42
163. Jean-François JANINET.
Vues des plus beaux édifices publics et particuliers de la ville de Paris… accompagnées de
notices intéressantes sur l’architecture et ses révolutions en France ; avec des anecdotes curieuses sur l’origine de chaque
monument en particulier.
Paris, Esnauts et Rapilly,
s.d. (vers 1787)
.
In-4 à l’italienne, maroquin janséniste bordeaux,
dos à 5 nerfs, large dentelle intérieure, tranches dorées (
Rivière and Son
).
4 000/6 000
Cohen, 516 / Reynaud, 262.
Très rare suite de vues de Paris dessinées par
Durand
et gravées en couleurs par
Janinet
.
D’après
Cohen
: «
Cet ouvrage ne semble pas avoir été achevé. Destailleur en avait recueilli le titre et 42 planches
imprimées en couleurs, les une ovales
(31)
, les autres rectangulaires
(12
). Plus tard, on agrandit tous les cuivres de forme
ovale, on les retoucha, on les rendit rectangulaires et on en tira la matière d’un troisième recueil
».
Reynaud donne l’exacte intitulé de chaque planche en indiquant les formats rectangulaires ou ovales. Notre exemplaire est en
tous points conforme à cette description à une exception près : la
Vue de l’hôtel de ville de Paris
qu’il dit rectangulaire est ici de
forme ovale. Il est probable que l’exemplaire dont il s’est servi pour sa description ne possédait cette planche qu’en second tirage.
Bel exemplaire malgré des mors un peu frottés.
164. Gabriel JARS.
Voyages métallurgiques, ou Recherches et observations Sur les Mines & Forges de fer, la Fabrication de
l’acier, celle du fer-blanc, & plusieurs mines de charbon de terre, faites depuis l’année 1757 jusques & compris 1769, en
Allemagne, Suède, Norwege, Angleterre & Ecosse.
Lyon, Gabriel Regnault ; Paris, Cellot, Jombert, Didot, 1774-1781.
3 volumes in-4, demi-basane marbrée à coins, dos à 5 nerfs ornés (
reliure de l’époque
).
400/600
Brunet, III. 516 / Hoefer, XXVI. 388 / Quérard, LFL. 210 ///
I.
XXXII-416 /
II.
XXVIII-612 /
III.
VIII-568.
L’un des meilleurs ouvrages métallurgiques du XVIII
e
siècle, il est orné de 52 planches dépliantes, la plupart gravées par
Louis le Grand
et
Benard
.
Minéralogiste, Gabriel Jars fut membre de l’Académie des sciences de Paris, de celle des Arts de Londres et de celle des
sciences et belles-lettres de Lyon. Il mourut prématurément en 1769 et c’est son frère qui publia ses travaux après sa mort.
«
C’est, dit Chaudon, une collection complète de minéralogie théorique et pratique, à la fois curieuse et méthodique. Les
procédés prescrits y sont traités avec clarté et précision, et on y trouve des dessins exacts des machines et des fourneaux
nécessaires pour l’exploitation des mines
» (Hoeffer).
«
Ce livre, très estimé, offre, non un itinéraire, mais divers mémoires sur les mines des pays visités par l’auteur : elles
sont décrites avec beaucoup d’exactitude; Jars donne leur histoire, les règlements et la forme de leur administration, le
mode de leur exploitation (…). Quelques uns de ces mémoires avaient déjà été imprimés dans les recueils de l’Académie
des sciences. Quand Jars commença ses voyages, la France était, pour la minéralogie et surtout pour la métallurgie, bien
en arrière de plusieurs autres pays de l’Europe. Il rendit donc un véritable service à sa patrie, en le mettant à portée de
mieux connaître deux sciences du plus grand intérêt pour son industrie
» (Quérard. LFL).
De la bibliothèque d’
Eugène Pougnet
à Landroff, en Lorraine, avec son ex-libris, et ex-libris manuscrits sur les titres.
Reliures frottées avec coiffes restaurées.
163