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Catalogue de vente du 18 septembre 2016

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Kapandji Morhange

421.

[

Cuisine

].

MONSELET

(Ch.). La Cuisinière poétique.

Paris,

M. Lévy, [1859]. In-16, 199 p., broché, couverture (légères rousseurs, bon

état).

Unique édition (Vicaire, 603), un des meilleurs recueils du spirituel

chroniqueur, écrit en collaboration avec : Méry (la bouille abaisse), Th.

de Banville, Th. Gautier (un dîner turc), Asselineau, Ch. Lamb, A.

Scholl, E. Sue, Duranty, A. Dumas (le poulet rôti)…

40 / 60 €

422.

MONTAGNE

(Prosper). Le trésor de la cuisine du Bassin

Méditerranéen. par 70 Médecins de France. Révision et préface par

Prosper Montagné.

S.l., s.d. In-8 de 127 pages, illustré par V. Le Cam-

pion, broché (bon état, dos de la couverture insolé, sinon en parfait état).

Offert par les laboratoires du Docteur Zizine.

Exemplaire provenant de la bibliothèque de Raymond Oliver,

restaurateur du Grand véfour.

Provenance : Collection Raymond Oliver, Restaurateur du Grand

Véfour au Palais Royal.

Voir la reproduction.

50 / 80 €

417.

[

Raymond Oliver

] [

Pierre Orsi

].

LA VARENNE

(Le Sieur de).

Le Nouveau et Parfait Cuisinier françois enseignant la manière de bien

apprester & assaisonner toutes sortes de Viandes grasses & maigres,

légumes, & Patisseries, &c. Revû, corrigé & augmenté d’un Traité de

confiture seiches & liquides, & autres delicatesses de bouche par Sieur

La Varanne (sic pour La Varenne).

Rouen, Besongne, 1692. Petit in-12,

(6) ff, y compris le titre, 326 pp. et (10) ff. de table, frontispice, vélin

ivoire, tranches marbrées (reliure ancienne), exemplaire coupé court en tête

mais qui reste satisfaisant).

Vicaire (col. 449) ne cite pas cette édition, il ne connaît chez le même

éditeur qu’une édition de 1700, la première édition est de 1651.

Double prestigieuse provenance :

* O.F. Rouvier de Vaulgran (anagramme du célèbre cuisinier

Raymond Oliver au Grand Véfour)

** Pierre Orsi, cuisinier à Lyon avec Ex Libris. Bibliothèque Pierre

Orsi, vendu sous le numéro 287, Anaf 18/10/1989.

Voir les reproductions ci-contre et page 2.

1500 / 2000 €

418.

[

MENON

]. La Cuisinière bourgeoise, suivie de l’Office, à

l’usage de tous ceux qui se mêlent de dépenses de maisons. Contenant

la manière de disséquer, connoître et servir toutes sortes de viandes.

Nouvelle édition [...].

Bruxelles, Foppens, 1753. In-12, [2]-IV-484 p.,

plein veau havane, dos à cinq nerfs et fleuronné, pièce de titre (reliure très

usée, manques aux coiffes, plats frottés, mouillures).

Exemplaire de Mademoiselle Louise Augeard : sur le premier feuillet,

à l’encre brune, mademoiselle indique en 1801 que le livre lui

appartient et que le découvreur est prié de le rapporter à son père et

sera récompensé.

50 / 80 €

419.

[

MENON

]. La Cuisinière bourgeoise, suivie de l’Office, à

l’usage de tous ceux qui se mêlent de dépenses de maisons. Contenant

la manière de connoître, disséquer, et servir toutes sortes de viandes.

Nouvelle édition [...]. Tome premier.

Paris, Chez Guillyn, 1769. In-

8, de [XVII] dont faux-titre, page de titre, avertissement, explication des

termes en usage, approbation et privilège du Roi, et 392 p. reliure plein

veau, dos lisse à 6 caissons dont 4 fleuronnés, pièces de titre et tomaison

(fatiguée, manque en pied, début de fente au mors du 1er plat).

Tome 1 seul.

50 / 80 €

420.

MILLET-ROBINET

. Maison Rustique des Dames, 14

ème

édi-

tion.

Paris, Librairie agricole de la Maison Rustique au 26 rue Jacob,

1893. 2 vol. in-12, demi-chagrin noir, dos lisse à faux nerfs orné.

Le tome premier orné de 96 gravures, est constitué dans sa deuxième

partie d’un manuel de cuisine très complet pour les déjeuners et les

dîners.

Le tome second orné de 129 gravures indique la manière de tenir un

jardin et la ferme.

