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Adel, Genealogie, Heraldiek

Noblesse, Généalogie & Héraldique

309 – (Belgique, Archivalia) - 

"La Nativité de jaques de La Torre, ses femmes,

enffans, fils et filles avec un petit discours de sa vie, jusqu'à son trépas écrit de

sa propre main,

l'anne [sic] 1545".

Pet. in-4° : 4 ff. reliés entre quelques cahiers blancs.

Rel. de l'époque : plein vélin à couture hollandaise, mention ms. résumée du contenu sur le plat sup., lacets

de soie verte (qqs taches).

Est.

250/ 300 €

"Je Jacques de La Torre fils légittime de feu franchois de La Torre fils de garcia natif de

la ville de Burgos au Royaulme de castille et de demoiselle Marguerite de Mil, fille de

Gerarde natif de La ville de bruges au comté de flandres, et de doña cest adire damoiselle

caterine de Çarroque natifve de Lisbonne en Royaulme de Portugal mes père, mère, grand

père et grand mère [...] fus né en La Ville de bruges Le xviie Jour de May Lan de Ntre Sr

Mil cincquante et quatorze à trois heures du matin". Ainsi commence l'autobiographie de

La Torre dont les descendants seront secrétaire du Conseil privé et échevin du Franc de

Bruges (pour François), promus chevalier à titre personnel (pour Jean en 1614 et François

en 1629), petits seigneurs de Valckenisse, Den Toll et Middelharnis, apparentés aux

familles Boisot, baron van Spanghen, etc. Le manuscrit relate sa vie depuis sa naissance

en 1514 jusqu'en 1557, date de sa nomination comme échevin du Franc de Bruges. Il y

donne les noms de ses 9 frères et soeurs, évoque ses études à Bruges, à Louvain où il

"fut colloqué en pédagogie du pourceau" et Paris où il fut envoyé pour devenir homme

d'église, et où ce fut "non sans danger destre prins et mis a Rançon" à cause du climat

belliqueux entre Charles V et François Ier. Il évoque son retour à Bruges en 1537 avec des

ambassadeurs anglais, son départ à Rome, son retour soudain pour cause de décès de

son père et de succession et enfin sa carrière politique : en 1538, il est envoyé à Palerme

comme agent et procureur des affaires de l'archevêque Jehan Carondelet, chef du Conseil

d'état, puis il entre au service de Louis de Flandres, second chambellan de S.M. En 1544,

il sert de traducteur à des fugitifs chrétiens portugais arrivés à Anvers. La même année,

il se marie avec Adrienne Cocq d'Opynen, donne la généalogie de son épouse, les noms

des invités à la noce, les présents reçus, etc. Entre 1547 et 1555 naissent plusieurs enfants

dont il donne les prénoms, les noms des parrains et marraines, les lieux de baptême, etc.

Joint

 : Déclaration notariale datée de 1707 certifiant que les armoiries peintes sur la

déclaration sont celles de la famille de la Torre, reproduites d'après une pierre tombale de

l'église St-Jacques à La Haye.— Qqs doc. mss récents (transcription partielle du début du

ms., notes généalogiques).

310 – (Belgique, Archivalia) -

Registre de documents relatifs à la famille Sueyro.

Gr. in-f° : 472 pp.

Rel. armoriée de l'époque : plein veau, armoiries sur les plats sertis de filets à froid et cadres fleuronnés dorés

avec grands fleurons d'angles, dos à nerfs fleuronnés dorés, tr. dorées (lég. us. générale, bas du caisson inf.

déchiré aux mors).

Est.

3.500/ 4.000 €

Registre de copies d'actes et documents divers (privés, administratifs, ecclésiastiques...),

royaux ou impériaux (Espagne, Portugal, Pays-Bas...) et de passages originaux, en

espagnol (le plus souvent), latin, français ou néerlandais, par plusieurs mains. Avec de

nombreux documents volants. Ils sont surtout concentrés autour des personnalités

d'Emanuel Sueyro (1587-1628) et de son fils Diego, juifs portugais établis à Anvers et

convertis au catholicisme quoique Diego ait gardé des contacts avec la communauté

juive, tous deux espions au service de l'Espagne. Emanuel avait épousé Anne d'Este, fille

aînée de Marie de Bourgogne et de Geoffroy d'Este, dont il eut 8 enfants, était seigneur

de Voorde, chevalier de l'Ordre du Christ, gentilhomme héréditaire de la Maison du roi

d'Espagne et "entretenu près de l'Infante archiduchesse Elisabeth" (cfr Scevole). Il

est l'auteur de traductions d'oeuvres de Tacite (1613 et 1619) et de Salluste (1615) et

d'ouvrages en espagnol édités à Anvers : "Descripcion breve del Pais Baxo" (1622) et

"Anales de Flandes" (1624,

voir n° 405 de cette vente

). Son fils Diego Lopez, chevalier de

l'ordre du Christ et commandeur de l'ordre de Saint-Martin, fut arrêté en 1611 sur ordre de

l'archiduc Albert en tant qu'informateur de Philippe II.

