LIVRES
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NECKER (Jacques).
Compte rendu au Roi, par M. Necker, Directeur général des
Finances. Au mois de janvier 1781. Imprimé par ordre de Sa Majesté.
Paris, de
l’imprimerie du Cabinet du Ro
i, 1781 ; in-4 veau fauve marbré, pièce de titre sur le
dos orné et dor., tr. rouges
(Reliure de l’époqu
e).
400 / 500
3
Édition originale, à l’adresse de l’Imprimerie du Cabinet du Roi. Cette première édition ne fut pas
mise dans le commerce mais distribuée à quelques privilégiés avant la publication de l’ouvrage
par l’Imprimerie royale. Elle renferme deux cartes dépliantes aquarellées montrant les divisions
des gabelles et des traites sur le territoire français et un tableau replié des Revenus et dépenses
portés au Trésor royal.
Avec ce rapport officiel sur la politique économique du gouvernement français Necker veut
introduire la transparence dans les finances publiques pour justifier son administration et
trouver de nouveaux emprunts. Véritable manifeste sur l’administration des finances de l’État,
le Compte-rendu au roi demeure une source de première importance pour l’histoire financière
et fiscale de la France. L’auteur détaille le fonctionnement des finances royales, les principes de
son administration et la situation financière du pays. Il dévoile également les listes de pensions
versées par l’État à certains membres de la noblesse, avec le nom de leurs bénéficiaires et leurs
montants. Le scandale qui suivit la publication de l’ouvrage mena le ministre à démissionner le
19 mai 1781.
117. NOAILLES (Princesse de).
Les Vivants et les morts.
Paris, Arthème Fayard,
1913 ;
in-8, demi-mar. chaudron à coins, auteur et titre dor. sur le dos à nerfs, tête dor., non
rogné, couv. et dos (
Durvand
).
200 / 300
3
ÉDITION ORIGINALE de ce recueil de poèmes qui traite pour la première fois d’un sujet qui
hantera de A. de Noailles dans son œuvre. La poétesse Anna, princesse Brancovan, comtesse
Mathieu de Noailles (1876-1933) tenait un salon, avenue Foch, où se réunissait toute l’élite
intellectuelle, littéraire et artistique de l’époque : Colette, Gide, Valéry, Cocteau, Claudel, Daudet,
Loti, etc. Un des 60 exemplaires numérotés sur Hollande, enrichi d’une
carte postale manuscrite
de l’auteur et adressée à Émile Henriot. Exemplaire de Émile Henriot avec son ex-libris.
On joint : Le cœur innombrable.
Paris, Calmann-Lévy.
Envoi autographe
et photographie datée
1920 et signée d’A. de Noailles. – Les forces éternelles.
Idem
.
Envoi autographe
signé. – Les
vivants et les morts.
Idem
.
Envoi autographe
signé ; ens. 3 vol. in-12 demi-bas.
118. OVIDE.
Métamorphoses en rondeaux, imprimez et enrichis de figures par ordre de sa
majesté, et dédiez à Monseigneur Le Dauphin.
Paris, Imprimerie Royale,
1676 ; in-4
veau brun, pièce de titre sur le dos à nerfs orné et dor. (
Reliure de l’époque usagée
).
200 / 300
3
Ouvrage commandé par Louis XIV, qui en confia l’écriture à Benserade et l’illustration à Chauveau.
Celle-ci se compose d’un titre gravé par Charles Le Brun et de 226 vignettes soigneusement
gravées sur cuivre par Chauveau, Le Clerc et Le Pautre, en premier tirage.
Mors, coiffes et coins endommagés.
119. PALLIOT (Pierre).
La Vraye et parfaite science des armoiries, ou L’Indice armorial
de feu Maistre Louvvan Geliot, advocat au Parlement de Bourgongne.
Dijon, chez
l’auteur, Paris, Frédéric Léonard
, 1661 ; in-folio veau fauve glacé, pièce de titre sur le
dos à nerfs orné et dor. (
Reliure de l’époque un peu usagée
).
300 / 400
3
Réimpression de l’édition de Dijon de 1660. Abondante iconographie héraldique composée d’un
titre-frontispice gravé, de 2 planches généalogiques et de très nombreuses figures héraldiques
dans le texte.
Mors supérieur fendu et traces de mouillures à quelques ff.
120. PAPART (M.) et VERDET (A.).
Lubéron.
Aux dépens d’un amateur,
1967 ; pet.
in-folio en ff. sous chemise, emboîtage.
150 / 200
3
7 eaux-fortes en couleur sur papier d’Auvergne de Max Papart illustrant douze poèmes d’André
Verdet. Un des 100 exemplaires sur grand vélin de Rives, signés aux crayons de couleur par
l’artiste et l’auteur