40 / 60 €

échappant totalement au traffic des libraires!… Les exemplaires

de ce livre ont presque tous été détruits après la mort de l’auteur,

survenue quelques années seulement après sa parution. [...].

Il a séjourné en Angleterre, en France, en Hollande, au Portugal,

probablement en Allemagne, et de façon certaine aux Indes orientales,

regardant tout, essayant tout. [...] Du chou paysan à trois sortes

de choucroutes de poissons; d’une petite charcuterie absolument

remarquable, à la bourride et au kari… c’est le maître des gibiers,

le théoricien des rôtis et de la cuisine de mer; l’inventeur du coulis

moderne et de la basique sauce espagnole. Lorsqu’il utilise ensemble

basse-cour et pêcherie (pigeons aux écrevisses, carpe au jus de lapin,

canard aux huîtres…), ne va-t’il pas inventer la cuisine chinoise, qu’il

ne connaît pas? Il domine les épices et ces petites choses qui changent

tout: citron vert, gingembre, curcuma, christe-marie, tortue, safran (à

la polonaise!)… il est tour à tour anglais, flamand, français, italien,

espagnol, provençal, russe, allemand… indien, avec naturel. [...].

Je crois rendre un grand service à la cuisine actuelle en mettant ce

livre à sa portéee, car le, moment ne saurait être mieux choisi pour

que cet apport soit bénéfique. [...] ».

Cette édition est illustrée de 10 planches dépliantes, représentant divers

plans de table et menus. Chapelle a été l’introducteur des épices dans la

gastronomie française, d’abord chef de cuisine du comte de Chesterfield,

vice-roi d’Irlande de 1732 à 1734. Le comte fut ambassadeur en

Hollande en 1728 et en 1744. C’est pourquoi on retrouve notre chef

dans ce pays; d’abord en 1728, puis chef des cuisines du Prince d’Orange

et de Nassau, gendre du roi d’Angleterre, dédicataire de cet œuvre.

Édition tirée à 200 exemplaires, ici, l’exemplaire de tête pour l’un des

plus grands restaurateurs du XX

e

 siècle, Raymond Oliver, propriétaire

du Grand Véfour.

On retrouve ainsi

1 page

in-4 pliée

dans l’étui, de notes manuscrite de

Raymond Oliver, s’inspirant de cette œuvre:

«recettes intéressantes à

réaliser d’après Daniel Morcrette dans “La Chapelle”.

Raymond oliver

note par exemple “

les filets de riz de veau aux fines herbes (jus d’orange)”

Tome III p. 49 [...] (Sole) Saumon à l’escacbèche (j’ai fait une recette) p. 288-

89).

»

Exemplaire de tête, numéro 1, dédicacé par l’éditeur :

« Le numéro 1

pour Raymond et Mari, affectueusement ».

De la bibliothèque Raymond Oliver, restaurateur du Grand Véfour,

avec Ex-Libris.

Soit 1 volume et 1 page manuscrite.

Provenance : Collection Raymond Oliver, Restaurateur du Grand

Véfour au Palais Royal.

Voir les reproductions.

300 / 500 €

416.

LA CHAPELLE

(Vincent). Le Cuisinier moderne, qui

apprend à donner toutes sortes de repas, en gras et en maigre, d’une

manière plus délicate que ce qui en a été écrit jusqu'à présent [...].

Lu-

zarches, Daniel Morcrette, 1984. 5 vol. in-8, plein mouton vert olive, dos

lisses ornés d’un treillage polychromé et doré ; grandes plaques dorées sur les

plats ; dentelles dorées sur les coupes et intérieures ; tranches dorées sur mar-

brures ; gardes dessinées spécialement et tirées en cinq couleurs, étui bordé.

Exceptionnel fac-similé de la première édition en français (1762), la

seule édition complète du plus rare et du plus important des grands

traités français du XVIII

e

 siècle (plus de 1600 pages et de 2000

recettes, 13 planches et 5 tableaux).

Ce manuel publié à compte d’auteur fut considéré par Carême,

Escoffier et Nignon comme un maître livre, d’une grande nouveauté.

La Chapelle est le premier cuisinier international.

Vincent La Chapelle est le premier Chef du XVIII

e

 siècle, qui publie

un livre. La première édition anglaise, ébauche de celle-ci, date de

1733, bien avant que date la mode.

Comme l’indique daniel Morcrette, éditeur de cet ouvrage et bibliophile:

«La Chapelle est le seul cuisinier de l’Ancien Régime qui soit à la

fois Franc-Tireur et franc-Maçon. Notre auteur s’édite lui-même,

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