Les documents ne sont pas spécialement traités par ordre chronologique, se réfèrent

aux années c. 1550 à c. 1630 et sont relatifs de près ou de loin aux familles Sueyro

(essentiellement), d'Este, de Bourgogne, Marcke de Lummen, etc. (mariage, décès,

procès, remboursements et dettes, etc.), donnent des traductions, des extraits d'ouvrage

(ex. Sanderus, Petrus Heuterus à propos de "l'élévation et l'abaissement des enfants

illégitimes de Bourgogne", p. 34), diverses généalogies ascendantes et descendantes, etc.

Parmi ceux-ci, nous avons relevé quelques documents :

- grande gouache originale, 43 x 72 cm (pl. dépliante dont le bord de la partie dr. est plié,

couleur partiellement effacée dans la moitié sup. de cette même partie) figurant la façade de

la maison anversoise des Sueyro dont le jardin jouxte celui de la

maison de Rubens

 : sur

le Meir et au coin de la rue des mousquetaires "que llaman en Flamenco de Kolvieniers

straete", l'on voit de gauche à droite la maison double d'Emanuel François, l'entrée du

couloir en plein air menant aux "Galerias", aux écuries et au jardin et dans laquelle deux

promeneurs endimanchés s'engagent, ainsi que les "cozinàs" sur deux étages,

- le plan de la maison en 1605,

- le tableau armorié d'ascendance du fils aîné d'Emanuel, Diego Lopez Sueyro (armoiries

finement exécutées),

- des armoiries peintes : familles Martinsart et Tonnelety (p. 16), Pereira (p. [385]) et Sueyro

(p. 154, [302] + 1 sur peau de vélin, volante, plus récente ?),

- des armoiries dessinées à la plume : famille Sueyro (p. 147), une ligne généalogique

allant du roi de France Jean II le Bon à Diego Lopez Sueyro d'Este (p. [436]),

- 2 faire-part mortuaires imprimés, gr. in-f° part. pliés : Leonor Sueyro, femme de Diego [(p.

[399]) et Emanuel Sueyro (p. 440, bords de la pl. gravés d'ornements par Michiel Snyders),

- une acrostiche imprimée jouant sur le prénom "Emanuel",

- une généalogie des Sr de Lummen de La Marcke en Flandres,

- parmi les doc. volants : (1). 2 lettres aut. de 1610, signées par Jean Miraeus (Le Mire),

évêque d'Anvers, avec cachets dont 1 avec signature d'Emmanuel Ximenez (1564-1632),

marchand-banquier anversois d'origine portugaise et amateur d'art.— (2). Contrat de

mariage d'Antoine de Bourgogne et Anne de la Marcke, 1547, en néerl.— (3). une lettre de

E. Marcke de Lummen de 1705.

# M.A. Echevarría Bacigalup.- Flandes y la monarquía hispánica 1500-1713. Madrid,

Silex, 1998, p. 212 sq.; # L. Duerloo.- Dynasty & Piety. Farnham, Ashgate, 2012, p. 431;

# P. Arblaster.- Antwerp & the World : Richard Verstegan and the International Culture of

Catholic Reformation. Leuven, 2004, pp. 100-102; # Scevole & Saincte-Marie.- Histoire

généalogique de la maison de France, 3

e

éd. P., 1647, p. 932; # Peeters-Fontainas 1159,

1248-1249.

▲ Provenance : famille Sueyro (supra libros).

¶ 

Copy of various acts and documents related to the Sueyro, a Spanish-Jewish family established in

Antwerp, and more specifically to Emanuel and Diego, "spies" for Spain. Written by several hands in

Spanish (generally), Latin, French or Dutch. With many coat-of-arms and a large folding original gouache

(43 X 72 cm) figuring the Sueyro house, of which the garden adjoints that of Rubens. Emblazoned

contemporary calf (light wears).

¶ 

Verscheidene aktes en documenten, vooral in het Spaans, aangaande de Spaans-Joodse familie

Sueyro gevestigd in Antwerpen, in het bijzonder aangaande Emanuel en Diego, "spionnen" voor

Spanje. Met talrijke wapenschilden en een grote uitvouwbare originele gouache (43 x 72 cm) met

het Sueyro-huis waarvan de tuin grenst aan deze van Rubens. Eigentijdse kalfslederen wapenband

(lichte gebruikssporen).