N° 15 – Catalogue de vente du mercredi 13 février 2019
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recoupées et mesurent 11mm (sup.), 20mm (ext.), 11mm (int.)
et 25mm (inf.). Plusieurs annotations graphiquement datables du
XVI
e
si cle indiquent la mort de personnages importants, tel qu’aux
f. 28v (marge inférieure) et 36r (marge externe).
[Début des Psaumes de David] f. 13r Ps. 1 «Beatus vir»; f. 13v Ps. 2
«Quare fremuerunt»; f. 14r Ps. 3 «Domine quid multiplicati sunt»;
f. 14v Ps. 4 «Cum invocarem»; f. 15r Ps. 5 «Verba mea»; f. 16r Ps. 6
«Domine, ne in furore tuo»; f. 16v Ps. 7 Domine, Deus meus»; f. 18r
Ps. 8 «Domine, Dominus noster»; f. 18v Ps. 9 «Confitebor tibi, Do-
mine»; f. 21r Ps. 10 (Vg 9, 22-39) «Ut quid, Domine» directement
suivi du Ps. 11 (10) «In Domino confido» [À partir de ce feuillet, les
lettrines initiales de chaque psaume sont prolongées par un décor cons-
titué d’un ornement longeant la marge externe ou interne, terminé par
des têtes de créatures fantastiques, essentiellement des serpents]; f. 21v,
Ps. 12 (11) «Salvum me fac»; f. 22r Ps. 13 (12) «Usquequo Domine»;
f. 22v Ps. 14 (13) «Dixit insipiens»; f. 23v Ps. 15 (14) «Domine, quis
habitabit»; f. 24r Ps. 16 (15) «Conserva me Domine»; f. 24v Ps. 17
(16) «Exaudi, Domine, iustitiam»; f. 25v Ps. 18 (17) «Diligam te, Do-
mine»; f. 29r Ps. 19 (18) «Caeli enarrant»; f. 30r Ps. 20 (19) «Exaudiat
te Dominus»; f. 30v Ps. 21 (20) «Domine, in virtute tua»; f. 31v Ps. 22
(21) «Deus, Deus meus (…) respice [quare me dereliquisti ?]»; f. 33v
Ps. 23 (22) «Dominus regit me»; f. 34r Ps. 24 (23) «Domini est terra»;
f. 34v Ps. 25 (24) «Ad te, Domine, levavi»; f. 36r Ps. 26 (25) «Iudica
me Domine»; f. 38r Ps. 27 (26) «Dominus illuminatio mea»; f. 39r
Ps. 28 (27) «Ad te, Domine, clamabo»; f. 40r Ps. 29 (28) «Afferte Do-
mino, filii Dei»; f. 40v Ps. 30 (29) «Exaltabo te, Domine»; f. 41v Ps. 31
(30) «In te, Domine, speravi»; f. 43v Ps. 32 (31) «Beati quorum» [Bea-
tus, cui remissa est iniquitas]; f. 44v Ps. 33 (32) «Exultate, iusti, in
Domino»; f. 45v Ps. 34 (33) «Benedicam Dominum»; f. 47r Ps. 35
(34) «Iudica, Domine»; f. 49r Ps. 36 (35) «Dixit iustus»; f. 49v Ps. 37
(36) «Noli æmulari»; f. 52v Ps. 38 (37) «Domine, ne in furore»; f. 55r
Ps. 39 (38) «Dixi: ‘’custodiam…’’»; f. 56r Ps. 40 (39) «Expectans exs-
pectavi»; f. 57v Ps. 41 (40) «Beatus, qui intellegit»; f. 58v Ps. 42 «Que-
madmodum desiderat»; f. 59v Ps. 43 (42) «Iudica me, Deus»; f. 60r
Outre les principaux martyrs, papes et religieux de l’Antiquité tardive
et du Haut Moyen Âge communs à l’Église d’Occident, plusieurs noms
de saints sugg rent de rattacher ce psautier à la région des Flandres.
On trouve ainsi sainte Gertrude de Nivelles (17 mars), saint Boni-
face de Mayence, administrateur du futur dioc se d’Utrecht (5 juin),
saint Bertin, abbé de Sithiu, l’un des évangélisateurs de l’Artois et des
Flandres (5 septembre), saint Lambert, évêque de Maastricht (17 sep-
tembre), saint Léger (Leodegarius) d’Autun (2 octobre), saint Amand
de Strasbourg (26 octobre), saint Éloi (Eligius), évêque de Noyon
(1
er
décembre), et saint Nicaise, évêque de Reims (14 décembre). La
localisation du commanditaire à Bruges est confirmée par la présence
dans le calendrier des noms de saint Donatien (14 octobre), auquel est
dédiée la cathédrale de Bruges, et de saint Basile (14 juin), dédicataire
d’une chapelle située dans la même ville de Bruges.
La présence de saint Winnoc, abbé de Wormhout dont les reliques
furent transférées à Bergues en 899 (6 novembre), est rare sinon
exceptionnelle. Il n’est répertorié que dans un autre manuscrit du
XIII
e
si cle, le bréviaire Lat. 16307 de Gen ve, de même que saint
Willibrord, premier évêque d’Utrecht (7 novembre), qui n’est attesté
que dans le Lat. 13607 et un second bréviaire du XIII
e
si cle, Verdun
Lat. 17999 (Leroquais B. 631, B. 644). Enfin, la mention de certains
personnages tels que saint Pontin, pape (21 novembre) et saint Ignace
d’Antioche (31 janvier) est inattendue. Le premier n’est en effet docu-
menté, au XIII
e
si cle, que dans un bréviaire de Marseille (Lat. 1018,
Leroquais B. 477), tandis que le second n’apparaît que tardivement
dans un bréviaire à l’usage de Tours du XV
e
si cle (Tours, BM Lat.
1032, Leroquais B. 491).
Le Psautier
La seconde section est un Psautier biblique latin contenant les
cent-cinquante Psaumes de David suivis du début des Cantiques, dans
l’ordre, sans hymnes ni oraisons. Le texte est copié sur une colonne de
16 lignes de 6 mots en moyenne, sur une réglure à la mine de plomb
définissant une surface d’écriture de 92 ×58mm. Les marges ont été
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