pékin ou à Yocohama […] d’ailleurs vous entendrez Mandarine en
prenant votre chinois et Aly vous charmera par ses chansonnettes comiques.»
admirables. […] Prix élevés mais parfaitement justifiés. »
Pour la Tour d’Argent : «
Moins b. qu’autrefois. Sauces moins fondues,
rôtis moins soignés, se ressent de la clientèle étrangère. Fait bien, pourrait
faire mieux. Gros prx. Jan-5-26
».
Rare et intéressant document réservé aux membres du Club des Cent.
Notre archiviste René Millaud, cité dans les fines gueules de France
[Curnosky et Pierre Andrieu, Paris, Firmin Didot, 1935] indique
que
« pour en faire partie, il faut être un mangeur de route, doublé
d’un dégustateur averti de bonne chère. On n’y admet que des gourmets
certains, ayant promené sur au mois quarante mille kilomètres de tourisme
automobile une “fine gueule” avérée. Et cela ne suffit pas encore. »
Chaque adhérent doit, sous peine de radiation, « signaler […] le
souvenir religieux des admirables recettes que nos pères nous ont
léguées. Ce devoir se double de dénoncer sans faiblesse, les tables,
trop nombreuses, hélas ! Où le cuisinier, saboteur et estampeur, ne
connaît que les tristes formules
avec lesquelles certains hoteliers
sans scrupule empoisonnent méthodiquement l’humanité qui
déambule
. »
Certaines cartes sont signées par [René] MILLAUD, archiviste du
Club des Cent.
Voir les reproductions.
200 / 300 €
202.
[
Comité National de la Gastronomie
] [
Poêle d’or
]. Concours
de « La Poêle d’or ». Tournoi régional. Tournoi national de recettes.
Réunion de 12 dossiers des années 1963 à 1971 comportant
environ 860 recettes tapuscrites élaborées lors de ce tournoi par des
restaurateurs professionnels (quelques doublons).
Les recettes font une part belle au rhum telles que baron d’agneau
à l’ananas braisé au rhum blanc, col vert jamaïquaine, poulet sauté
rhumeo, canard Oncle Tom ou les bécasses flambées au rhum. la
coquille au vieux rhum, Martinique Egg’s, pêches flambées demoiselle
Sophie, la marjolaine face aux flots – ou encore des recettes de cuisine
à la wodka polonaise – des recettes exclusivement autour de l’avocat
en hors-d’œuvre, entrée, légumes ou accompagnement de viande et
même desserts : on retient le grenadin de porc Tel Aviv ou le soufflé
d’avocats à la Bénédictine – et aux gâteaux du Père Noël.
La recette ayant remporté le 1
er
prix de la «Poêle d’or 1964» est le
gnafron au rhum de Monsieur Paul Lacombe du Léon de Lyon. À Agen,
le 5 décembre [69], le coussin de poularde à la Quercynoise et le Délice
200.
[
15-20
] [
Dîners gastronomiques du 15-20
] [
Ritz
] [
Auto-
mobile
Club
] [
Manucrits
].
ENSEMBLE DE 3 PLAQUETTES
,
brochées in-8 manuscrites
relatant des dîners organisés par l’équipe du
15-20 entre 1934 et 1937 à l’hôtel Ritz le 17 octobre 1934 avec entre
autres un turbot à la Chambertin ou du caviar Becle au dîner de l’Au-
tomobile club le 15 mai 1935. Au dîner du 14 novembre 1935, tou-
jours à l’Automobile club, on but du Pommery 1926. Ces notes ma-
nuscrites ont été probablement détaillées par le secrétaire ou trésorirer
de l’association qui indique pour chaque dîner le nom des personnes
présentes, les invités, les comptes et les œuvres (amis de l’hôpital saint
louis, le service social du 15-20…).
Voir la reproduction.
150 / 300 €
201.
[
Club des Cent
] [
René Millaud
]. Rare carnet de route réservé
aux membres du club pour l’année 1926.
Il est composé d’un index des noms cités et de
14 facsicules in-8, réunis
dans un classeur de toile verte prévu à cet effet.
Le classeur est titré «Club
des Cent ».
Usures de manipulation.
Chaque fascicule est composé d’une carte routière dépliante, indiquant
les villes étapes où le membre du club peut s’arrêter, un errata au carnet
(édition 1926) et les régions concernées. Après le tour de France, les
deux derniers fascicules proposent un tour aux colonies : Algérie,
Tunisie, Maroc, Cochinchine et Tonkin – puis un tour du monde :
Allemagne, Italie, Chine, Égypte, Grèce, Japon, Palestine, Pologne,
Turquie…
Pour la Corse, deux membres du club déconseillent le grand Hôtel
d’Ajaccio: «
Install. ch.assez bonne mais table méd., parfois exécrable. De
plus, cher et infesté d’anglais. Mic-1-25 – Cuis. industrielle […] C.30-6-25.
»
Tandis qu’à Dijon, l’hôtel de la cloche est devenu «
une boîte pour
américains
» Fay-2-25 – l’hôtel de France à Nantua propose un repas
remarquable pour 30 Francs : «
Truites, morilles à la crème, écrevisses,
etc. arrosées d’un vin de Seyssel dont il faut se méfier quand on doit ensuite
faire 150 km au volan. »
Zie-7-26.
Enfin à Paris, Luy-5-[19]26 recommande le restaurant du Plaza
Athénée : «
en laissant à M. Armbruster le coin de composer votre menu
et de vous choisir les vins, vous serez convaincu que nul part on ne peut
mieux manger. C’est vraiment la première maison de Paris. Cuis. et cav.
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