79
459.
MONCEY Adrien Jeannot de, duc de Conegliano (1754-1842).
L.A.S. «
le Maréchal duc de Conegliano
», adressée à un ami, La Vaivre, 20 juin 1831, 1 ½ pp, in-folio.
250/300 €
«
Mon respectable ami, j’ai reçu vos deux lettres du 8 et du 14. Je vous remercie des détails que vous avez bien voulu me donner sur la maladie de Charlotte, je viens de
recevoir du docteur Aran une lettre qui me tranquillise à ce sujet. En vous parlant de bataillon, je vous ai cité votre Successeur, sans intention aucune de rien changer à
vos dispositions; je ne savais pas que M. Jacquin de Chantilli en être chargé, ainsi je ne peux voire là dessus que comme vous. Les tems ne sont pas heureuse j’en
conviens, à la vente de cette propriété, il faut espérer qu’ils s’améliorerons et il faudra bien les attendre encore. La proposition de ces deux anglais est une vendermésienne à
mépriser, et vous ne les reverrai pas je crois. Vous leurs avez fait une prise convenable, du moins en comparant cette propriété à celle voisine dont M. Grassagueil m’a dit
avoir l’assurance d’une offre de 110 000 f. Des réparations de conséquence dans le château et autres bâtiments de la propriété est une erreur suscitée, étant de fait qu’en
général il n’y a pas d’importantes; une somme de trois à dix mille francs. Selon le plus ou le moins de beau qu’on voudrait donner à tout ce qui compose les bâtiments
extérieurs et intérieurs de la propriété en général, serait suffisante sans nul doute à remettre le tout comme à neuf, gisserie, papiers et quelque peu de peinture ne sont pas
des choses fort chères et voilà tout ce qui est à faire à la restauration des bâtiments, en dedans comme en dehors. En fait, cette propriété doit être au minimum d’une
valeur de près de 300 mil francs, mais dans ma position et de vous à moi, je la laisserais pour une somme de deux cent mille francs, aucun mobilier compris, même les
glaces, à laisser néanmoins, mais après estimation convenable. Voilà mon cher ami, toute ma pensée à ce sujet, et je pense que vous ne la trouveriez pas déraisonnable.
Quand à ce qui se rapporte au fait de François le Tellier, sans nul doute je serais très fâché de lui causer du mal, ce qui serait, si son affaire était postée devant les
tribunaux, aussi je m’en abstiens avec plaisir, la remettant en entier à votre disposition. Il vous a dit que c’était la 1ère fois que ce délit lui était attribuable, vous ne
l’avez pas cru sans doute, le bois après la grille devant lequel son troupeau passe tous les jours confirmerait le contraire; du reste espérons qu’à l’avenir il sera plus
discret. Je vous aurais bien des obligations, si vous pouviez me trouver un homme de confiance et de moyens, cela n’est pas aisé, il n’est que trop vrai; quelque fois
cependant votre bonne fortune peut aider avec votre bon jugement à cet heureux résultat. Votre comité d’instruction publique est sans nul doute une institution utile au
pays mais cela dépend essentiellement du moral et de l’instruction analogue des membres qui le composent; jusqu’ici il me semble que le choix convient peu au résultat que
l’autorité doit en attendre; depuis longtemps elle n’est pas heureuse, se laissant toujours dominer par les intrigants; quand tant de gens de bonne foi, de bonne moeurs, et
d’amour du pays sont sous sa main; mais il faut prendre la peine de les chercher, car l’homme de bien serait servis utilement quand on l’appelle, mais il ne serait pas
rechercher la faveur ce qui n’appartient qu’à l’intrigue assis en général, et ce que l’autorité ne devrait pas ignorer; malheureusement l’expérience l’a peu instruis, aussi
remarques dans qu’elle voit scabreuse nous cheminons; prions que la providence nous en sortent, car nous aurons à la bénir. Je suis toujours très embarrassé dans ma
santé; samedi prochain nous aurons le Roi à Besançon, j’y irai faire ma cour à Sa Majesté; mais je ne crois pas être assez fort pour pouvoir monter à cheval et
l’accompagner dans ses revues. Boutroi va mieux et j’espère qu’il pourra venir avec moi; il vous remercie beaucoup de l'intérêt dont vous l’honorés. Adieu bon voisin,
donne moi souvent de vos nouvelles, et agrées avec mes hommages, une nouvelle expression de nos sentiment de haute estime et d’amitié.
