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des allusions aux évènements de la Révolution.
Elle se termine par une prophétie de la bataille de
Pavie et de la captivité de François 1er (1525).
Un détail qui a son prix pour ceux qui s’occupent
de l’avenir,
les prophéties de cet ouvrage, vu
leur date, sont absolument intègres
et n’ont
subi aucune altération intéressée.
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défauts, sinon bon exemplaire.
(Rothschild I, n°209 (1525)) (Moreau III, 1569)
(Brunet III, 1741) (Pas dans Adams). 2000/2500
57. PAGNINUS (S
). Institutionum hebraicarum
abbreviatio.
Paris, Charles Estienne, 1556
. 1 vol. in-4° de 126-[2] pages, vélin souple (Reliure moderne).
Santes Pagninus, (1470-1536) natif de Luca, était le plus grand italien hébraïsant de la Renaissance; il fut
nommé professeur de langues orientales au collège de Rome par le pape Léon X.
Cette édition de l’abrégé de sa grammaire est la première
, elle a été procurée par le florentin Thomas Sertinus,
qui dénonce dans la préface la politique de l’époque:
“Non seulement les Rois et les Princes n’encouragent pas les études
hébraïques, mais ils cherchent à les réprimer
”. Belle et rare impression de Charles Estienne, elle n’a pas été décrite par
Schreiber. Quelques rousseurs et annotations marginales de l’époque. Titre en partie doublé. (Renouard, 110)
(Adams 32). 300/500
58. PASQUIER (Etienne).
Les Lettres d'Estienne Pasquier
… Par lesquelles se voit plusieurs belles
matieres et grands discours sur les affaires de la France, concernants les guerres civiles
.
Arras, Gilles Baudouyn, 1598
. Fort vol. in-16 de [24]-796 (sur 812)-[64] pages, velin à rabats, rubans de soie
verte (Reliure de l’époque).
Edition revue et corrigée par François de la Diennée, et joliment imprimée à Arras par Guillaume de la Rivière,
“typographe dont se justifient à juste titre les bibliophiles artésiens”
(Deschamps, Dict. de géographie, 119). Ces lettres portent
sur des sujets les plus curieux ( la charité chez les fourmis, la prononciation du latin, les indiens anthropophages, la
fameuse puce de mademoiselle Desroches, …), et forment une chronique très intéressante du temps de son auteur. Il
manque 8 feuillets, bon exemplaire. (Tchemerzine-Scheler V, 88b) 200/300
59. PHILON le Juif.
Lucubrationes omnes
quotquot haberi potuerunt, nunc primum Latinae ex Graecis
factae.
Lyon, Eustache Barricat, 1555
. Fort in-8° de [64]-870 pages, vélin souple à rabats (Reliure de l'époque).
Edition lyonnaise rare au nom d’Eustache Barricat, partagée avec Thibaud Payen.
“C’est Philon qui ouvrit la
carrière du syncrétisme aux gnostiques et aux alexandrins. La gnose y a puisé largement et la théologie chrétienne a trouvé dans Philon un
commentaire supérieure de la doctrine rationnelle. C’est le dernier mot de la sagesse hébraïque”
(Dorbon). Cette édition, avec les
annotations de S. Gelenius, contient les traités de la création du monde, de la vie de Moïse, des allégories, de la
charité et de l’amour…. Très petite galerie aux 2 premiers feuillets sinon bon exemplaire (Baudrier IV, 266, éd. de
Payen) (Adams 1028). 500/700
60. THEOCRITE.
Eidyllia trigintasex
, Latino carmine reddita, Helio Eobano Hesso interprete.
Bâle, And. Cratander, 1531
. In-8 de 128 feuillets non chiffrés, (a-q
8
, le dernier blanc) basane, dos lisse orné
(Reliure du XVIII°).
Traduction d’Eobanus Hessus (1488-1540), professeur de rhétorique et de poésie à l’université de
Nuremberg et l’un des plus grands poètes latins de l’Allemagne du XVI° siècle. Cette édition bâloise imprimée en
italique s’ouvre par la biographie de Théocrite suivie d’une épigramme à Erasme. La marque typographique de