»
460.
MONTESQUIOU-FÉZENSAC Raymond Philippe Joseph duc (1784-1867),
général.
L.A.S. «
Fezensac
», adressée à un général, Paris, 8 novembre 1814, 1 p., in-4.
50/80 €
461.
MOUCHY Charles de Noailles prince de Poix et duc de (1808-1854).
Document signé «
Le duc de Mouchy
», Tours, 1
er
juillet 1828, 1 p., in-folio, avec en-tête aux armes de France et
cachet à l’encre au bas du document.
150/200 €
« Nous, Charles de Noailles, Duc de Mouchy, Prince de Poix, Pair de France, Capitaine des Gardes du Corps du Rois, Lieutenant Général des ses Armées, Chevalier
de ses Ordres etc, etc, etc. Certifions que M. de Froissard de Broissice Charles, Antoine (le Sous-lieutenant, Garde du Corps de 3éme classe dans notre compagnie,
démissionnaire le 21 février 1828, ordonnance royale du 30 janvier dernier, a tenu une bonne conduite depuis son admission au corps, et qu’il s’est toujours comporté en
homme d’honneur et de manière à mériter notre estime. En foi de quoi nous lui avons délivré le présent certificat pour lui venir aux besoins ».
Voir la reproduction en page 6 de la plaquette
462.
MORTIER duc de Trévise (1868-1835).
L.A.S. «
Duc de Trévise
», adressée à Monsieur Morice, Paris, 22 Décembre 1828, 1 p., in-folio.
100/120 €
«
J’ai reçu par les soins de Mr Martin, commissaire de la Marine à Rouen, la folie…que vous avez eu la complaisance de me rapporter de votre dernier voyage aux
Amériques ; j’ai été fort sensible à cette attention et je vous en remercie. Je saisis avec plaisir cette occasion, Monsieur, pour vous prier de recevoir l’assurance de ma
parfaite considération.
»
463.
OUDINOT Charles Nicolas Victor duc de Reggio (1791-1863).
L.A.S., «
Le Maréchal Oudinot duc de Reggio
» adressé au directeur Général, Paris, le 8 octobre 1849, 1 ½ p., in-folio.
50/80 €
Il donne au directeur Général une attestation de la part des employés sous sa propre assurance.
464.
OUDINOT Nicolas Charles duc de Reggio (1767-1847)
.
L.A.S. «
Le Maréchal Oudinot duc de Reggio
», Paris, 30 septembre 1831, 1 p., in-4.
120/150 €
«
Ce sera sans doute par un malentendu qu’il aura été question des bâtiments de Bar, car ils sont distants d’une porte et 1/2, mais ceux qui existent dans ce dernier lieu
semblent suffisants si on se borne à une fabrique de sucre, d’ailleurs il sera facile de s’en convaincre sur les lieux, et avant d’y aller j’aimerais bien avoir avec vous une
nouvelle conversation afin de vous faciliter la conception des détails que le Maréchal de Reggio vous donnera; en attendant je reste convaincu que si vous concluez
favorablement, vous ne vous en tiendrez pas a une seule branche d’industrie car tout prête à entreprendre de grandes choses. Il sera peut être bon que vous sachiez qu’il y
a à pont a mousson une fabrique de sucre qui fais merveille en ne peut suffire au 1/4 des commandes. Ainsi sa prospérité ne peut nuire à l’établissement projeté.
»
P
ROVENANCE
:
ancienne collection de M. F. Nasse à Lisieux.